mais c'est aux côtés de notre ami Guy Feugier qu'elle s'éclate au Hang'art, le lundi 8 septembre à 15 heures en présence de notre président...
Rappelons que dorénavant, Patricia sera également membre du bureau de Pp avec l'accord des adhérents donné le 19 septembre pour le remplacement de Joseph Lévonian.
Voici les trois poèmes et les réponses du président...
Une si longue Absence
(En réponse à : « Demain…L’amour » de Paul CARPITA)
Poème déclamé au concours interne Provence-Poésie 2014
Je t’en prie, mon amour, ne lâche pas ma main !
Sortons de l’automne…
J’ai mis tant… De temps, pour te retrouver ;
Au-delà de la fuite monotone
Et sans hâte du temps… Qui tue le temps !
Au-delà des terres et des guerres…
Non, tu ne vas pas mourir ainsi,
Dans un stupide accident, ici.
Après une si longue absence… Te retrouver à peine…
Pour te perdre ! Gérard, je t’avais dit :
Nous serons toujours ensemble… Pour la vie ?...
Et tu m’avais répondu : « Oui, Madeleine… »
Nous étions sur cette plage
Où nous nous sommes aimés l’été dernier.
Puis, tu avais lâché ma main sur ce quai !
L’absence… Ma plus terrible page ?...
Ton visage s’estompait, peu à peu,
Ton amour me quittait peu à peu.
Tu as peur de mourir…Tu m’appelles !
Et moi, j’ai peur de te perdre.
Je t’en prie, reste encore…
Car cette absence-là sera éternelle…
Ne t’éloigne pas de nouveau !
Ne jette pas notre amour dans un caveau…
Oh, je ne veux pas, Gérard,
Mais je crois que tout est fini.
Réponse de Danyel Camoin : À Madeleine
Où est-il ? Le temps de cet amour,
Il flotte en la mémoire des jours.
Et rien ne résiste autant… au temps !
Mais tout s’enfuit lentement pourtant…
Je n’ai pas tué, Madeleine,
N’ai jamais cultivé la haine…
Mais je viens de me tuer, voilà…
C’est ce qui va m’éloigner de toi.
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Puisque les hommes créent la guerre et que les femmes créent la vie mais qu’elles ne sont que des femmes… J’écris la guerre !
Souffrance universelle, cœur à corps, sensibilité…
Comment toucher l’Humanité ?
Faire vibrer des cordes sensibles ?
Et comment en manier l’archet ?
Comment déclencher la foudre ?
A fleur de peau… A fleur de poudre…
Terre ou ne pas taire…l’enchevêtrement de vies mêlées ?
Qu’y puis-je ou n’y puis-je pas ?
Ce fleuve torrentiel, où nous mène-t-il ?
Tisserons-nous nos vies au détriment d’autrui ?
Est-ce la vie ? Est-ce l’envie ? Est-ce l’avis ?
Qui suivons-nous ? Qui aimons-nous ? Où allons-nous ?
Frontières pour guider nos pas… Pas de limite ? Quelle limite ?
Visage de Madone au corps sanglant…
Au nom du Christ… De tous les Dieux ?
Au nom de quelle foi, le cœur battant…
Si foi il y a, sans foi ni loi !
Suivre une ligne et quelle ligne ?
Où se trouve le coordinateur des peuples divergents ?
Quand la raison est terre à terre où mène le vent des passions ?
Dans le creux de la main de la possession,
Bons ou mauvais génies, nos désirs, passions qui fauchent…
Je ne sais plus le Nord ou le Sud, à droite, à gauche…
Qui a tort, qui a raison ? Des hommes sur la terre…
Et je ne suis qu’une d’elles, comme toutes les autres…
Comme d’autres femmes sur la terre entière,
Moi, j’écris pour que la guerre cesse…
Patricia HOLZL
Réponse de Danyel Camoin : Frères en guerre.
Pourquoi tous ces hommes font-ils la guerre ?
Leur nature a besoin d’être exemplaire,
De tenir et de conquérir la terre,
Par l’argent détruire le planisphère…
Même si ce n’est pas leur but primaire
C’est bien ce qu’ils parviendront à faire.
Quelqu’un a dit : « Aimons-nous en frère ! »
Ils l’ont crucifié et mis en bière.
À quand l’Union Femmes Solidaires
Pour redresser enfin notre hémisphère ?
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On se retrouvera, il faudra bien y croire
On se retrouvera, il faudra bien y croire.
On se retrouvera sur le fil de l’espoir.
En nous laissant porter par ce ruban de toile.
Nous nous sentirons guidés jusqu’à notre étoile.
Nos pas invisibles prendront ce long couloir.
Au bout du tunnel nous soulèverons le voile,
Ce voile percé par tous ces milliers d’étoiles.
On se retrouvera, il faudra bien y croire.
Nos âmes encensées, enfin drapées de voiles,
Se trouveront portées jusqu’à notre étoile.
Agapè fusionnant, en une seule moelle.
On se retrouvera, il faudra bien y croire.
Réponse de Danyel Camoin : Viens
Cent papiers
Des papiers si j'en ai ?
C'est peut-être le vent qui me les a volés ?
Mon pardessus trop grand qui les aurait cachés ?
Où c'est chez moi ? Le ciel c'est mon toit,
L'horizon ma fenêtre,
Mon adresse est gravée sur l'écorce d'un hêtre.
Quel est mon nom ? M’en souviens pas
Demandez-le aux pierres, à l’averse, au vent
Avec qui je converse souvent.
Si je n'ai rien volé ? Oui ! J'en ai tant volés !
Des lapis lazuli des pépites aux ordures
Et des lacets pour mes souliers défaits !
Des copains si j'en ai ? Des tas !
J'en ai tant et tant que pour tous les compter,
Il y a bien trop de doigts sur les doigts d'une main !
Quel est mon âge ?
Combien d'hivers déjà ont enneigé ma tête ?
J'ai des années-lumière, des sillons de poussière
Gravés dans le creux de mes mains.
Enlevez ces menottes, ouvrez grand cette porte,
Que je m'en aille aux quatre vents.
Michelle Grenier
Moi qui ai noirci temps de papier
Derrière cela, que puis-je dire ?
Le sol de l'autre glisse sous mes pieds
Merci Michelle, guide le navire !
Danyel Camoin
Nègre bleu
Tapi comme un animal,
Peur aux entrailles,
Je suis le nègre bleu qui rame,
Lame de fond au fond des cales.
Plus vif que l’alizé, je courais,
Vibrant au galop des koras,
Arc bandé en plein zénith,
Tam-tam en cavale, je dansais,
Ivre de soleil et d’eau vive.
Je suis un baobab déraciné,
Un léopard indompté, indomptable,
Une bête féroce…
Je suis la note bleue,
Tatouée au cœur de mon âme,
Mise à nue jusqu’à l’os.
Je bats le pouls profond de la terre,
Et je chante la mélopée des griots …
Plus noir que l'ébène et que la suie,
Je suis le nègre bleu qui rit, étincelant.
Michelle Grenier
Toutes ces couleurs vont en avalanche
Et leur tête mise à prix sur la planche.
Je siffle enfin le jour de leur revanche :
D'une ligne bleue unir sur la blanche
Le noir avec l'indienne ce dimanche…
L'égalité, ce n'est pas dans la manche !
Danyel Camoin
Concours littéraire au Père Lachaise
A la fête des vers s'ouvrait un grand concours
Où sonnets et pantoums se donnaient libre cours,
De chenilles et larves rampant sous la bruyère.
Un spectacle de choix où l'on conte fleurette,
Ah ! Que c'est bon de vivre au raz des pâquerettes !
C'est ainsi qu'on put voir le ver du hanneton
Anonner un quatrain de sa composition.
En hommage à la mite, sa mimite qu'il aime.
En vers et contre tous, un ténia solitaire
Composa un pamphlet à pas piquer des vers.
Quel toupet, c'est navrant ! Couinait vermisseau
Qui tortillait tout seul entrechats et rondeaux.
Le beau ver du bourdon voulut lever le sien
Trinquer à la santé des académiciens,
Mais sa voix se perdit dans le charivari :
Lauréate du jour, grand prix de poésie
La luciole, encensée pour son ode à la terre
Eclipsa pour un soir Verlaine et Baudelaire.
Michelle Grenier
Une fête des vers, qu’en dirais- je, Madame ?
C'est une idée d'enfer qui me remuerait l’âme ;
La verve déployée sur ce bel étendard
Ramène l'asticot près de Frédéric Dard.
Danyel Camoin
Quand la muse est... Nicole…
Après Natacha, Alice, Mireille, Janine, Rosette, Denise et Carine...
Ce trimestre la muse-poète prend le visage de Nicole Mutez-Figueras
"Bercée depuis l'enfance par la littérature, la peinture et le théâtre, l'adolescence m'a orientée dans ces trois directions et depuis l'écriture et la peinture m'accompagnent sur le chemin de la vie."
Nicole
Cupidon
L’amour est suspendu en l’air
Comme planent les grands oiseaux
Quand ils ne savent pas encore
Quelle sera leur destination.
L'amour est suspendu dans l'air
Tel, en été le souffle chaud,
Brise légère frôlant nos corps,
Créant des douces émotions.
L'amour est suspendu dans l'air
Comme les notes d'un concerto
D'une mélodie, de deux accords
Sur un piano ou un violon !
L'amour est suspendu dans l'air
Pour enfin trouver son berceau
Dans deux coeurs, au clair de l'aurore,
Sous le regard de Cupidon !
À l’amour…
L'amour est un trapéziste
Qui joue sa vie sans filet ;
Son coeur flotte sur la piste
Cupidon, bien sûr, le sait.
L'amour est un funambule
Parachuté sans gilet.
Éclatez-moi cette bulle
Libérez la vérité...
Danyel Camoin
Pantomime
Comme un petit clown triste
Tu coules ton chagrin
Sur tes pommettes lisses
Maquillée de carmin.
Douleur !
Comme Polichinelle,
Grotesque et maladroit,
Tu cherches toujours celle
Qui te tendra les bras.
Illusion !
Marionnettes ou pantin,
Tu rebondis de joie ;
Légers, tes pieds, tes mains
Caressent du bout des doigts !
Bonheur !
Tel Pierrot dans la nuit,
Sous le clair de la lune
Tu chanteras aussi,
Voguant sur la lagune.
Amour !
Pour la pure Colombine,
Tes masques tomberont ;
Pour la douce Colombine,
Tes yeux se voileront.
Emoi !
Réponse de Danyel
Les couleurs se marient la nuit
Pour noyer la réalité...
Qu'est ce qui tuera notre ennui
Quand le temps sera alité ?
Courage ! Fuyons.
Où est notre authenticité ?
Qui est réellement lui-même ?
La tragédie de l'être humain :
Croire à son authenticité,
Alors que l'autre agit pour lui !
Imaginer tenir les rênes
Alors qu'il n'est plus qu'un pantin.
L'entourage et la société
Ont sa vraie nature endormie.
Ils lui inventent ses joies, ses peines...
Victime d'une mode, d'un destin
Pensés pour lui et imposés,
Lhomme ne gère plus sa vie.
Tragique condition humaine,
Imitations, rôles et emprunts
Des opinions, passions, pensées,
Menant droit à la parodie !
Où est notre authenticité ?
Authenticité utopique
Cultiver de l'authentique
Dans la troupe d'assistés,
C'est déjà être paria
Chez les moutons entravés.
Cela restant utopique
Mais le poète arrêté
Est au-dessus de l'aria,
Il peut encore rêver.
Danyel Camoin
A Aubagne, le 18 juin au cours de la journée dédiée à l'odyssée de la Fable, Provence-poésie offrait une table de dédicaces à son adhérente poète Nicole Mutez-Figueras (éditions La petite édition) dont le sourire illumine les stands afin qu'elle puisse présenter aux aubagnais, habitués de nos portes ouvertes sur réservation, ses livres et cd.
Elle ouvrira la journée par la lecture d'un de ses poèmes. Dans l'attente, on vous présente Nicole par des photos de Denise Biondo prises sur les stands de Garéoult.
Article Frank Zorra Photos Denise Biondo
DANS LES YEUX DE MA MERE
Dans les yeux de ma mère
Brille tant de soleil.
Elle a giflé la misère
Et m’a offert tout le ciel.
Courbée sous le mistral,
Sans jamais compter son temps,
Elle a soigné mon mal,
Fait fuir tous mes tourments.
La voir de bon matin,
Ce n’est que du bonheur.
Ça t’explose un chagrin,
Te flingue une terreur.
Le sourire de ma mère,
J’ai envie de le figer
Et pour la vie entière
Me le faire tatouer.
Dans son cœur grand ouvert,
J’ai pris beaucoup de place.
Pour elle, ces quelques vers
En guise de dédicace.
Réponse : Les yeux bleus de ma mère
Les yeux bleus de ma mère
Je les ai vus briller
Durant sa vie entière
Ils étaient mes alliés.
Les yeux bleus de ma mère
Je les ai vus s’éteindre.
Et Carine, sois fière…
De me les faire peindre
.
De la fumée s’échappe
De mon esprit en fusion.
La mémoire dérape
Au bord de la confusion.
Moi je trouve joli
De faire jongler les mots
Et de jouer aussi
Avec ces foutus maux.
Je valse avec les phrases,
A leur faire perdre la tête.
Les syllabes s’écrasent,
Etourdies par les lettres.
J’additionne les voyelles,
Enchaîne les consonnes,
Ainsi c’est grâce à elles
Que les phrases fonctionnent.
Et j’écris tous mes textes
Les larmes au bord du cœur.
C’est sûrement un prétexte
Pour noyer mes erreurs.
Réponse : Mots à maux de Danyel Camoin
Tant pis pour l’écrit vain
C’est la valse des mots
Ô mirage divin !
Qui écrase mes maux.
Dans la ronde des textes,
Les couleurs parchemin
Nous formeront prétexte
Pour continuer demain.
TOI, ÉMOI
Je croque à pleines dents
Dans notre amour naissant,
Tout en moi s’émoustille
En ce jour qui croustille.
Et je me donne à toi,
De l’amour plein les bras
Tels des bouquets de fleurs,
Moi, j’explose en couleurs…
De parfums, de senteurs,
Comme des milliers de roses
Déposées sur ton cœur
Dans une ultime osmose.
Je t’envie, je te veux,
Caresse ton auréole.
Tu es béni des Dieux,
Je te vois et m’envole.
Réponse :
Émoi et moi
C’est le vol de la vie
Sur une aile du vent !
Un sourire à la pluie,
Aux caresses du temps.
La rose tue le souci
Les éclats sont des rires
Durant ce printemps-ci
La planète soupire.
Quand la muse
est poète…
rubrique trimestrielle de la poésie :
à chaque poème répondre par un ou plusieurs quatrains
Ce trimestre la muse prend le visage et les vers de
Co-auteur(e) de plusieurs recueils poétiques puis auteur du recueil de nouvelles ; Au bout des doigts et co-auteur de Entre Deux Eaux en 2013
C’est aussi la vice-présidente de Pp éditions
Et l’animatrice des causeries spectacles.
« Quelques syllabes musicales égaient les mots d’une portée fleurie »
"SÉRÉNADE POUR PIANO"
Denise Biondo
Sous mes doigts naît la musique,
Et mon cœur bat la chamade.
C'est un air si romantique,
La plus belle sérénade.
Chut ! Écoutez… c'est magique,
Elle émeut même un nomade.
Sous mes doigts naît la musique,
Et mon cœur bat la chamade.
Voletez notes rythmiques !
Pour adoucir sans brimade,
Les mœurs des gens colériques.
Pianotant la douce aubade…
Sous mes doigts naît la musique.
Les rondes Danyel Camoin
Heureuses notes sous ses doigts
D’autres voudraient être à leur place
Mais elles s’enfuient sur les toits
Glissant sur le marbre et la glace.
Vous, les pressés, pour une fois
Saisissez donc la clé qui passe,
Heureuses notes sous ses doigts
D’autres voudraient être à leur place
Jonglez avec chants et patois
Sur les portées de nos terrasses,
Souriez à un bémol d’émoi,
Jouez à connaître l’ espace,
Heureuses notes sous ses doigts.
ODE CITADINE
Je sais, c'est Aubagne qui m'habite
Il me plaît de sentir sa présence
Etonnée d'être ainsi sans limite,
De fondre devant l'incandescence.
J'aime plonger dans la lueur des feux
Pour m'immerger puis aimer sans compter,
La ville et moi ne faisant qu'un des deux,
Portant l'amour que l'on peut souhaiter…
Si la nuit recouvre mon visage
On lira combien mon corps s'éclaire…
Si je dois vivre sans son image
Alors, je n'aurais plus de lumière.
Denise Biondo
La réponse du mime…
Est-ce la cité qui l’illumine
Ou la réciproque qui m’anime ?
Et même si je ne suis que mime
C’est dans Aubagne que j’ai mon hymne.
Et que l’on m’excuse si ma rime
Ne pouvait être que féminine.
Danyel Camoin
Borély
Il existe un lieu méritant le détour,
J'en ai pourtant vu des attrayants paysages
Où la nature dispense ses atours
Mais dans ce parc s’ouvre un merveilleux voyage.
Avec ces divers jardins qui se succèdent,
Les belles allées sinuent autour d'un lac
Et la terrasse du château où j'accède
Entend les vagues de la mer et son flic-flac.
Faites un tour du côté de la roseraie,
Puis allez près de la cascade en rocaille
Le parfum des roses m'a toujours chavirée
Et l'homme aux oiseaux m'a chanté des sonnailles.
_______Texte de Denise BIONDO_________________
Voyage de Danyel Camoin
Suivez le guide
Son parfum naturel
Mène au sol aride,
Souvenirs de ce ciel,
Tirez la bride
Et le fleuve éternel
À vos corps humides
Offrira tout le sel.
__________________________________________________________________________________________
Denise présente depuis 2010 toutes les réunions de l'association et notamment toutes les lectures-spectacles gratuites
en portes ouvertes sur réservation ; elle est aussi l'une des sélectionneuses du pré-jury et la présentatrice de la remise des prix des deux concours.
Elle est aussi la trésorière chargée de tous les dossiers du secrétariat pour lesquels elle a mis en veilleuse son piano.
Mais elle est aussi décoratrice, correctrice et nouvelliste (recueil : au bout des doigts) et poète qu'on peut apprécier dans le petit guide poétique des trésors de Marseille et dans Tous les chemins mènent à Aubagne.
Voici un petit récapitulatif des spectacles présentés et des recueils où on peut la trouver :
en décembre 2010
en mars 2011
en juin 2011
en décembre 2011
en mars 2012
en juin 2012
en décembre 2012...
La suite du reliquat de nos muses-poètes est dans les pages d'archives.