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nouvellespitche

 

Dans la collection de l'Académie de Provence les éditions Bénevent ont édité ce recueil des meilleures nouvelles provençales de Danyel regroupées de manière croissante par rapport au suspense ,ket associées chacune à une citation de Marcel  Pagnol, de drame en drame on arrive à une fin super surprenante, comparant ces aventures au style de Hitchcock ou de Chabrol. La plupart était primée dans des concours régionaux (Au bord du vide 1er prix de la nouvelle allauch 2007) et elles relatent des drames souvent à la limite du fantastique et du policier se déroulant dans le monde de Pagnol. Provence poésie conseille la danseuse et le poète pour rester près de la poèsie corégraphiée par l'auteur, Au bord du vide, un espoir contre alzheimer et l'ombre de l'arbre, un véritable western provençal autour de l'olivier symbolique.
Dans le pitche des éditeurs figure le livre présenté ainsi aux producteurs de cinéma lors des festivals sur une page traduite en anglais (voir ci-dessus) Ce livre a également été présenté sur le podium de l'Odyssée des lecteurs à Martigues en 2008 et est vendu dans les librairies habituelles de l'auteur à Marseille (librairie Maupetit), Aubagne, La Bouilladisse, Martigues, Aix en Provence, La Ciotat... et chez Provence -poésie collection académie de Provence.
Provence-Poésie présentera prochainement des extraits des nouvelles accessibles sur internet et des coordonnées pour ceux qui désireraient se procurer l'ouvrage (valeur librairie 13 euros.


Les éditions Bénevent publient également un roman épisodique écrit par Danyel Camoin relatant les aventures des clients et serveurs d'un café provençal sous le titre au petit bonheur provençal dans la même collection qui vient de paraître pour un prix maxi de 14 euros et dont chaque chapitre pourrait s'apparenter à une nouvelle de Provence de même origine. Imaginez le café de la gare à Aubagne et suivez le récit de chaque client, le livre est en vitrine rue de la République  à la maison de la Presse... et dans les mêmes librairies que les nouvelles ci-dessus. Ajoutons la maison de la Presse à Gemenos.

 

bonheur dedi-aubagne.jpg

 

C'est un petit bonheur, n'est ce pas ?

 

Quand la terre éternua…

           

 

 

Les cigales stridulent dans la campagne dominée par un bouquet de pins, près du vieil arbre où ils se donnaient rendez-vous. Près du vieux village de Rognes, il est toujours là. Il a survécu. Son tronc bosselé domine le relief du paysage qu’un pinceau glissant sur une toile tente d’immortaliser lentement. A son pied, je ramasse un vieux tissu bleu pâle usé accroché à une racine saillante et il cache ses larmes dans le vert de gris de ses rameaux.                               

            L’olivier n’en voulait pas aux jeunes gens de recevoir sur lui les initiales de leur amour à l’instar des platanes, il était même fier de son tronc tailladé qui en faisait leur témoin muet comme pour un mariage secret dont la forêt serait chapelle. Il tendait ses bras feuillus pour les protéger du soleil et des regards indiscrets quand ils s’embrassaient, collés l’un à l’autre. Ni le soleil, ni les regards ne furent pourtant la cause de leur séparation ; le danger se cachait sous leurs pieds : la terre…

 

            Le  vendredi 11 juin 1909, Magali commença une journée semblable aux autres. Jeune et souriante, elle portait un bonnet blanc pour coincer ses cheveux blonds, une chemisette garni de dentelles et une jupe large plissée. Elle avait pris un bain toute nue dans le grand baquet en zinc de la maison parentale du quartier Saint Martin, sur les hauteurs dominantes du village. Elle exhalait le parfum de lavande mélangé à l’odeur fraîche de la savonnette à l’huile d’olive.

Vincent portait un canotier qui abritait ses yeux bleus, un gilet noir avec une montre à chaîne, un pantalon de velours marron et un petit foulard bleu autour du cou. Il habitait la ville mais travaillait pour une ferme des environs : Le plus vite qu’il pouvait, il s’éclipsait avec l’équipement de labour et passait par les terres de l’olivier pour embrasser Magali. Il emportait, pour la route, une bouffée de son parfum qui l’encourageait à commencer une rude journée où la chemise se trempait et se collait sur le dos exposé aux griffes du soleil. Ce jour-là, il lui avait apporté une bague pour pouvoir célébrer leurs fiançailles…

 

Peu après, vers midi, assis avec les ouvriers respectueux du traditionnel pastis, sur la terrasse du bar, il regardait passer la charrette de Janine, une jolie brune amie de Magali, qui avait coiffé ses longs cheveux en chignon sur sa tête et portait une chemisette blanche aux manches amples : elle s’était mariée, quelques semaines auparavant, avec un paysan :  Louis, dit Loule, et lui reprochait d’aller arroser ses champs, la nuit, au lieu de demeurer prés d’elle pour arroser leurs épousailles, mais ce jour-là, il avait promis de rester avec elle pour honorer dignement son contrat et lui montrer comment il voyait une lune de miel ! Vincent en riait dans sa moustache brune sans mot dire. Janine récupérait ses provisions au village pour les ramener au mas.

            Un paysan moins discret interpella la jeune femme en lui criant :

« -Oh ! Nine, ton mari, tu devrais l’attacher à la charrette pour qu’il rentre tôt le soir au lieu de dormir à l’arrosage pour me piquer l’eau de ma luzerne ! Fan de chichourlo ! Moi, si j’avais une femme comme toi, , j’aurais perdu dix kilos, eh !

-Toi, dit une grosse dame vêtue de blanc qui s’épongeait le front en sortant de la boulangerie, tu ferais mieux d’oublier de boire quelques bières pour récupérer les abdominaux du Louis, c(n)’est pas toi qui travaillerais de nuit, peu chère, vaï ! Et toi, biquou, arrête de chanter sinon il va pleuvoir ! Regarde, le ciel est déjà bizarre, on (ne) se croirait plus en juin ! »

Elle venait de s’adresser à un petit garçon qui chantait en tapant sur une casserole, au bord du trottoir, et Janine murmura d’un air triste :

« -J’aimerai bien en avoir un, moi, de petit minot, même s’il piaille dans ma cuisine ! »

 

            Le soir du même jour, Magali et Vincent, main dans la main, constatèrent des phénomènes bizarres. La source s’était tarie ; le ciel s’était effectivement couvert d’une manière étrange ; le chant des cigales s‘était arrêté d’un seul coup et les oliviers paraissaient tristes comme durant un mauvais jour d’hiver ! Après avoir quitté son amoureux, en rentrant à la maison pour en informer sa mère, elle fut étonnée d’entendre les verres en cristal carillonner à l’intérieur du buffet…

 

            Pendant ce temps, non loin de là, à Saint Cannat, où Vincent s’était arrêté sur le chemin du retour pour faire boire son cheval, le vieux papet rentrait en gesticulant parce que sa petite chienne était venue le tirer du Cercle par le bas du pantalon pour le ramener à la maison. Il ignorait encore que l’animal lui sauvait la vie ! Le lendemain, on retirait, des décombres du lieu, les corps de ses amis restés pour une partie de billard et qui figurèrent sur la liste des morts de la petite ville.

 

            La maisonnette du Louis était perdue dans la campagne de Rognes, en haut de la côte, après le grand virage permettant de quitter le village, en allant sur le chemin de Lambesc. Là où d’ordinaire, le soir, régnait le silence des mastabas, Nine n’était pas seule ! Elle était si heureuse d’avoir enfin récupéré son mari pour elle seule qu’elle était prête à céder à tous ses caprices. Aussi, quand il la bascula sur le lit, en la déplumant de ses jupes et cotillons, elle se laissa faire de bon cœur. Le chien pleurait tout seul couché dehors, au travers de la porte. Louis lui cria de se taire ; il ne voulait pas être dérangé !

A plat-ventre, la poitrine enfoncée dans les draps et soulevée, par les mains calleuses du paysan, au niveau des hanches malgré son poids, la pulpeuse brune fermait les yeux… Elle ouvrait bientôt la bouche en gémissant. Il la secouait comme un prunier pour la conduire sur le chemin particulier d’une extase certaine. Quand elle battait des paupières, il aurait pu voir ses yeux presque blancs qui la montraient proche de l’évanouissement ! Cependant, placé derrière elle et affairé à retenir son souffle pour faire durer la communication plus longtemps, il ne voyait que deux jolies rondeurs sursauter sous ses assauts de bélier. Elle se laissait envahir par ce vent de plaisir qui se métamorphosait en tempête… Soudain, elle ressentit un tremblement étrange comme si la ferveur de son mari secouait maintenant toute la maison : la table glissait, les vitres vibraient, le lit reculait ; jamais on n’avait connu une telle ardeur.

            Nine était sûrement la seule que la secousse, ébranlant le village de Rognes tout entier, n’avait pas affolée cette nuit-là : c’était vraiment une sacrée soirée ! Loule se demanda un instant ce qui se passait autour de lui mais depuis qu’il attendait sa nuit de folie, il ne voulait pas interrompre le charme ! Il persévérait malgré les vibrations du mobilier et des vaisseliers chargés d’œuvres de Moustier. Pourtant, il finit par songer qu’il allait mourir en action, quoi que, pensait-il : «  Mourir d’amour, fan de chichourlo, c’est la plus belle façon de partir ! » Il ferma les yeux à son tour et utilisa la vibration pour faciliter son hommage inoubliable s’il en fut… À peine l’orgasme atteint, un pan de mur s’écroula et le lustre se décrocha pour s’écraser au milieu de la pièce. La poussière et le fracas épouvantable ne pouvaient les laisser plus longtemps sereins au bord d’un lit qui tremblotait, comme s’il avait récupéré lui-même la vibration terrestre qui ne les avait pas vraiment troublés tous deux. Un lit conjugal à ciel ouvert dans la campagne sombre nocturne se secouait maintenant comme un vieux réveil à cloches qui se met à sonner. Cela peut couper net la bonne volonté d’un mari bien décidé ; l’inquiétude commença à se glisser sur son visage satisfait de son acte. Heureusement, ils étaient couverts de poussière grise mais rien ne s’était vraiment écroulé directement sur eux. Il prit son épouse, encore vaporeuse, par la main et, sans lui laisser le temps de se rhabiller, il l’entraîna à l’extérieur, sans avoir de porte à ouvrir… Elle joignit les deux mains en signe de prière, les yeux ronds comme des boules de billard, regardant sa maison qui versait son couvre-chef sur le sol en crachant un cadre de fenêtre comme on dénoyaute une olive.

            Elle mit un temps avant de réaliser qu’elle était toute nue au milieu des champs, les pieds dans la terre meuble vibrante… Elle s’entendait encore dire ;

« Coquin de sort ! Quelle énergie ! Je ne t’avais jamais vu comme cela, c’est pas dieu possible, mon amour ! »

Louis, plus inquiet, regardait autour de lui, en remontant son pantalon large et en bouclant son ceinturon. Le plus gros de la catastrophe semblait être passé. La terre paraissait s’être calmée presque en même temps que lui. Il dut raconter cette anecdote dans les bars, plus tard, quand sa demeure fut remise en état, car dans les années de guerre qui suivirent, nombreux furent ceux qui la contaient à la veillée au coin de la cheminée, chacun modifiant sa version plus ou moins libidineuse ou comique. Le rire étant quelquefois la meilleure façon de réagir contre le drame.

 

            Les autres aussi avaient été surpris vers 21 heures, certains encore debout, d’autres déjà au creux du lit. Tous jaillirent par les portes et les baies en toute hâte ! Ils étaient poursuivis par un sinistre fracas de murailles en chute libre qui s’éparpillaient au sol derrière eux, courant au devant d’eux, épouvantés, craignant d’être avalés par une soudaine fissure qui pouvait s’ouvrir juste sous leur pas. Des enfants en pleurs blottis contre leurs mères à demi habillées près de personnes plus âgées en chemise ou bonnet de nuit. Pieds nus dans la rocaille et les éclats de vitrage, ils regardaient apparaître de temps en temps des hommes armés de falots qui questionnaient en cherchant leurs épouses ou leurs filles. Une nuit horrible, contraste frappant de cette terre de Provence fertile et souriante chantée par les poètes, semblait rejeter ses enfants au rang de clochards, de parias ou de nomades, dans cette pénombre dépourvue d’étoile d’espoir.

            Le matin venu, ce n’était point de la neige que les militaires écartaient et repoussaient du centre des rues mais bien des gravats et des pierres de bâtiments écroulés. Ils dégageaient un passage en formant une sorte de sentier au milieu des éboulis qui laissait apparaître une parcelle de la rue submergée. Ils délivraient ainsi les pauvres gens qui avaient pu sauvegarder un zeste d’habitat tenant encore debout. Pour les autres, la préfecture avait fait installer des tentes d’hébergement en attendant mieux. Le village de Rognes compta et lista quatorze victimes dont un enfant de trois ans.

            Vincent avait été épargné par la secousse nocturne mais, inquiet pour Magali, dès qu’il put lancer son cheval sur la route, il partit et rejoignit Rognes. Le matin, justement, il questionnait le lieutenant du  61eme, commandant l’opération de déblaiement qui évacuait les morts et secourait les blessés, pour savoir si Magali était parmi eux. Il ne la trouvait pas parmi les sinistrés. Il avança vers le pâté de maison de son quartier. L’officier lui déconseilla de s’y aventurer : les maisons en hauteur, fortement secouées, risquaient de provoquer des chutes de pierres ou des éboulements. Mais Vincent n’entendait pas ; à vingt ans, on écoute son cœur et son courage. Il écartait d’énormes blocs qui barraient le passage en criant ; il appelait…

C’est là qu’apparut la Destinée, dame troublante et inconnue qui n’intervient que par surprise, de façon imparable ! Un mur s’écroula sur lui avant qu’on ne puisse intervenir pour dégager Magali de la cave où elle était ensevelie avec ses parents. La chute du bâti sur l’entrée les avait poussés au sous-sol ! Quand elle sortit, elle courut vers le corps sans vie de son bien-aimé : une tâche rouge avait envahi son visage tel un coquelicot fleurissant sur son âme… Elle l’embrassa pour la dernière fois. Vincent n’a jamais figuré sur la liste des morts du village car c’était un étranger de la ville : son corps fut évacué par les militaires et ne participa pas à la cérémonie funèbre locale.

 

Magali n’a jamais oublié. Elle a frissonné encore, tant d’années après, le cœur blessé. Sous le regard affectueux de l’olivier. Il lui a semblé présent… Elle a senti son souffle, ses battements de cœur accélérés d’avoir couru pour la rejoindre ! Ses yeux bleus ont brillé entre les rameaux qui auraient dû décorer son front comme celui d’un coureur olympique. Pour elle, il n’est pas mort dans ce tremblement, il s’est immortalisé ! Son amour ne s’est pas ridé comme celui les autres…

À présent, tout a changé… Le village a repris ses droits, invaincu, renaissant de ses cendres. Il s’est développé. Des constructions amènent l’eau en tranchées et l’éclairage électrique sur poteaux au cœur des campagnes !

 

Nine aussi est restée seule depuis longtemps : le Louis n’est pas revenu de la guerre de 1914-18 et elle a élevé ses enfants seule… Elle n’a pas eu beaucoup de temps pour profiter de son mariage mais une nuit s’est gravée dans sa mémoire !  L’âge l’a vaincue comme Magali, elle s’est voûtée et ne marchait même plus. Quelques jours à peine sont passés depuis sa mort, elle est tombée inerte sur deux marches d’escalier, elle qui avait résisté au séisme !

 

Il ne reste presque plus personne parmi ceux qui ont vécu ce vendredi maudit. Peu à peu, on oublie qu’on n’est que des humains et que la terre quelquefois éternue… Tant de gens sont morts par les deux guerres… Maintenant, les jeunes qui se grisent de vitesse sur ce ruban gris de bitume créent pour les parents un nouveau cauchemar qu’on appelle la route.

 

Presque centenaire, Magali a tiré de sa poche de tablier, un grand tissu bleu : le foulard de Vincent ! Elle l’a ressorti des archives parce que ce jour ne pouvait être comme les autres ! La terre même si elle recommence à trembler,- ce qu’elle attendait depuis longtemps pour que la Camarde viennent la faucher à son tour, comme un épi de blé,- n’a pu être responsable de son départ !  Maintenant, Monsieur Tazieff et les autres sachant comment éviter et amoindrir ces catastrophes, l’impact de 1909 n’aura pas de successeur équivalent ! Il paraît que les couches des sols ramènent une secousse tous les mille ans, la prochaine sera peut-être autour de 2009… D’ici là, les hommes auront trouvé une parade et stabilisé les colères célestes qui déchaînent de nouvelles intempéries par absorption de carbone. Ils sauront mieux se protéger…

Elle pouvait donc faire confiance à leur bon sens et partir tranquille !

Elle est allée le rejoindre, là-haut sur une étoile ; il y avait si longtemps qu’il l’attendait ! Elle a vécu avec l’habitude qu’il avait d’avaler une cuillère d’huile d’olive vierge tous les matins à jeun pour éviter le cholestérol. Ce matin, elle n’a pas bu l’élixir : elle a décidé de ne plus se soigner et de ne plus attendre ! Le 11 juin 1999, un anniversaire !

Avec la complicité du plus vieil arbre, elle est restée en inertie, Elle a fermé les yeux et serré le foulard dans sa main, elle l’avait pris sur lui le jour où ils l’ont emporté ; il la cherchait dans l’éboulis avec ce tissu autour du cou ; elle en a essuyé ses larmes : c’est le lien, la communication et elle n’a pas besoin d’un téléphone…Son visage s’est calmé et ses rides se sont effacées… Le lendemain quand on a découvert son corps sans vie, son âme avait certainement rejoint son bien aimé. A son âge, il suffit de peu pour s’en aller, la lassitude, la volonté, la décision…

Elle est partie ! Elle a lâché le foulard. L’arbre soulève deux bras vers le ciel. Il a appelé deux oiseaux pour chanter l’oraison funèbre mais par un piaillement gai parce que, maintenant, elle est heureuse : elle l’a retrouvé ! L’olivier bombe le torse : il portait depuis des années leurs initiales réunies ! C’est ainsi qu’il raconte leur histoire à ceux qui ont encore l’oreille assez fine pour la prêter aux arbres.

 

Tout en regardant les toitures qui s’enchevêtrent devant moi, je range mon pinceau et ma palette. Je sors du tableau que je viens de peindre comme on referme une porte en tremblant d’émotion. Le relief de mes couleurs déposées sur la toile éclabousse cet endroit magnifique où je me suis noyé un instant dans cette aventure.

Face à moi, il ne reste de cette époque que l’arbre indestructible qui veille sur le nouveau village. Avant de partir, je dépose les restes du foulard de Vincent entre ses branches tout près de son cœur.

           

 

 

Danyel Camoin

Cette nouvelle est sortie quatrième au classement du grand prix des médiathèques du var janvier 2009

  tremble lambesc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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