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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 14:04

     Provence-poésie vous annonce les deux prochaines grandes dédicaces de l'hiver :

Les fantômes de Marseille seront non seulement sur les tables du carré des écrivains mais en plus le comité du vieux Marseille les présente au prix des marseillais, nous venons de fournir au jury des exemplaires supplémentaires.ch-d-if-fichier.jpgles-fantomes-pub.jpg

Nous vous invitons à retrouver Geneviève Casaburi sur les stands le 15 novembre dès 14heures au centre Bourse à Marseille.

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Les conteurs seront à l'honneur le 13 décembre dès 9 heures librairie Thiéblemont le 13 décembre pour dédicacer vos cadeaux de noël ; Michel Isard et les contes de sa Provence D'hier et Danyel Camoin et ses contes marseillais du Garlaban vous donnent également rendez-vous au carré des écrivains où ils seront aussi.

affiche-decembre-13.jpg

 

 

 

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C'était samedi après-midi 24 mai 2014 que les fantômes apparaissaient chez Cultura La Valentine avant de revenir peut-être vers Cultura Aubagne.  

Outre le livre en lancement Frank Zorra présentait aussi Au seuil de l'inexplicable et Je suis né à Marseille les oeuvres de ses débuts et Geneviève Casaburi Histoires de Savoir, Il était une fois et Les âmes Blanches.

 

2014-05-24-16.50.00.jpg

 

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En remerciement à un article de Guillaume Descours dans la Provence, Pp éditions publie celui-ci avec la photo de deux des auteurs auprès de Jean-Marc Thiéblemont, libraire génial de la région qui offre aux auteurs régionaux un moyen d'expression que d'autres libraires ne donnent pas aux alentours.

Merci à la librairie et au journal !

dedicace-des-fantomes.jpg

Trois auteurs de Provence-Poésie dans un polar fantastique et historique à la fois en attendant la parution d'un papillon sur l'épaule du vent qui groupe quinze nouvellistes dont le talent est à révéler autour de Frank Zorra.

Le tir groupé est devenu la particularité de l'association Provence-poésie qui présentait aissi en juin dans le spectacle : les poètes que chantait Brassens une lecture inter-association en groupant les représentants de plusieurs associations et notamment : Passeport pour la poésie (Guy Feugier) Le club des poètes Castéropoulos (Jehan Armagnac) Provence-Poésie (Danyel Camoin) et l'organisateur de coeur de poètes (Philippe-Auguste Malsheres) autour de la théâtrale Alice Hugo et de l'auteur-interprète de l'Académie de Provence ; Michel Isard.

 

Et la vedette des fantômes de Marseille arrivés trop tard pour être présentés au carré des écrivains cette année c'est tout de même Marseille en 1881. 792px-Marseille_-_Quai_de_la_Joliette.jpg

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Et la gare St Charles à l'époque sans ses escaliers.

 

 

Les fantômes de Marseille...

Le nouveau livre à plusieurs auteurs de Pp éditions

groupe à son générique

trois auteurs de nouvelles reconvertis dans le style roman :

Geneviève Casaburi, de plus en plus à l'aise dans cette sorte de polar sanglant qui glisse entre le fantastique et l'historique, domine cette distribution,

auprès d'elle un Frank Zorra égal à lui-même, fier de sa récompense aux Apollons d'or et de l'édition de son recueil à Lyon (par Baudelaire)

qui chasse ici un drôle de criminel entre les deux époques qui décrivent Marseille en vedette,

Joëlle Behez, nouvelliste érotique, ici conseillère et historienne, trace quelques lignes auprès des décorations d'époque de Denise Biondo et de l'élément vérité de base autorisé par Miette Ripert...

le tout contrôlé et mis en page par Gaël Angélis, Isabelle George et Danyel Camoin.

Un travail d'équipe...

Un livre qui obtient déjà son petit succès sur un galop d'essai : son lancement à la librairie Thiéblemont semble prometteur...

en attendant son passage à CULTURA La Valentine le 24 mai 2014.

Voici ci-dessous les révélations de Frank Zorra sur ...

L'origine des Fantômes...

Impasse de l'Arlésienne, un nom bien étrange qui évoque déjà une absente. Déjà dans le texte de Daudet, on attend, on espère, l'héroïne !

Et puis, me voilà par hasard dans ce lieu. Ce n'est pas la première fois qu'au cours d'une enquête je me suis trouvé dans une impasse... Mais pas celle-ci.

Ainsi, ce jour, au cours d'une filature, je me suis trompé de rue... Si David Vincent avait découvert les envahisseurs simplement en cherchant un raccourci qu'il n'avait jamais trouvé, moi, pauvre détective ! Je venais de rencontrer des fantômes en poursuivant un individu qui s'était volatilisé.

Dans le quinzième arrondissement, un vieux parc d'attractions, un projet qui n'a pas vraiment abouti. Une artiste. Miette Ripert, plasticienne marseillaise, s'est réfugiée dans la Drôme, suivant le journal La Provence. Pourquoi ? À cause de cet incroyable gâchis que l'on découvre, comme moi, au détour d'une erreur, impasse de l'Arlésienne. Ce jardin sculpté en microcosme, la victoire de la nature débordant la ville, n'a même jamais été inauguré ; il sera définitivement condamné. Le site a été placé sous la responsabilité de la mairie de secteur qui assure la sécurisation. Au bout de dix-huit ans de travail, Miette a fini par jeter l'éponge. Tout cela pour rien !

Un peu essoufflé, je me suis assis sur une vague... Il n'y a pas de quoi rire, il s'agit d'une vague sculptée, oeuvre appuyée sur l'artiste japonais Hokusaï et ces vagues, peu à peu, ont noyé le parc dans la poussière et l'isolement, parmi les graffitis et les vitrines brisées.

Machinalement, j'ai regardé ma montre. J'ai été stupéfait ; elle était arrêtée à l'heure exacte où j'avais mis le pied dans le parc...

Et je sentais autour de moi un tourbillon de vide. Au-dessus de ma tête des nuages gris avaient caché le soleil… J'étais aspiré dans une fraîcheur étrange apparentée dans mon esprit à celle d'un tombeau.

Et si l'on réfléchit bien, c'en était un ! Le tombeau d'un projet, d'une idée, d'un travail...

Le temps semblait s'être arrêté sur ce parc à nul autre pareil. Toboggan, tunnel en mosaïque, volutes, cavernes fantasques ; un jardin extraordinaire...

J'ai foulé cet endroit, j'ai piétiné ce genre d’utopie chère à Paul Carpita montrée dans son dernier film. Bien sûr, pas de homard et point de sourire. Les regrets de l'organisateur devaient chevaucher la vague...ou pire !

Deux yeux se sont alors braqués sur moi, verts et froids, soupçonneux, hésitant à sortir leurs griffes rétractiles ou à s’enfuir en remuant la queue.

Mais même les yeux fermés et le félin parti, dans cet endroit j'ai senti une plus grande présence autour de moi, cette présence glaciale... Des fantômes sans doute qui venaient peupler l’étendue à l’abandon que Miette Ripert avait dû créer sans le vouloir en mettant en chantier cette oeuvre gigantesque, un chef-d'oeuvre amputé par le temps, les nouvelles règles de sécurité, les défauts de budget, oeuvre qui s'appuyait sur le parc des Fabrettes devenu lui-même un spectre... Un fantôme de Marseille : hante-t-il la commune ? Certains le jugeant tel un chef-d'oeuvre et d'autres comme une horreur. Horrible ! Les fantômes laissent un frisson dans mon dos à l'instar des films d'horreur. Mais l'horreur est humaine, a dit Coluche.

Ce n'est pas ce parc qui en est une en soi, c'est ce qu'on en fait, n'est-ce pas ?

L'épopée avait vu le jour sous M.Gaston Defferre, quel maire fera raser ce lieu où vivent maintenant les greffiers sauvages. Georges Brassens en aurait fait une chanson, sans doute, lui qui adorait les chats. Mais je ne suis pas sûr qu'un écrit vain pourra lui octroyer quelques mots audibles ou rassurants gravés sur le parchemin. Devant cet incroyable gâchis, je comprends la peine de cette artiste partie noyer son désespoir en milieu rural. Elle est devenue pour cette impasse... L'Arlésienne, elle-même ! Pauvre Miette ! Son oeuvre s'émiette sur l'épaule du temps. Les revenants auxquels je pense aurait pu, dans leur époque, écrire des lignes merveilleuses en traversant le tunnel en mosaïque. Ceux-là sont des immortels, ils n'ont pas droit au repos éternel : on les réveille en fouillant leurs pages comme j'ai animé ce parc, quelques instants, en foulant son herbe. Ces fantômes que je ne nommerai pas ont laissé trace de leur passage dans Marseille et, là, j'ai l'impression qu'ils m'ont parlé, qu'ils ont effleuré ma joue de leurs doigts froids en me suggérant d'écrire...

Vous pouvez les voir, les imaginer au travers des lignes qui vont suivre, tels que je les ai inspirés aux auteurs de ce roman, à la fois policier, fantastique et historique.

À vous de les rencontrer...

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commentaires

Z
j'essaie de contacter Frank Zorra. Pouvez vous me donner une adresse ou un e.mail ou tel.<br /> Merci
Répondre
P
mail : pp.zorra@yahoo.fr<br /> vous pouvez aussi le contacter par l'association Provence-poésie éditions

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