C'était le 3 mai que Pp accueillait à la maison de la vie associative à partir de 17h15 les adhérents et les lauréats
du troisième concours interne de l'association : les premiers étant pour ces concours le jury des autres.
Les lauréats du concours sur le thème de probabilité de fin d'un monde où ils devaient inclure la phrase-vers de Marie-Louise Bergassoli : ce doux frémissement que partageaient nos âmes, lisaient leur oeuvre face aux adhérents.
Le gagnant recevait la coupe de Pp, la médaille, le diplôme et le stylo Provence-poésie, accompagnés d'un livre et spécialement cette année d'un bon d'achat de 50 euros dans le catalogue, laissé par un candidat du concours national.
Après la remise du prix, les poètes étaient invités à un tour de table où chacun pouvait lire le texte qu'il souhaitait, en évitant de faire trop long, en attendant le moment du verre de l'amitié où l'association offre toujours la kiche accompagnée par l'apport volontaire des adhérents.
Francis Triay et Denise Roman y étaient trés remarqués ainsi que Joseph Lévonian.
Conviés en inter association Michel Isard, de l'Académie de Provence et notre ami Edouard participaient.
Monique Morucci présidait le jury.
Une nouveauté dans le réglement à partir de cette année, les lauréats qui ne lisent pas leur texte seront décalés d'un point sur le vote et c'est le lauréat présent qui aura toujours priorité en cas d'égalité de points avec un absent.
En liste pour le prix restaient les lauréats suivants :
Gaël Angélis, Sara Beaulieu, Laure Bolatre, Geneviève Casaburi, Jeanne Champel-Grenier, Joëlle Foin, Jean-Marc Gendrault, Rose-Marie Palun, Janine Ravel, Zaven Sarafian
et succèdant à Michèle Durand et à Louis Moulet...
C'est Janine Ravel qui remportait devant Geneviève Casaburi, toutes deux largement plus nommées que les autres.
Cette réunion est aussi une réunion d'infos ouverte à l'inter-association et une possibilité pour certains adhérents de nous faire goûter à leur cuisine puisqu'ils peuvent apporter le complément qu'il désirent.
Article FZ
Année précédente___________________________________________
C'est le 11 mai 2012 vers 17 heures que les adhérents de Provence-poésie se retrouvaient pour juger et couronner le gagnant du concours interne 2012. "Et je marche vivant dans mon rêve étoilé" c'est la phrase qu'il fallait incorporer au texte sur le thème des péchés capitaux. Concours ouvert du 27 janvier au 27 avril réservé aux adhérents.
Malheureusement, la gagnante absente n'est pas sur la photo mais Michele Durand triomphe avec sa nouvelle:
Je vais trés bien, docteur superbement interprété par Edouard devenu président du jury pour un soir.
Comme d'habitude ce sont les non-lauréats présents dans la salle qui ont voté et classé Michele Durand dans les nouvelliste attitrés de Provence-poésie; on espère que celle-ci viendra retirer sa coupe et ses cadeaux le 23 juin lors de la journée de la poésie (Aragon-Ferrat) car comme dans la plupart des concours, seuls les diplômes peuvent être envoyés.
Derrière le texte de Michele, les adhérents ont pu apprécier le merveilleux poème de Mireille Talotti-Miau: Le goût des autres qui sera publié dans notre blog avec la nouvelle gagnante en fin de mois et le talent érotique de Zaven Sarafian qui s'attaquait en vers à la luxure suivant le thème des péchés capitaux.
Après l'information des adhérents sur l'évolution de l'association, dont on retiendra surtout 7 livres édités entre février et mai, la mise en place d'un badge Provence-poésie accessible aux adhérents pour ne plus qu'ils passent inaperçus en inter-association et le nombre des 60 adhérents dépassé en mai, le clou de la journée était la présence d'Emile Mihière qui a reçu des mains du président la médaille de l'amitié récompensant le doyen de la poésie dont le recueil (A bâtons rompus) devrait paraître à la fin juin.
Surnommé "Milou" et fier de ses quatre-vingt-dix ans, le doyen était venu de loin pour retrouver quelques amis dans l'association littéraire.
Après une collation arrosée où l'association offrait la quiche, les adhérents présents (25 seulement car quelques-uns avec Joseph Lévonian représentaient l'association à l'assemblée générale du crédit mutuel le même soir) pouvaient écouter Emile Mihière déclamer : Train d'enfer, un des poèmes qui figureront dans son futur recueil.
On remarque pas très loin de lui Gaël Angélis grand prix de la nouvelle de l'autre concours...
Ensuite, Jean-Claude Beltramo épatait l'assemblée avec ses textes, entouré de Denise Roman et Marie-Thérèse Habert, et entraînait chacun dans un tour de table de lecture qui ne cessa que vers vingt-heures trente pour les derniers avec un inédit d'Albert Borelli, le temps qu'il reste par le président et une chanson d'Edouard.
Une superbe soirée malgré l'absentéisme.
A lire par les adhérents:
Le principe du concours interne en liaison avec l'atelier d'écriture est de de promouvoir le travail des adhérents qui n'ont pas forcément réussi à être primés dans le concours national comme Gaël Angélis ou Janine Ravel et précédemment Natacha Rosso.
En extension, il ne porte pas que sur les nouvelles : Jean-Claude et Danyel ont tenu à ce que ce concours entre nous porte aussi sur la poésie (hors classique) et le conte, ce qui explique l'ouverture des possibilités: il reste cependant que l'extension du nombre des adhérents (62) et des participants (16 contre 8 l'an dernier) par suite rend plus délicate la sélection et plus longue la vérification.
Le jury étant représenté par les personnes présentes le 11 mai qui n'auront pas été sélectionnées ou n'auront pas participé, il faut avoir dans la réunion le temps de lire les textes sélectionnés d'où s'imposait une sélection plus juste mais plus rigide.
En fonction de cela, les textes devront à l'avenir se limiter aux contes, nouvelles ou poésie libre ou rimée à l'image des genres étudiés à l'atelier et bien sûr sur une seule page A4.
Pour la poésie, une association qui a un atelier et des relations académiques ne peut se permettre de primer des poèmes néoclassiques portant plus de douze pieds ou des rîmes boiteuses, ceux qui ont des difficultés pouvant faire de la poésie libre encore que la poésie libre doit être poétique même en prose.
Cette année, les éliminations poétiques n'interviennent qu'au delà de deux fautes comme l'an dernier; l'an prochain le contrôle sera plus serré.
Les éliminés, par discrétion, ne seront pas nommés le jour de la remise des prix comme l'an dernier mais il est hors de question pour Provence-poésie de récompenser des fautes à l'avenir même si cela représente plus de travail pour le bureau.
Les textes poétiques éliminés pour fautes seront étudiés à l'atelier du 31 mai, entendu que le réglement exclut de l'association la poésie classique: tout poème rimé sera donc néoclassique ou refusé... Quant aux textes éliminés pour non respect du réglement ou mauvais respect de la forme de la nouvelle, ils resteront anonymes.
La réunion du 11 mai pouvait également permettre aux adhérents co-auteurs du livre: Tous les chemins mènent à Aubagne de récupérer leur exemplaire gratuit.
et à tous laissait un temps d'expression pour leur permettre de lire ou interpréter un texte de leur choix.
et Albert Borelli pouvait aussi présenter son cahier (voir l'article le concernant).
Cette réunion (baptisée soirée Kich) devait aussi établir la liste définitive des participants à la lecture spectacle Aragon Ferrat du 23 juin.
Les auteurs adhérents qui ont récemment produit un recueil personnel :
Les auteurs dont le recueil est en cours chez Pp éditions :
Article Nicole M.