Jacky, partenaire et ami, au sein de l'association, disparu en janvier.
Provence-poésie consacrait le 17 janvier 2020 une minute de silence pour Jacky. au cours du tour de table qui précédait le partage de la galette des rois de l'association. Jacky, fidèle partenaire s'est souvent illustré au cours de nos lectures-spectacles, seul ou en duo, quelquefois déguisé mais toujours amical.
Patrick Leidet déclamait un poème adressé à Jacky qui faisait écho aux paroles du président avant qu'Edouard ne lance la chanson : Quand il est mort le poète.
Encore un, de nos amis et partenaires, disparu : notre Zorro !
Il rejoint dans la liste : Joseph Lévonian, Francis Triay, Jean di Fusco, les absents de l'association et avec eux : André Durbec, Marie-Louise Bergassoli, Eloyse Blouet, des grands noms de la poésie environnante.
Mais il n'est, hélas, pas le seul en ce début d'année, Provence-poésie fait un retour arrière sur un remarquable président d'association, celui de l'Olive et l'Olivier qui nous donna, au début de notre expansion, une ouverture de stand pour étaler nos livres sur le centre d'Aubagne, Jean DAOU fut aussi un de nos premiers membres du jury de concours en 2011 et nous lui adressons un adieu chaleureux au bout de ses derniers moments difficiles. (Obsèques à Aix en Provence, cimetière St Pierre le vendredi 31 janvier à 10 heures)
(Article en cours... Voir Photos.)
Jean DAOU, président de l'Olive et l'Olivier et jury de Provence-poésie, disparu en janvier 2020
JACKI
Je me souviens de toi, qui venais de Bretagne
Sur des airs de binious que la mer accompagne
D’un pays où les hommes ont de beaux chapeaux ronds
Où les coiffes des femmes résistent aux chaperons
Les amarres rompues de Quimper, Vannes ou Brest
Te promettent l’exil pour le ciel du Sud-Est
Et notre terre aride endormie sous le thym
Peut-être t’a séduit pour changer de destin
Contre vents et marées sur une barque folle
Poussé par les embruns, pour une farandole
Tu es venu vers nous en ce pays d’Aubagne
Au pied du Garlaban où chante la campagne
Tout le monde resonge à tes pas sur la piste
Car te voilà parti, laissant tes amis tristes
Je sais maintenant que tes regards et tes gestes
S’écriront dans le temps de la vie qui nous reste
De tes pluies incessantes aux tendres calissons
Du soleil effacé aux douces floraisons
Passent ainsi les jours gris qu’au vent mauvais je jette
Pour te garder les vers de mon ami poète...
Dieu fasse que ma complainte aille tambour battant
Te parler de la pluie, te parler du gros temps
Patrick Janvier 2020