Les projecteurs montages de scènes d'après les textes du livre : Sans Blague et ceux interprétés par Joseph Lévonian au Théâtre
Ils sont venus pour l'hommage à Joseph soit en spectateurs soit pour participer et quelques auteurs ont dédicacé.
C'était le 19 mars : peut-être de là-haut Joseph a-t-il assisté à sa fête (Saint-Joseph) en musique et texte : Denise Biondo a animé un nouveau spectacle de lecture théâtrales où Jean-Claude Colay et Danyel Camoin (en curé) parmi une quinzaine de participants ont rendu en direct un vibrant hommage de textes, applaudi par le public, avant que Michel Isard, Edouard, Alain et Jean-Paul ne déclenche pour lui musique et chants.
Quelques auteurs présentés par Danyel ont dédicacé à plusieurs reprises, payés en partie par des bons d'achat de l'association : plus de 100 euros de bons ont été remboursés.
Flora Del Sol et Paul Di Giovanni étaient plébiscités auprès de Joëlle Foin, Joëlle Solari remplacée par Geneviève Casaburi.
Jean-André Margossian et Yves Ravel Gagnants du tirage au sort.
Rendez-vous le 18 juin pour un hommage semblable au regretté Francis Triay avec des textes et des chants de Jean Ferrat.
Article FZ
Photos Yves Ravel
Extrait de la lecture-spectacle en hommage à Joseph :
Hier encore, j’avais deux amis, comme dirait Eddy
Le premier s’appelait Francis, on en reparlera en juin
Hier encore, j’avais deux amis
Et l’autre s’appelait Joseph !
Avec le temps...
Avec le temps va tout s'en va
On oublie le visag' et l'on oublie… la voix
Le cœur quand ça bat plus c'est pas la pein' d'aller
Chercher plus loin, faut laisser fair' et c'est très bien
Avec le temps...
Alain continue en musique le générique : avec le temps (musique uniquement)
Danyel et Denise, le metteur en scène et la vedette, récitent à deux le texte de Joseph sans aller jusqu’au bout …
Moi, Joseph, je suis un projecteur !
De ma belle carcasse de fer
Ou bien noire ou bien grise
Jaillit le jour, jaillit l’étoile… Qui me grise.
Moi, Joseph, je suis un projecteur !
De ma belle carcasse de fer
Ou bien noire ou bien grise
Jaillit le jour, jaillit l’étoile… Qui me grise.
Moi, je suis la lumière de l’aube, froide…
Moi, je suis la clarté du soir, chaude…
Et sur le décor
Nous dessinons des reflets d’or
Voulez-vous du bleu nuit que je cache?
Du rose ambré, du vert pistache ?
Il ne faut pas vous alarmer
Il suffit de nous allumer !
Alors, acteurs, sous nos carcasses de fer
Venez recevoir nos douches de lumière ! (arrêt )
Interprétation : Denise et Danyel
Musique : les comédiens d’Aznavour par Alain (extrait sans chanter))
A la fin d'une série de scènes...
Le metteur en scène vêtu en curé réapparaît sur le plateau…
Dédié à Joseph : le curé (de Danyel Camoin)
- Et où vas-tu habillé ainsi ?
- Beh ! Je répète pour le curé de Cucugnan !
- C’était le rôle de Joseph, tu trouves que tu lui ressembles ?
- Ben, avec un oreiller pour faire un peu plus de ventre…
-Joseph avait un oreiller ?
-Ah ! non, justement, quant il entrait en scène il disait ne pas en avoir besoin !
Mais je ne suis pas Joseph…
- Alors ?
- On est là pour son hommage, non ?
- Ouais, mais ton sourire n’est pas de circonstance…
- C’est ce que Verneuil avait dit à Joseph sur le tournage de Mayrig !
- Henri Verneuil ?
- Oui, Joseph était un figurant et nous rappelait souvent qu’il avait dansé avec Claudia Cardinale sur ce tournage, seulement pour les réfugiés arméniens, le sourire était de trop !
- Evidemment mais Joseph était un bon vivant… et il faisait rire !
- Il suffisait qu’il apparaisse : un charisme à la Fernandel !
- Que tu n’as pas, toi ! Et s’il était là maintenant… qu’est-ce que tu lui dirais ?
- Je lui dirais en espérant qu’il nous entend de là-haut :
Tu aurais pu, mon vieux Joseph
Rentrer chez toi
Encore un’fois
Disons que c’est fatalité…
Si l’on pleure notr’ amitié.
Voilà c'que c'est, mon vieux Joseph
Que d’avoir pris habitude
De ton sourire parmi nous
Ton absence nous est rude,
Ton départ a creusé un trou…
Musique : Joseph de G. Moustaki par Alain
Interprètes : Jean- Claude et Danyel en curé
Retour du metteur en scène et de sa vedette
Final : A Joseph :
Pour Joseph, nous sommes des projecteurs !
Et savez-vous que longtemps après le spectacle
Nous vivons encore dans le silence du théâtre ?
Ecoutez-nous. Je craque longtemps…
Je grince en me refroidissant.
Et ce soir, si nous sommes saltimbanques
(ensemble) C’est pour dire à Joseph, qu’il nous manque.
Et nous vous remercions tous de votre participation…
Salut final Denise et Danyel
suivi du générique Avec le temps par Alain
Et de l’appel des partenaires pour saluer le public...