Douze poètes, dont le président de l'Académie de Provence, ont participé à cette oeuvre humble et sympathique.
Autour de Danyel, les textes présentant les différents quartiers se sont placés face aux vues de la cité et les photographies, prises par Denise Biondo et Jacques Mouton
(du comité du vieux Marseille ), sont à l'honneur révélant des endroits méconnus comme le bunker de Von Hanstein et reflétant le passé de la ville avec le chateau d'If et les endroits
conseillés aux visiteurs y apportant un parfum de poésie auquel participent
Nicole Manday et Denise Biondo.
Les autres par ordre alphabétique : Roger Blanc, président de l'Académie de Provence, Albert Borelli, Pierre Boyer,
Jean-Claude Colay, Jean DiFusco, Sonia Kitaeff, Claude Lévy, Philippe-Auguste Malsheres (qui participe également aux affabulations affables 2009), Josette Pons et Janine
Ravel, académiciennes, et Mireille Talotti-Miau. Tous, montrent leur talent pour présenter un ou plusieurs quartiers de la ville avec passion poétique.
Provence poésie invite tous lecteurs de la région à venir feuilleter ce petit guide sur les stands de Provence-poésie comme le 18 décembre à la Mdva d'Aubagne...
Deux dames pour illustrer Notre Dame :
Les académiciennes de Provence Janine Ravel et Mireille Talotti-Miau vous entraînent vers Notre Dame (extraits du petit guide des trésors de Marseille préfacé par Jean-Claude Gaudin : le livre était le 4 Septembre sur le cours Leydet aux écrivains en Provence de Fuveau présenté par le concepteur, et par huit des auteurs lors de "la parole est à la plume" le 18 décembre et d'autres manifestations suivront autour de lui)
Un clin d'oeil à une sommité de Marseille.
Article Frank Zorra
Du port, on l’aperçoit se dorant au soleil,
Pour ma mère pèlerinage sans pareil,
Notre-Dame de là-haut méritait bien deux hôtesses
Pour la présenter, chacune en sa finesse,
Laissons-nous donc bercer par la magie légère des mots
De Mireille ou Janine flottant vers ce hameau…
(Danyel Camoin)
Quartier du Roucas-Blanc…
Sur ton beau rocher blanc, en songeant, je m’assieds : Notre-Dame, adorée, aujourd’hui, je suis fière De l’honneur qui m’est fait d’être née à tes pieds, De ce que mon logis soit bâti sur ta pierre. Que de beaux jours passés que rien ne peut ternir En ce lieu lumineux que la Vierge surveille ! De mon quartier natal, j’aime à me souvenir : Colline de la Garde, emblème de Marseille. Ton chemin d’escaliers se gravit sans souliers Pour des vœux exaucés, quelque espoir, une dette, Et tous les étrangers, se comptant par milliers, Se disputent le droit de monter sur ta tête. Qu’ils soient juifs ou chrétiens, musulmans ou bien autres, De toi, la Bonne Mère, ils quêtent protection, Et ce panorama que du ciel tu leur montres, À coup sûr réunit toutes les religions.
Texte de Mireille TALOTTI-MIAU
de l'Académie de Provence
De l’or dans le bleu du ciel…
Marseille, la grande, vibre à tes pieds. Pour leurs hommes partis en mer ou à la guerre, Mères, femmes et fiancées, devant toi : Oh ! Belle dame ! Viennent pieusement se prosterner. Amoureux d’un jour où amants de toujours, Ivres de promesses, ont dans leurs yeux la rassurante Flamme qu’ils offrent à ton autel, et en retour Demandent ton aide à genoux. Que l’on soit croyant ou pas, tu es en silence celle Que l’on implore ; belle dame vêtue d’or et d’amour, Tu nous gardes, En la nuit peu rassurante où rôdent les loups. Dans sa lumière, dors tranquille… Marseille ! Texte de Janine RAVEL de l’Académie de Provence