Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 22:23
Quand la muse est... Patricia
Et à partir du 19 septembre Patricia Holzl est la nouvelle muse-poète de Provence-poésie qui occupe la place centrale du périodique à paraître en octobre.
 Elle est l'une des poétesses du dernier concours de Pp qui prépare elle-même un concours pour la rentrée...

mais c'est aux côtés de notre ami Guy Feugier qu'elle s'éclate au Hang'art, le lundi 8 septembre à 15 heures en présence de notre président...

Rappelons que dorénavant, Patricia sera également membre du bureau de Pp avec l'accord des adhérents donné le 19 septembre pour le remplacement de Joseph Lévonian.   

patricia 001
  Voici les trois poèmes et les réponses du président...

holzlP7140251
La phrase de Patricia : L'écriture c'est la parole invisible par la pensée, aidée par l'imagination, retransmise sur le papier, c'est accoucher de la création.

 

 

Une si longue Absence

(En réponse à : « Demain…L’amour » de Paul CARPITA)

Poème déclamé au concours interne Provence-Poésie 2014

 

Je t’en prie, mon amour, ne lâche pas ma main !

Sortons de l’automne…

J’ai mis tant… De temps, pour te retrouver ;

Au-delà de la fuite monotone

Et sans hâte du temps… Qui tue le temps !

Au-delà des terres et des guerres…

Non, tu ne vas pas mourir ainsi,

Dans un stupide accident, ici.

Après une si longue absence… Te retrouver à peine…

Pour te perdre ! Gérard, je t’avais dit :

Nous serons toujours ensemble… Pour la vie ?...

Et tu m’avais répondu : « Oui, Madeleine… »

Nous étions sur cette plage

Où nous nous sommes aimés l’été dernier.

Puis, tu avais lâché ma main sur ce quai !

L’absence… Ma plus terrible page ?...

Ton visage s’estompait, peu à peu,

Ton amour me quittait peu à peu.

Tu as peur de mourir…Tu m’appelles !

Et moi, j’ai peur de te perdre.

Je t’en prie, reste encore…

Car cette absence-là sera éternelle…

Ne t’éloigne pas de nouveau !

Ne jette pas notre amour dans un caveau…

Oh, je ne veux pas, Gérard,

Mais je crois que tout est fini.

 

 

Réponse de Danyel Camoin : À Madeleine

 

Où est-il ? Le temps de cet amour,

Il flotte en la mémoire des jours.

Et rien ne résiste autant… au temps !

Mais tout s’enfuit lentement pourtant…


Je n’ai pas tué, Madeleine,

N’ai jamais cultivé la haine…

Mais je viens de me tuer, voilà…

C’est ce qui va m’éloigner de toi.

--------------------------------------------------------------------------------

Puisque les hommes créent la guerre et que les femmes créent la vie mais qu’elles ne sont que des femmes… J’écris la guerre !

 

Souffrance universelle, cœur à corps, sensibilité…

Comment toucher l’Humanité ?

Faire vibrer des cordes sensibles ?

Et comment en manier l’archet ?

Comment déclencher la foudre ?

A fleur de peau… A fleur de poudre…

Terre ou ne pas taire…l’enchevêtrement de vies mêlées ?

Qu’y puis-je ou n’y puis-je pas ?

Ce fleuve torrentiel, où nous mène-t-il ?

Tisserons-nous nos vies au détriment d’autrui ?

Est-ce la vie ? Est-ce l’envie ? Est-ce l’avis ?

Qui suivons-nous ? Qui aimons-nous ? Où allons-nous ?

Frontières pour guider nos pas… Pas de limite ? Quelle limite ?

Visage de Madone au corps sanglant…

Au nom du Christ… De tous les Dieux ?

Au nom de quelle foi, le cœur battant…

Si foi il y a, sans foi ni loi !

Suivre une ligne et quelle ligne ?

Où se trouve le coordinateur des peuples divergents ?

Quand la raison est terre à terre où mène le vent des passions ?

Dans le creux de la main de la possession,

Bons ou mauvais génies, nos désirs, passions qui fauchent…

Je ne sais plus le Nord ou le Sud, à droite, à gauche…

Qui a tort, qui a raison ? Des hommes sur la terre…

Et je ne suis qu’une d’elles, comme toutes les autres…

Comme d’autres femmes sur la terre entière,

Moi, j’écris pour que la guerre cesse…

Patricia HOLZL

 

Réponse de Danyel Camoin : Frères en guerre.

Pourquoi tous ces hommes font-ils la guerre ?

Leur nature a besoin d’être exemplaire,

De tenir et de conquérir la terre,

Par l’argent détruire le planisphère…

Même si ce n’est pas leur but primaire

C’est bien ce qu’ils parviendront à faire.

Quelqu’un a dit : « Aimons-nous en frère ! »

Ils l’ont crucifié et mis en bière.

À quand l’Union Femmes Solidaires

Pour redresser enfin notre hémisphère ?

--------------------------------------------------------------------------------------------

On se retrouvera, il faudra bien y croire

On se retrouvera, il faudra bien y croire.

On se retrouvera sur le fil de l’espoir.

En nous laissant porter par ce ruban de toile.

Nous nous sentirons guidés jusqu’à notre étoile.

Nos pas invisibles prendront ce long couloir.

Au bout du tunnel nous soulèverons le voile,

Ce voile percé par tous ces milliers d’étoiles.

On se retrouvera, il faudra bien y croire.

Nos âmes encensées, enfin drapées de voiles,

Se trouveront portées jusqu’à notre étoile.

Agapè fusionnant, en une seule moelle.

On se retrouvera, il faudra bien y croire.

 

Réponse de Danyel Camoin : Viens

 

Des milliers d’étoiles
Pour créer la toile,
Le tableau éternel
De l’amour fusionnel !
Alors l’âme sereine,
 En sortant de l’Arène
, Par ce tir groupé
Rejoignons la Paix !
La prochaine muse-poète en 2015 sera Geneviève Casaburi
    -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Jusque là, c'était Michelle Grenier qui gardait notre flambeau.
La muse-poète a apporté à notre moulin trois poèmes fabuleux
qui ont été répercutés dans la rubrique du périodique premier semestre (parution avril).
Mais Michelle est aussi l'auteure du recueil : Les Fables se rebiffent que vous pouvez vous procurer pour 12 euros (frais de port inclus) en le signalant à l'association qui transmettra par mail.
fables.jpg
Voici les trois poèmes avec les réponses du président.
Retrouvez Michelle dans la rubrique : nos auteurs à l'honneur

SPA50077bis

Cent papiers

Des papiers si j'en ai ?

C'est peut-être le vent qui me les a volés ?

Mon pardessus trop grand qui les aurait cachés ?

Où c'est chez moi ? Le ciel c'est mon toit,

L'horizon ma fenêtre,

Mon adresse est gravée sur l'écorce d'un hêtre.

Quel est mon nom ? M’en souviens pas

Demandez-le aux pierres, à l’averse, au vent

Avec qui je converse souvent.

Si je n'ai rien volé ? Oui ! J'en ai tant volés !

Des lapis lazuli des pépites aux ordures

Et des lacets pour mes souliers défaits !

Des copains si j'en ai ? Des tas !

J'en ai tant et tant que pour tous les compter,

Il y a bien trop de doigts sur les doigts d'une main !

Quel est mon âge ?

Combien d'hivers déjà ont enneigé ma tête ?

J'ai des années-lumière, des sillons de poussière

Gravés dans le creux de mes mains.

Enlevez ces menottes, ouvrez grand cette porte,

Que je m'en aille aux quatre vents.

 

Michelle Grenier

 

 

 

 

 

Moi qui ai noirci temps de papier

Derrière cela, que puis-je dire ?

Le sol de l'autre glisse sous mes pieds

Merci Michelle, guide le navire !

 

 

Danyel Camoin

 

Nègre bleu

 

Tapi comme un animal,

Peur aux entrailles,

Je suis le nègre bleu qui rame,

Lame de fond au fond des cales.

Plus vif que l’alizé, je courais,

Vibrant au galop des koras,

Arc bandé en plein zénith,

Tam-tam en cavale, je dansais,

Ivre de soleil et d’eau vive.

Je suis un baobab déraciné,

Un léopard indompté, indomptable,

Une bête féroce…

Je suis la note bleue,

Tatouée au cœur de mon âme,

Mise à nue jusqu’à l’os.

Je bats le pouls profond de la terre,

Et je chante la mélopée des griots …

 

Plus noir que l'ébène et que la suie,

Je suis le nègre bleu qui rit, étincelant.

 

 

Michelle Grenier

 

 

 

Toutes ces couleurs vont en avalanche

Et leur tête mise à prix sur la planche.

Je siffle enfin le jour de leur revanche :

D'une ligne bleue unir sur la blanche

Le noir avec l'indienne ce dimanche…

L'égalité, ce n'est pas dans la manche !

 

 

Danyel Camoin

Concours littéraire au Père Lachaise

 

A la fête des vers s'ouvrait un grand concours

Où sonnets et pantoums se donnaient libre cours,

Lyrisme et fantaisie enchantaient un parterre

De chenilles et larves rampant sous la bruyère.

Un spectacle de choix où l'on conte fleurette,

Ah ! Que c'est bon de vivre au raz des pâquerettes !

C'est ainsi qu'on put voir le ver du hanneton

Anonner un quatrain de sa composition.

En verve, l'asticot déclama un poème

En hommage à la mite, sa mimite qu'il aime.

En vers et contre tous, un ténia solitaire

Composa un pamphlet à pas piquer des vers.

Quel toupet, c'est navrant ! Couinait vermisseau

Qui tortillait tout seul entrechats et rondeaux.

Le beau ver du bourdon voulut lever le sien

Trinquer à la santé des académiciens,

Mais sa voix se perdit dans le charivari :

Lauréate du jour, grand prix de poésie

La luciole, encensée pour son ode à la terre

Eclipsa pour un soir Verlaine et Baudelaire.

 

 

Michelle Grenier

 

 

 

Une fête des vers, qu’en dirais- je, Madame ?

C'est une idée d'enfer qui me remuerait l’âme ;

La verve déployée sur ce bel étendard

Ramène l'asticot près de Frédéric Dard.

 

 

Danyel Camoin

 

 

précédent trimestre :----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Quand la muse est... Nicole…

Après Natacha, Alice, Mireille, Janine, Rosette, Denise et Carine...

Ce trimestre la muse-poète prend le visage de Nicole Mutez-Figueras

 

 

nicole-2.jpg100 1367

"Bercée depuis l'enfance par la littérature, la peinture et le théâtre, l'adolescence m'a orientée dans ces trois directions et depuis l'écriture et la peinture m'accompagnent sur le chemin de la vie."

Nicole

 

Cupidon

L’amour est suspendu en l’air

Comme planent les grands oiseaux

Quand ils ne savent pas encore

Quelle sera leur destination.

 

L'amour est suspendu dans l'air

Tel, en été le souffle chaud,

Brise légère frôlant nos corps,

Créant des douces émotions.

L'amour est suspendu dans l'air

Comme les notes d'un concerto

D'une mélodie, de deux accords

Sur un piano ou un violon !

L'amour est suspendu dans l'air

Pour enfin trouver son berceau

Dans deux coeurs, au clair de l'aurore,

Sous le regard de Cupidon !

 

 

À l’amour…

 

L'amour est un trapéziste

Qui joue sa vie sans filet ;

Son coeur flotte sur la piste

Cupidon, bien sûr, le sait.

L'amour est un funambule

Parachuté sans gilet.

Éclatez-moi cette bulle

Libérez la vérité...

Danyel Camoin

Pantomime

 

Comme un petit clown triste

Tu coules ton chagrin

Sur tes pommettes lisses

Maquillée de carmin.

Douleur !

Comme Polichinelle,

Grotesque et maladroit,

Tu cherches toujours celle

Qui te tendra les bras.

Illusion !

Marionnettes ou pantin,

Tu rebondis de joie ;

Légers, tes pieds, tes mains

Caressent du bout des doigts !

Bonheur !

Tel Pierrot dans la nuit,

Sous le clair de la lune

Tu chanteras aussi,

Voguant sur la lagune.

Amour !

Pour la pure Colombine,

Tes masques tomberont ;

Pour la douce Colombine,

Tes yeux se voileront.

Emoi !

 

Réponse de Danyel

 

Les couleurs se marient la nuit

Pour noyer la réalité...

Qu'est ce qui tuera notre ennui

Quand le temps sera alité ?

Courage ! Fuyons.

Où est notre authenticité ?

 

Qui est réellement lui-même ?

La tragédie de l'être humain :

Croire à son authenticité,

Alors que l'autre agit pour lui !

Imaginer tenir les rênes

Alors qu'il n'est plus qu'un pantin.

L'entourage et la société

Ont sa vraie nature endormie.

Ils lui inventent ses joies, ses peines...

Victime d'une mode, d'un destin

Pensés pour lui et imposés,

Lhomme ne gère plus sa vie.

Tragique condition humaine,

Imitations, rôles et emprunts

Des opinions, passions, pensées,

Menant droit à la parodie !

Où est notre authenticité ?

 

 

 

 

Authenticité utopique

Cultiver de l'authentique

Dans la troupe d'assistés,

C'est déjà être paria

Chez les moutons entravés.

Cela restant utopique

Mais le poète arrêté

Est au-dessus de l'aria,

Il peut encore rêver.

Danyel Camoin

A Aubagne, le 18 juin au cours de la journée dédiée à l'odyssée de la Fable, Provence-poésie offrait une table de dédicaces à son adhérente poète Nicole Mutez-Figueras (éditions La petite édition) dont le sourire illumine les stands afin qu'elle puisse présenter aux aubagnais, habitués de nos portes ouvertes sur réservation, ses livres et cd.

Elle ouvrira la journée par la lecture d'un de ses poèmes. Dans l'attente, on vous présente Nicole par des photos de Denise Biondo prises sur les stands de Garéoult.

nicole.jpg

clients

 

Article Frank Zorra Photos Denise Biondo

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Trimestre précédent :
Carine Canu de l'Académie de Provence devient la muse du trimestre. Primée plusieurs fois en poésie chez nos amis de l'Académie poétique et littéraire de Provence et des Troubaïre Gemenen, à La Bouilladisse et à Gémenos, Carine a écrit des sénarios de films et en association avec Marie-Claude Collon-Castanier, Amélie Bannelier, Thérèsese Castex et une de nos adhérentes et amies: Josette Pons, un recueil poétique baptisé Insolite. Aujourd'hui, elle a été choisie parmi de nombreuses poétesses par le président de Provence-poésie pour être la muse-poète du trimestre.
(La prochaine muse en juin devrait être Nicole Mutez-Figuerras de la petite édition, également sur la liste des adhérents de Pp.)
canu.jpg

DANS LES YEUX DE MA MERE

Dans les yeux de ma mère

Brille tant de soleil.

Elle a giflé la misère

Et m’a offert tout le ciel.

 

Courbée sous le mistral,

Sans jamais compter son temps,

Elle a soigné mon mal,

Fait fuir tous mes tourments.

 

La voir de bon matin,

Ce n’est que du bonheur.

Ça t’explose un chagrin,

Te flingue une terreur.

 

Le sourire de ma mère,

J’ai envie de le figer

Et pour la vie entière

Me le faire tatouer.

 

Dans son cœur grand ouvert,

J’ai pris beaucoup de place.

Pour elle, ces quelques vers

En guise de dédicace.

Réponse : Les yeux bleus de ma mère

Les yeux bleus de ma mère

Je les ai vus briller

Durant sa vie entière

Ils étaient mes alliés.

Les yeux bleus de ma mère

Je les ai vus s’éteindre.

Et Carine, sois fière…

De me les faire peindre



.
Danyel Camoin
Les mots dits

 

De la fumée s’échappe

De mon esprit en fusion.

La mémoire dérape

Au bord de la confusion.

 

Moi je trouve joli

De faire jongler les mots

Et de jouer aussi

Avec ces foutus maux.

 

Je valse avec les phrases,

A leur faire perdre la tête.

Les syllabes s’écrasent,

Etourdies par les lettres.

 

J’additionne les voyelles,

Enchaîne les consonnes,

Ainsi c’est grâce à elles

Que les phrases fonctionnent.

 

Et j’écris tous mes textes

Les larmes au bord du cœur.

C’est sûrement un prétexte

Pour noyer mes erreurs.

Réponse : Mots à maux de Danyel Camoin

Tant pis pour l’écrit vain

C’est la valse des mots

Ô mirage divin !

Qui écrase mes maux.

Dans la ronde des textes,

Les couleurs parchemin

Nous formeront prétexte

Pour continuer demain.

TOI, ÉMOI

Je croque à pleines dents

Dans notre amour naissant,

Tout en moi s’émoustille

En ce jour qui croustille.

Et je me donne à toi,

De l’amour plein les bras

Tels des bouquets de fleurs,

Moi, j’explose en couleurs…

De parfums, de senteurs,

Comme des milliers de roses

Déposées sur ton cœur

Dans une ultime osmose.

Je t’envie, je te veux,

Caresse ton auréole.

Tu es béni des Dieux,

Je te vois et m’envole.

Réponse :

Émoi et moi

C’est le vol de la vie

Sur une aile du vent !

Un sourire à la pluie,

Aux caresses du temps.

 

La rose tue le souci

Les éclats sont des rires

Durant ce printemps-ci

La planète soupire.

 

 

précédentes muses :
---------------------------------------------------------------------------------------------------------
Danyel Camoin présente

Quand la muse

est poète…

 

rubrique trimestrielle de la poésie :

à chaque poème répondre par un ou plusieurs quatrains

Ce trimestre la muse prend le visage et les vers de

Denise Biondo

Co-auteur(e) de plusieurs recueils poétiques puis auteur du recueil de nouvelles ; Au bout des doigts et co-auteur de Entre Deux Eaux en 2013

C’est aussi la vice-présidente de Pp éditions

Et l’animatrice des causeries spectacles.

 

 

 

« Quelques syllabes musicales égaient les mots d’une portée fleurie »

 

 

 

"SÉRÉNADE POUR PIANO"

Denise Biondo

Sous mes doigts naît la musique,

Et mon cœur bat la chamade.

C'est un air si romantique,

La plus belle sérénade.

Chut ! Écoutez… c'est magique,

Elle émeut même un nomade.

Sous mes doigts naît la musique,

Et mon cœur bat la chamade.

Voletez notes rythmiques !

Pour adoucir sans brimade,

Les mœurs des gens colériques.

Pianotant la douce aubade…

Sous mes doigts naît la musique.

Les rondes Danyel Camoin

 

Heureuses notes sous ses doigts

D’autres voudraient être à leur place

Mais elles s’enfuient sur les toits

Glissant sur le marbre et la glace.

 

Vous, les pressés, pour une fois

Saisissez donc la clé qui passe,

Heureuses notes sous ses doigts

D’autres voudraient être à leur place

 

Jonglez avec chants et patois

Sur les portées de nos terrasses,

Souriez à un bémol d’émoi,

Jouez à connaître l’ espace,

Heureuses notes sous ses doigts.

 

ODE CITADINE

Je sais, c'est Aubagne qui m'habite

Il me plaît de sentir sa présence

Etonnée d'être ainsi sans limite,

De fondre devant l'incandescence.

J'aime plonger dans la lueur des feux

Pour m'immerger puis aimer sans compter,

La ville et moi ne faisant qu'un des deux,

Portant l'amour que l'on peut souhaiter…

Si la nuit recouvre mon visage

On lira combien mon corps s'éclaire…

Si je dois vivre sans son image

Alors, je n'aurais plus de lumière.

Denise Biondo

 

 

La réponse du mime…

Est-ce la cité qui l’illumine

Ou la réciproque qui m’anime ?

Et même si je ne suis que mime

C’est dans Aubagne que j’ai mon hymne.

Et que l’on m’excuse si ma rime

Ne pouvait être que féminine.

Danyel Camoin

Borély

Il existe un lieu méritant le détour,

J'en ai pourtant vu des attrayants paysages

Où la nature dispense ses atours

Mais dans ce parc s’ouvre un merveilleux voyage.

Avec ces divers jardins qui se succèdent,

Les belles allées sinuent autour d'un lac

Et la terrasse du château où j'accède

Entend les vagues de la mer et son flic-flac.

Faites un tour du côté de la roseraie,

Puis allez près de la cascade en rocaille

Le parfum des roses m'a toujours chavirée

Et l'homme aux oiseaux m'a chanté des sonnailles.

_______Texte de Denise BIONDO_________________

Voyage de Danyel Camoin

 

Suivez le guide

Son parfum naturel

Mène au sol aride,

Souvenirs de ce ciel,

 

Tirez la bride

Et le fleuve éternel

À vos corps humides

Offrira tout le sel.

 

__________________________________________________________________________________________

Denise présente depuis 2010 toutes les réunions de l'association et notamment toutes les lectures-spectacles gratuites

en portes ouvertes sur réservation ; elle est aussi l'une des sélectionneuses du pré-jury et la présentatrice de la remise des prix des deux concours.

Elle est aussi la trésorière chargée de tous les dossiers du secrétariat pour lesquels elle a mis en veilleuse son piano.

Mais elle est aussi décoratrice, correctrice et nouvelliste (recueil : au bout des doigts) et poète qu'on peut apprécier dans le petit guide poétique des trésors de Marseille et dans Tous les chemins mènent à Aubagne.

Voici un petit récapitulatif des spectacles présentés et des recueils où on peut la trouver :

 

aff.brassensprovence-po%C3%A9sie%20019[1]

en décembre 2010

affiche-copie-112 mars malou

en mars 2011

aff 2011 le miroir

en juin 2011

 

contes contes pies

en décembre 2011

concours Réunion Alphonse Allais P.P 006

 

en mars 2012

 

ferra.jpgP6230011

 

en juin 2012

 

carpita + contesmeunière

 

en décembre 2012...

 

 

La suite du reliquat de nos muses-poètes est dans les pages d'archives.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog de Provence-poésie
  • : Présentation de nouvelles, poèmes et livres de Provence-Poésie avec ses auteurs attitrés : Denise BIONDO, Frank ZORRA, Danyel CAMOIN, Emile MIHIERE, Joëlle SOLARI... Infos sur les lectures-spectacles et les autres activités avec collège ou maison de retraite...
  • Contact

Recherche

Liens