A l'occasion de son passage à Fuveau et de l'importance qu'il prend au sein de l'association, Provence-poésie propose une rétrospective de son oeuvre:
2005 : Danyel Camoin rencontre Chris Bernard dans la Drôme recevant une récompense pour sa nouvelle : l'olivier, et son poème: le papillon. Il présente son premier roman dans le genre cher aux éditions du mot passant à Lyon ; "Le sang de la terre" est refusé. Il écrit "Les araignées rouges" nouvelle remarquée dans un concours à Arles qui entraine ensuite l'édition d'un recueil fantastique ; Au seuil de l'inexplicable.
2006 : après de nombreux concours de poésie, il rencontre la présidente du jury à Allauch qui n'est autre que la responsable de l'école romane à Marseille : Marie-Louise Bergassoli qui préfacera son second livre ; j'ai même rencontré le chaperon rouge, édité par Marcel Baril à la petite édition l'année suivante et dont le texte l'olivier a été étudié en 2010 par des élèves de Saint-Zacharie.
Il devient un pilier de la lyre d'Allauch, ami du président André Durbec. Il accompage à Sète un des meilleurs poètes des concours Claude Lévy et remporte quelques prix dont le second prix de la nouvelle à Allauch et un premier accessit à Montélimar.
Ce livre est à la médiathèque Marcel Pagnol à Aubagne
2007 : Il gagne un petit prix à l'Académie de Provence pour : le couloir de l'Angoisse, puis, devient académicien tout en faisant éditer par Bénévent : les nouvelles de Provence, pour lequel il remplira un formulaire de présentation au cinéma et montera sur le podium de Martigues le présentant au micro. Dans le même temps en Arles, on édite son roman refusé par deux grands éditeurs parisiens; Les fantômes du vieux moulin, dans une nouvelle présentation qui gagnera plus tard un prix à l'Académie de Provence après avoir été sélectionné par celle du Var...
2008 : Après la mort de sa mère, ainsi que de Marie-Louise Bergassoli et de André Durbec, il continue seul un recueil de poésie qu'il montait avec leur aide et publie chez Provence-poésie le premier bouquin de l'association : les méandres de la pensée, en hommage à Mme Bergassoli avec un poème dédié : A mes amis. En parrallèle, il gagne un prix d'honneur à l'Académie de Provence avec le chaperon et monte son recueil de nouvelles Les fleurs du vide édité par Provence-poésie qui gagnera le prix d'honneur l'année suivante. Il remet aux éditions Benevent le manuscrit de Au petit bonheur. Il rejoint les troubaïre de Gémenos ou comme chez Provence-poésie, il devient vice-président.
2009 : Grâce à l'insistance de Denise Biondo et l'aide de Philippe-Auguste Malsheres, Provence-poésie édite son recueil de fables : Affabulations affables que Chris Bernard vient d'ovationner dans sa revue Portique pendant que l'auteur travaille sur le monde magique de l'enfance dédié à sa petite fille et confié à Benevent. Il réunit ensuite treize auteurs autour de lui pour écrire des poèmes sur les quartiers photographiés dans Marseille. Ainsi est né le petit guide poétique des trésors de Marseille. Il compose une conférence sur la poésie méconnue de Brassens et l'exécute plusieurs fois.
Avec Nicole Manday, il envisage un hommage à une série radiophonique : les maîtres du mystère, et ils écrivent les Mages qui paraitra en 2010. Président du jury du concours de poésie de Gémenos, il compose avec Jean-Claude Puletti une chanson pour les troubaïre.
L'image du monde magique de l'enfance est en instance
2010 : Il met sur pied avec Denise Biondo un projet pour réunir les mêmes auteurs sur "les chemins d'Aubagne" concernant toute la région de l'agglo et dans l'intervalle sort un recueil inspiré de ses poutounades, (avalanche de baisers) contes régionaux écrit en hommage à Jean-Claude Rey et à l'association aubagnaise l'olive et l'olivier. Il gagne deux prix d'honneurs ex-eaquo à l'Académie pour les fantômes et pour Vers d'hier et de Demain en attente de publication. Il a fait une conférence-spectacle sur la poésie méconnue de Maupassant et ses nouvelles fantastiques
à Aubagne pour la remise des prix du concours de nouvelles et il prépare une vision féminine de son premier livre ; au seuil de l'inexplicable vu par Nicole Manday.
Un bilan provisoire de treize livres édités en moins de six ans, cinq romans ou recueils en stand-by et près de six cent nouvelles et poèmes confondus en stock ou dans les concours.
2011 : Les évadés du rêve, essai fantastique traité sur les rêves précède Féeries et légendes, recueil de contes écrit avec la petite Marie-Anne, sa petite-fille. Il gagne un prix de contes à Montélimar et consacre une grande partie de l'année aux lectures-spectacles en créant 2011 l'odyssée de la fable, de Esope à Jean Di Fusco, et A nous, contes, des mots ! qui fait la part belle à ses propres contes ( Les naufragés de l'Aïoli et Il était deux fois) en même temps qu'il joue le rôle du diable face au curé de Cucugnan de Daudet. D'autres écrivains venus de l'extérieur se joignent à lui pour ces lectures-spectacles : Guy Feugier, Philippe-Auguste Malsheres et Jean-Claude Beltramo, entre autres.
Les chemins d'Aubagne, recueil de vingt auteurs en hommage à Aubagne et à ses alentours, ouvre l'année 2012 pour lui devant un autre projet à plusieurs en cours : Entre deux eaux permettant, à la manière des concours de nouvelles, de donner leur chance à des nouvelles qui n'avaient pas réussi dans les concours et il groupera autour d'un troubadour douze dames nouvellistes sous le sigle 13 auteurs pour 2013. Son recueil classique : L'heure des rondels et sonnets gagne le grand prix 2012 de l'Académie de Provence pour la Saint-Valentin.(non encore édité) et sa nouvelle un mardi de marché gagne un prix à Sablet tandis que la porte au fond du couloir en gagne un à l'Académie de Provence comme le recueil féeries et légendes.
Allais, vous m'en direz des nouvelles où il éclate sous l'aspect d'Alphonse Allais et Ferra-ragon en hommage à Aragon et à Ferrat présenté par Denise Biondo précèdent une lecture-spectacle en hommage au 7e art en Provence à travers Verneuil, Giono, Pagnol et Carpita programmé à Aubagne pour le 1er décembre 2012.
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