Ecrire
Ecrire. Griffonner des signes mystérieux
dont l'homme conviendra en toute certitude
-dans le désert de ses mirages;
Parer d'un souffle pur les miasmes arsénieux
quand la raison se pend au fil de l'habitude
-sur de concupiscents rivages.
Alice Hugo (extrait de Ecrire publié dans Mosaïque par
l'Académie de Provence:
retrouvez Alice Hugo dans son formidable site poétique: les mots pour le dire.)
Le répertoire des coups de coeur comprend aussi :
C'était hier et J'ai pris les ailes de la pluie de Marie-Louise Bergassoli
Mon petit coeur de musique de Christiane Pot
Le roi des Gonds de Claude Lévy
Cent papiers de Michelle Garnier
Le canotier de Alice Hugo ('publié dans l'article : Alice et le canotier)
Terre brûlée de Janine Ravel
Ode Citadine de Denise Biondo
Quatrain pour Zorra de Geneviève Casaburi
Les extraits
Un coeur de Rose de Mireille
Talotti-Miau Au premier rendez-vous de Christiane Pot
Dans mon jardin vit une
rose
Etait-ce la musique
Avec un coeur qui bat, qui
bat...
Ou le gâteau des rois?
Elle veut dire quelque
chose,
C'était toi, c'était moi
Mais nul n'écoute son
débat.
Et bien sûr ce fut nous
Dans un moment magique
Tôt le matin coulent des
larmes
Au premier rendez-vous.
Sur des pétales de taffetas.
Dès qu'on lui parle de ses
charmes,
On était dans ta chambre
Elle se plaint de son état
: Ta
main sur mon genou,
Instant
tout doux tout doux
On ne vient voir que sa
corolle,
Et bien sûr ce fut nous
Sa robe rose, sa
beauté,
On s'est laissé surprendre
Puis sans un mot, ni
protocole,
Au premier rendez-vous.
Dans un panier se fait jeter.
Voulez-vous la suite: commentaires
Coup de Chapeau à Alice :
Quelquefois la magie des mots fait se rencontrer deux mages. Et si la muse est le poète, voilà que le poète s'amuse et que les répliques fusent, ainsi le canotier d'Alice rencontre un écho et
pourquoi pas un coup de Chapeau !
article de Nicole Manday
Le canotier, c'est presque du Brassens, ce ne pouvait que plaire à son fan conférencier. Et le troubadour vient
jouer dans la cour d'Alice qui grandit portée par la beauté de ses vers.
Avez-vous gardé votre
âme d'enfant ?
Alice Hugo et Danyel Camoin à la remise des prix de Pp 2011
Duo sur Le guetteur de Chimères d'Alice Hugo
Alice remporte le grand prix de la ville de Sète
article de Frank Zorra
Au coeur d'un concours ou d'un spectacle et à la lecture d'une fable, le petit fabuliste qu'est Danyel (voir affabulations dans la liste des pages) ne pouvait qu'avoir envie de faire
connaître celle du hérisson à ses amis; cette fable est donc publiée par Provence Poésie dans les coups de coeur de Danyel auprès des poèmes de
Christiane et Mireille, mais ceux qui sont intéressés peuvent la trouver parmi d'autres en rejoignant le site enchanté d'Alice : des mots pour le dire.
Taper Alice Hugo dans Google et pénétrez dans le cite enchanté...
Danyel a écrit récemment un poème réponse publié ci-dessous ; avec le canotier. Après avoir rencontré le chaperon qui a grandi, l'auteur rencontrera-t-il Alice au
pays des merveilles ?
Extraits de la réponse de Danyel : coup de canotier
Moi qui n'ai jamais pu couvrir ma tête
Sous ce couvre-chef j'aurais fait la fête.
J'eusse aimé une fois, une fois seulement,
Sentir sur mon front ce courant aimant...
Sans détour, souffrez que parfois je puisse
Vêtir ma pensée à ces vers d'Alice
Et lui adresser, sans un oripeau,
Un véritable grand coup de chapeau !
Quand la muse est déjà un poète, le poète devient un troubadour...
De Alice Hugo
Je n'ai que faire des promesses
Qui fragilisent les saisons
Et vos beaux discours, vos caresses,
Ne sont pour moi que vils poisons !
Ah ! Prenez garde que vos fesses
Ne goutte au feu des tisons.
Je n'ai que faire des promesses
Qui fragilisent les saisons.
N'espérez plus en mes faiblesses
Que vous sublimez de visons
Vos serments sont des forteresses,
Moi qui déteste les prisons
Je n'ai que faire des promesses.
Réponse de Danyel Camoin en rondel
Je ne ferai pas de promesse
Et n'ouvrirai pas ma maison.
Comme à la Diane chasseresse
Je vénérerais la toison.
O ma divine pécheresse.
Je rapprocherai l'horizon.
Je ne ferai pas de promesse
Et n'ouvrirai pas ma maison.
Je sais que ma grande faiblesse
C’est de rallumer un tison
Mais sur la vague enchanteresse,
Au tremblement de ma raison
Je ne ferai pas de promesse.
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De Frank Zorra : La grande porte des mots
À la recherche du meilleur mot,
Le poète devient un marmot.
Ici, le rêve règne en maître,
Cueillant des lettres au kilomètre,
Et le soleil plonge pour renaître...
Hiver, retire la blanche cape !
Une herbe a déjà trouvé ta nappe.
Gagnons le printemps des vieux hameaux,
Ouvrons la porte aux vers nouveaux.
C'est un acrostiche en hommage à Alice Hugo