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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 10:17

Rétrospective

2010-2011-2012-2013

 

Les trois premières années

Provence-poésie éditions

(photos en attente)

 

  12 mars Alice les poètes15

 Le duo de l’amitié de mars 2011 reformé en juin 2013

(vous pouvez retrouver Alice Hugo sur le blog « Les mots pour le dire »)

 

 

Édition : Provence-poésie

La poésie au masculin.

 

 

Ils ont le cœur ouvert,

L’inspiration battante,

Même par temps couvert,

Une rime en attente.

 

Si le mistral les pousse,

Signant des compliments,

Sans se faire de mousse

Ecrivent par tout temps.

 

Tendant la main aux mots,

Leur donnent une chance

Pour que le sang d’ormeaux

Inscrive leur semence.

 

Ils créent des initiés ;

Orpailleurs de saisie,

Conférence aux sorciers,

Provence et poésie.

 

 

 

Danyel Camoin 2010

 

 

 

 

 

Provence-poésie, c’est quoi ?

 

C’est la question que se pose les curieux et l’association répond : ce n’est qu’une association comme tant d’autres mais son but est de promouvoir l’art en général, la poésie en recueils réputés invendables et les nouvelles made in Provence. (lire l’article portant le même titre dans le blog)

Provence-poésie éditions, créée le 1er juillet 2010, lance le 15 septembre le  premier concours de nouvelles national gratuit pour tous avec un recueil édité offert à dix lauréats avec diplôme et coupe, qui vient s’ajouter à la création du contrat d’édition à compte d’auteur à bas prix avec suivi publicitaire informatique et quantité limitée à la déclaration minimale légale. Jean Di Fusco, Frank Zorra et Sonia Kitaëff seront les premiers à bénéficier de l’offre réservée aux adhérents.

 


2010

L’association récupère les droits du livre à plusieurs auteurs édité par Bénévent dans la collection de l’Académie de Provence avec préface du maire de Marseille et édite : Fabulations du pays d’Aubagne, présenté le 19 septembre 2010 à Châteauneuf les Martigues et dédicacé librairie de La Bouilladisse et Maison de la Presse à Aubagne en Novembre 2010.


  stvictoret2 valbelle maire

10 octobre : les dix ans de Saint-Victoret

18 octobre : coup de pouce à Valbelle

  

La journée de l’apothéose

18 décembre

C’est ce jour-là qui lance les lectures–spectacles et qui réunit les 18 premiers adhérents de Pp qui n’étaient jusque là que 7.


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Les membres du bureau Denise Biondo à droite, Danyel Camoin et Jean–Claude Colay à gauche s’associent aux co-auteurs du petit guide des trésors de Marseille pour lancer la première lecture-spectacle de Pp : Si Brassens m’était conté… qui présente la face cachée de Brassens développée par Danyel, annoncée par la MDVA, et la vérité sur l’association face au public.

 

La première invitée d’honneur Erine Lechevalier découvre l’association auprès d’un membre du bureau : Joseph Lévonian.


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2011

La fève littéraire : fin janvier

En présence d’Anne-Marie et Marcel Baril de la petite édition, cette réunion lance l’offre du gâteau des rois aux adhérents et le tour de table des volontaires à la lecture de textes.

La fête de la nouvelle : 12 mars

Provence-poésie était secouée d’un coup de jeune : le grand prix de la ville d’Aubagne a été remis par Magali Giovannangeli, 1re Adjointe à Natacha Rosso pour sa nouvelle : « Peignez vos rêves »

12 mars demigroup12 mars rosso et les quatre 

 

Invité d’honneur Alice Hugo également prix d’honneur du concours en duo avec Danyel Camoin pour le guetteur de chimères

12 mars malou

Lecture spectacle n2 : Quelques mots en passant pour Maupassant : le rosier de Me Husson (photo) et la poésie méconnue de l'auteur.

 

Atelier d’écriture et de lecture :

En parallèle, en février, dans une salle de la maison de quartier des Passons a été lancé le premier atelier d’écriture de Provence-poésie avec neuf personnes pour y participer. Le dernier jeudi de février à 16h30 entraîne une suite d'atelier chaque dernier jeudi du mois pour la poésie et le texte en général.

 

Danyel Camoin inaugure en mars

Quand la muse

est poète…

rubrique trimestrielle de la poésie :

à chaque poème répondre par un quatrain ou un rondel

Chaque trimestre la muse prend successivement

le visage et les vers de

 

 

 

Natacha Rosso, Alice Hugo, Mireille Miau, Janine Ravel, Denise Biondo, Carine Canu, Nicole Mutez-Figueras

Trois poèmes chacune et une réponse à chaque texte.

Tous les poèmes sont lisibles sur le blog dans l’article portant le nom de la rubrique.

 

 

Le 2 avril à Aubagne


   les 4valentin

Présentation de Provence-poésie à la médiathèque Marcel Pagnol : Denise Biondo présente avec Jean Di Fusco, Danyel Camoin et Albert Borelli. Sur la photo à gauche les éditions de la Tarente avec Claude Valentin.


Le 3 Avril ; les poètes dans la rue

Festival de poésie partagée

C’est à La Ciotat, la ville du cinéma que quatre représentants de Provence-poésie ont rejoint Fred Ganga et l’association Zygo pour déclamer dans la rue avant un repas sur le port avec Nicole Delorme.

  

Stands du jardin des senteurs 17 avril

Danyel Camoin et Sonia Kitaëff reçoivent la gagnante du concours Natacha Rosso sur le stand du jardin des senteurs à Aubagne. Cours Foch.


25 Avril  : les œufs poétiques

  Cueillette des œufs de Pâques dans le jardin de La Crémaillère à Carnoux pour les Académiciens de Provence : Denise Biondo était auprès de Roger Blanc pour cette réunion particulière des poètes.


Le 1er mai à La Bouilladisse


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Auteurs réunis parmi lesquels des auteurs de Provence-poésie et de l’Académie de Provence et un spectacle d’enfants avec JP Mauduy


Le 8 mai à Auriol


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Passage du maire d’Auriol sur le stand de Provence-poésie où l’on pouvait retrouver Janine Ravel parmi les dédicaces du guide poétique.


Le palais Longchamp 15 mai

Dans un cadre magnifique des dédicaces en plein vent et un prix remis par le président de Provence-poésie à son ami Jean Di Fusco en présence de Renaud Muselier et Jacqueline Laurenzati.


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Le 27 mai remise des prix à Gémenos

Une fois de plus, les Troubaïre, entre un prix à Natacha Rosso et un posthume à Christian Patural, ont récompensé l’enfance.

 

Le 21 mai à La Destrousse Librairie Thiéblemont

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Au bout des doigts : c’est le titre du livre de Denise Biondo présenté sous le regard de la librairie Thiéblemont auprès d’une quinzaine d’auteurs dont Claude Valentin, André Aubert et bien d’autres.

 

Le 2 juin retrouvailles à Nyons avec Chris Bernard


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Denise Biondo et Danyel Camoin retrouvent leur ami, le géant de la poésie : Chris Bernard, sur les stands sous les arcades où ils ont été rejoints par deux adhérents dans la région .

 

Le 5 Juin fête de l’Olive et l’Olivier à Aubagne


  Athéna en char

Provence-poésie voulait applaudir la déesse Athéna qui a pris son char même sous la pluie.

 

Le 18 juin 2011 l’odyssée de la fable

de Esope à… Jean Di Fusco


Photo groupe 

Un plateau de choix pour Provence-poésie difficile à réunir.

Les participants accompagnés par les musiciens Alain et Jean-Paul et Micheline Daou à l’entrée ont fait défiler de scène en scènette les plus grands fabulistes à la Mdva d’Aubagne.

   

La remise de prix à l’Académie le 26 juin

Sept représentants de Provence-poésie dont certains sont aussi académiciens reçus par Roger Blanc sur les tables de dédicaces du matin précédant la remise des prix au restaurant La Crémaillère


Fête des associations à Aubagne

Présentation de Provence-poésie à la Provence en septembre 2011…


Le 16 septembre : assemblée générale


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Louis Moulet gagne le prix Provence-poésie au concours interne applaudi par un jury d’adhérents mené par le président du jury : Jean-Claude Beltramo. Cette remise de prix a été transposée en mai les années suivantes. Une assemblée générale rondement menée par Denise laissait une grande place à l’échange littéraire et poétique et à la pizza offerte par l’association..

 

Le 22 septembre Les mots de Brassens à Marseille

Une conférence sur la face cachée de Brassens à Marseille, mairie du 3e secteur, où étaient présents Denise Biondo, Monique et Louis Moulet entourant Danyel Camoin et Guy Feugier

 

Les feuilles d’Automne littéraires

Denise Biondo et Danyel Camoin affrontent pluie et vent pour retrouver Érine Lechevalier et quelques auteurs à Châteauneuf en septembre.


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Sympathiques retrouvailles également à Saint-Victoret au  9 octobre où l’on retrouve Jean-Claude Beltramo et Paul Di Giovanni.


Le 13 octobre au Tempo rue Sylvabelle

à Marseille, une partie de l’équipe du 18 juin réitèrent : 2011, l’odyssée de la fable, grâce à l’amitié de Jehan Armagnac. 

Inauguration du nouveau local de la L.P.E

 

Denise et Danyel étaient présents à l’inauguration 102 rue Léon Bourgeois


Stands à Valbelle 16 octobre : coup de Pouce.

Provence-poésie retrouve l’accueil de M-C Etienne et du maire.

 

Saint-Maximin : 22(et 23) octobre


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Le plus beau salon de l’année dans le cadre magnifique du prieuré et un accueil chaleureux sur deux jours : Denise Biondo a retrouvé Martine Tissier, organisatrice et épouse d’auteur…

 

Stands de Nans

et carré des écrivains du 19 novembre


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Le même jour, Provence-poésie à Nans Les Pins, Danyel au carré…

 

Stand à La Destrousse le 26 novembre

Invités par Me Petetin, Jean-Claude Beltramo, Geneviève Casaburi et Danyel Camoin étaient à la salle de la Pléiade pour dédicacer…

Le 3 décembre : A nous, Contes, Des mots !

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La journée du conte révélait le talent auteur-interprète de Janine Ravel pour les Demoiselles en livrée et parmi d’autres interprètes  on remarquait Danyel Camoin en Diable face au curé Lévonian et Denise Biondo en sorcière. Invité d’honneur : Roger Blanc et final chanté en provençal par Edouard.


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2012

Janvier ; la fève littéraire n°2

Le 27 janvier était le jour de la réunion des adhérents.


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Ils ont savouré la galette des rois en débitant quelques textes où l’on remarquait Jean-Claude Beltramo. La majorité des adhérents presque tous présents ce soir-là semble avoir apprécié cette réunion.

  

La fête de la nouvelle : 17 mars

Le 17 mars, Provence-poésie était  de nouveau secouée d’un coup de jeune : le grand prix de la ville d’Aubagne a été remis par Jean-Marie ORIHUEL, Adjoint au Maire d’Aubagne, délégué à l’éducation : à « Injuste Milieu » de Gaël Angélis. Président du jury : Jean-Claude Beltramo.


le gagnantles gagnants 

Invité d’honneur Pierre Bertho (Pascal Tissier) qui prépare son propre concours, et Allais, vous m’en direz des nouvelles, la lecture-spectacle la plus applaudie (80 spectateurs ce jour-là) voit apparaître une nouvelle partenaire : Geneviève Casaburi.

Réunion Alphonse Allais P.P 006ginou  

     

 

11 mai : réunion adhérents

autour de la quiche et des textes

 milou médaillé 

La réunion octroyait par jugement des adhérents présents, le prix d’honneur de Pp à Michèle Durand pour sa nouvelle lue par Edouard et accordait une médaille au doyen de toute la poésie : Emile Mihière dit « Milou ».

Un tour de table permettait d’écouter en grignotant et en buvant tous les textes des écrivains présents et « Milou » lui même dans un train d’enfer tiré du livre à paraître.

 

La Bouilladisse et Longchamp 13 mai  :

 Après ses dédicaces le 12 mai à la médiathèque de Châteauneuf, Erine Lechevalier a rejoint Jacqueline Laurenzati, Louis Moulet et Sonia Kitaëff pour présenter Dernière Correspondance à Longchamp

Pendant qu’une autre équipe de Pp, Jean-Claude Beltramo et André Aubert en tête, présentait les nouveautés en collaboration avec l’Académie de Provence à La Bouilladisse où ils étaient les invités de Joëlle Battestini pour le salon annuel en présence du maire de la ville. 


17 et 19 mai à Nyons

Denise et Danyel retrouvent leur ami Chris Bernard avec des ventes supérieures à celles habituelles mais ils ne sont plus sous les Arcades… Ils sont rejoints par Mauricette Buffe, Claude-Marie Roux et Claire Gilbert, les adhérentes de la Drôme, et rencontrent également Michelle Grenier.

 

Le 23 juin  : FERR-A-RAGON


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Un hommage à Aragon et à Ferrat, façon Provence-poésie avec textes et scènes courtes, mini déguisements, musique et exceptionnellement chansons au final suivait la présentation de cinq auteurs de poésie qui dédicaçaient leurs œuvres dans la salle de la MDVA. Une dizaine d’interprètes se succédaient autour de Denise Biondo surprenante en duo avec Guy Feugier (Les yeux d’Elsa) tandis que Geneviève Casaburi devenait Maria auprès de Danyel Camoin.

 

Stands au Revest et au Parc Borély

En septembre 2012 au Revest avec un superbe accueil et au parc Borély où Geneviève Casaburi représentait Provence-poésie auprès de Jacqueline Laurenzati avec Sonia Kitaëff

 

 

Le 21 septembre : assemblée générale


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Tous, après avoir sagement écouté le bilan de la deuxième année de l’association gérée par le bureau : Denise Biondo, Danyel Camoin, Jean-Claude Colay et Joseph Lévonian, pouvaient apprécier les retrouvailles avec les lectures de textes poétiques et la soirée Pizza où chacun avait apporté sa contribution. Une assemblée générale rondement menée par Denise laissait une grande place à l’échange littéraire et poétique animé par l’invité d’honneur : Edouard.


L’interview du trimestre

Gaël Angélis crée l’interview du trimestre exécuté en salle d’atelier  puis répercuté sur blog et périodique : la première à y être présentée est Rosette Escoffier puis Geneviève Casaburi pour Histoire de Savoir, ont suivis Gaël, Encre sympathique, et Joëlle Foin : les messagers de l’instant.

 

 

 

Les feuilles d’Automne littéraires

6 octobre : Denise Biondo, Danyel Camoin, Joëlle Foin et Rosette Escoffier dédicacent : Tous les chemins mènent à Aubagne à la fête de la Culture à Auriol pendant que Geneviève Casaburi reçoit le premier prix de la nouvelle à Vaison La Romaine.

7 octobre : Retrouvailles à Saint-Victoret où l’on rejoint des adhérents de Pp : Jean-Claude et Denise Beltramo, André Aubert, Marie-Thérèse Habert, Erine Lechevalier avec pour la première fois Geneviève Casaburi et en visite Michèle Durand.

13 octobre : Librairie Thiéblemont, Danyel Camoin et Geneviève Casaburi dédicacent leurs œuvres respectives et en duo ; Tous les chemins mènent à Aubagne. Parution dans la Marseillaise et La Provence.

14 octobre : Coup de pouce aux auteurs à Valbelle : Denise et Danyel retrouvent l’accueil de M-C Etienne et du maire et rencontrent Nicole Amman et son association : Bonnes nouvelles.

20 et 21 octobre : Saint-Maximin. Le plus beau salon de l’année dans le cadre magnifique du prieuré et un accueil chaleureux.

Nans les pins : 27 octobre

Salon de Pierrefeu : 4 novembre

 

L’érotisme prenait place cette année au salon de Nans avec Zaven Sarafian, académicien de Provence, entouré de Geneviève Casaburi, Christine Hollard, Nicole Mutez et Denise Biondo parmi tous nos amis écrivains présents.Quatre de nos auteurs étaient à Pierrefeu au rez de chaussée pour présenter leurs dédicaces.

Carré des écrivains du 17 novembre

Comme les précédentes années, Danyel Camoin était au carré des écrivains près de Jean-Yves Calassi et Claude Camous.

Stand à La Destrousse le 24 novembre

Invités par Me Petetin, Jean-Claude Beltramo, Geneviève Casaburi, Denise Biondo et Danyel Camoin étaient à la salle de la Pléiade pour dédicacer auprès d’autres auteurs, entre autres : Tous les chemins mènent à Aubagne...

Le 1er décembre : Les contes du 7e art

Après l’accueil de l’invité d’honneur :Lucien Vassal, la journée du conte démarrait sur la musique de « Heureux qui comme Ulysse » jouée par Alain et Jean-Paul.

Devant le rideau noir, Denise Biondo et Danyel Camoin rendaient dans la première partie un hommage vibrant à Paul Carpita, cinéaste et poète, avec le concours de Lucien Vassal qui fut son assistant et de Andrée Ataroff actrice dans le Rendez-vous des quais. Joëlle Foin et Guy Feugier, entre autres, s’y montraient remarquables.


carpita cartes

vassal

 

La deuxième partie ouvrait des textes de Pagnol, Giono, Verneuil et Colpi où l’on remarquait Phil-Auguste Malsheres en Escartefigue et Geneviève Casaburi en femme du boulanger.

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2013   

Allez Alphonse Allais

C’est à Marseille au club Castéropoulos que pour commencer 2013 Denise Biondo, Danyel Camoin, Geneviève Casaburi et Rosette Escoffier ont retracé avec Guy Feugier et les interprètes du club leur causerie-spectacle sur Alphonse Allais.

 

La fève littéraire

Le 25 janvier était le jour de la réunion des adhérents. Après un exposé organisé par Denise, vice-présidente, expression des adhérents.Après quoi, ils ont savouré la galette des rois en débitant quelques textes…

 

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Monique Morucci rendait hommage à un absent : Jean Di Fusco par la lecture de ses fables. On remarquait la présence d’une nouvelle : Isabelle George. Joëlle Foin présentait ses messagers de l’instant. Le renouvellement d’adhésion était également à l’ordre du jour.

 

Provence-poésie lance le livre multi-auteurs

Avec la sortie d’Entre deux eaux, recueil de nouvelles à l’image du recueil du concours mais avec des nouvellistes qui n’ont pas gagné, lance le livre à multi-auteurs déjà ébauché par Danyel Camoin avec Tous les chemins mènent à Aubagne et le petit guide des trésors de Marseille

Parution légale 13 janvier 2013 ; 13 auteurs pour 2013

 

La fête de la nouvelle : 16 mars

Le 16 mars, Provence-poésie décernait le grand prix de la ville d’Aubagne, remis par Jean-Marie ORIHUEL, Adjoint au Maire d’Aubagne, délégué à l’éducation, à Henri MAHE avec un chèque 100 euros.


 fantômeles gagnants

 

Après la présentation de l’invitée d’honneur Martine Robustelli-Neu et des autres auteurs dont Guy Feugier pour ses nouvelles érotiques… Sans laisser le temps au public de s’ennuyer, les partenaires déclamaient sous forme de « scènettes » les nouvelles d’anciens gagnants des concours encadrées par trois nouvelles de Maupassant reliées par la causerie morcelée de Denise et Danyel Camoin : Sur les pas de mots passant...

 

On remarquait »la lettre » d’Erine Lechevalier par Joëlle Foin et Geneviève Casaburi en fantôme pour sa nouvelle : le carillon du temps.

 

Les stands du printemps

Gréasque


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Le Beausset


Stands à Méounes(14 avril) Aubagne (21 avril) Le Castellet (28 avril) et à Auriol (8 mai)


  Photo 14 023stand auriol

 

9 et 11 mai à Nyons

 

Remise de prix interne du 3 mai


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Janine Ravel gagne le prix du concours interne d’une courte tête devant Geneviève Casaburi ; un tour de table poétique et la kiche offerte par l’association succédaient à la remise de prix dont la salle représentait le jury exécutif sous la présidence de Monique Morucci. Hors concours, Denise Roman recevait un cadeau de Denise Biondo en présence de Michel Isard et d’une nouvelle adhérente : Joëlle Solari.


Fête de l’Olive et l’Olivier à Cadolive

La fête se déplace: Geneviève Casaburi participe au concours d’aïoli et Edouard chante devant les stands le 12 mai en attendant l’arrivée triomphale du char d’Athéna 2013. Après un après-midi enchanté empli d’oliviers et de musique sous l’œil du maire vient l’apéritif offert par la déesse.


Dédicaces à Rousset (25 mai)


  table Rousset

Christine Peigné-Lubrano dédicace 17 exemplaires de son premier livre.

 

Le 26 mai au palais Longchamp

Rencontre avec la prochaine muse-poète : Nicole Mutez

et dédicaces de Françoise Cordier et Geneviève Casaburi.

 

Le 22 juin  et les poètes que Brassens chantait…

La neuvième rencontre portes ouvertes de Pp offrait un double coup de chapeau à Alice Hugo et à Guy Feugier avec en deuxième partie les poètes que chantait Brassens. Alain et Jean-Paul ouvrait en musique la présentation de l’invité d’honneur : Jehan Armagnac et des auteurs invités à dédicacer.


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Un défilé d’interprètes déclamait douze textes d’Alice et de Guy puis Alice, Guy et Jehan Armagnac participaient eux aussi à l’interprétation des treize poèmes chantés jadis par Brassens. Danyel reformait le duo avec Alice pour les Passantes et la fragilité des promesses tandis que la prière de Michel Isard était très remarquée avant un final par Jehan Armagnac et Edouard.

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 14:08

Une petite nouvelle trés particulière pour vos vacances ?

S'il n'y avait cette chute, on pourrait la dire comme un conte provençal ou un portrait, non ?

Faites un petit jeu cherchez le nom de l'auteur vous-même mais remarquez qu'au passage, il rend hommage à deux de ses amies...

Et Alice Hugo a dit que c'était la meilleure nouvelle qu'il a écrite...

 

 

La fille du Nord

 

 

Quand je l'ai vue avec cette grâce enchanteresse s'asseoir sur un de ces voyeurs qui supportent le séant de tant de gens, quelque chose a changé. J'ai tout oublié... Et je me suis cru capable de lui offrir pour son déjeuner un croissant de lune !

 

Dans ses yeux, sous le bleu d'un ciel d'hiver, flottait l’iceberg qui a coulé le Titanic ! C'était le genre à vous fusiller d'un regard, comme à vous enrober d'une douceur chaude à l'inverse de son climat natal. Ses cheveux blonds cascadaient en épis de blés provençaux chantant sous le soleil du midi. Les ondulations arrondissant la silhouette d'une fée relevaient en proue du navire le visage d'un ange. Elle m'avait rappelé une autre fille blonde que j'avais connue à la même époque : la fille à la guitare©.

Cette personnalité se détachait de celle des autres femmes, dominante à la hauteur du phare du Risban. Son baiser léger nourrissait avec la saveur du Potjevlesch allié à une sensation qui vous renverse comme un débarquement. Emporté sur un tapis volant vers la plage de Malo les bains sans quitter mon champ de lavande bercé par les stridulations de mes cigales, j’ai pénétré dans le monde des rêves quand j'ai effleuré sa main.

 

Aurais-je pu l’oublier ? Si oui, pourquoi ce stylo s'est-il acharné à déflorer de l'érection de sa plume ces vierges blanches que je couchais, devant lui, pour brouillonner cette armée de lignes, avant de les frapper du sceau d'une arobase. J'ai enfilé d'autres perles sur le tapis de l'imprimante. Les mots libérés de leur couloir secret, expirés de l'âme vagabonde, déferlent en farandole sur le papier étonné pour tracer maladroitement un portrait du passé que nul pinceau ne saurait peindre. Et les termes marchent sur la traîne de sa silhouette blanche de mariée sans mariage sur un bord de mer livré aux mouettes moirant un paysage digne d’un tableau de Sonia Kitaëff.

 

Belle, non, c'est au-delà des mots ; une communion du corps et de l'âme, comme dans une chanson d'Enrico, avec dans le cœur le soleil qu'elle n'a pas dehors, et, dans les regards, des étincelles d'un feu de cheminée des veillées de Provence avec un conteur qui parlerait d'elle la comparant à l'Eve éternelle.

Après son passage, plus rien n'est pareil ; la terre ne tourne plus de la même façon et l'horizon bascule plus loin pour ouvrir des espaces ignorés inconnus. Derrière elle, les gabians se transforment en cigognes et l'herbe qui se couche sous ses pas pond des marguerites. La mer d'huile l'accueille pour son bain du matin, plane comme un simple baquet. Nue en plein hiver, vestale ne craignant pas la morsure du Mistral, ni le regard des pins parasols courbés vers elle pour la saluer qui déposent leurs pignes volages à ses pieds en offrande à la supériorité féminine.

 

L'empreinte de ses orteils se dessinait dans le sable rare aux abords de son entrée dans l'eau. La mer, baignoire de cette sirène, retenait ses grandes vagues pour la bercer sur une symphonie interprétée par le ressac. Son corps porté par l'onde pure vibrait dans l'eau que les autres trouvaient froide pour régénérer son énergie étonnante. Elle valsait sur les rochers comme les étoiles de la grande ourse dansent sur le tapis céleste.

Son sourire ouvrait des pétales de rose sous son nez qui frémissait en s’enivrant du parfum des lavandins. Ceux-ci rougissaient, honteux de ne point la parer de cette véritable saveur de la lavande des hauteurs, au-delà de mille mètres, celle des huiles essentielles qui auraient pu couler en conservatrices de ce corps de princesse. Ce mouvement inoubliable des zygomatiques dégageait le scintillement de diamant de ses dents, prêtes à mordre dans la vie pour en extraire le suc des richesses humaines. La nature, tout autour, laissait courir sur elle le mouvement léger du zéphyr. Sa chevelure semait ainsi quelques mèches sur les doigts du vent...me rappelant un chaperon perdu dans le bois de ma mémoire.

           

C'est là, contre ce rocher mal taillé qui découpe la brume, entre deux rugissements de l'écume, que je l'ai embrassée ; c'est là qu'elle m'a tout donné, le mystère des profondeurs et la brûlure du soleil, l'intensité cardiaque et les fresques pulmonaires, les frissons de la peau et le bouillonnement du sang, la folie merveilleuse et la passion éclair. La douceur du velours de ses lèvres, qui électrisait la peau de ma joue, me donnait l'envie féroce de la mordre, telle une alléchante pâtisserie, de l'envahir comme un palais offert au bélier humain... C'est là que j'ai prié, pour la première fois, pour que l'instant ne finisse jamais... Et je m’estime presque exaucé puisqu'il ne me quitte plus même loin d'elle !

 

On a tous un moment qui meuble une vie. Un moment que l'on donne pour rien, par amour, tout simplement, une main tendue, comme vers un enfant, qui apporte l'impossible : c'est peut-être cela le bonheur. Savoir garder un ange dans son cœur et pouvoir faire face à la grande batiste de ce squelette mariste qui brandit encore sa faux et... déploie, au-dessus de nos têtes, sa cape étouffante qui recouvre les toits de vapeur de carbone, menaçant de réduire la respiration de toute une planète. Pouvoir braver tout cela, à deux, la main dans la main, le nez dans les étoiles, grandis au point de ne plus voir les autres et de les oublier dans un baiser.

Un battement de cils, la contraction d'une paupière et son regard m'inspirait. Elle n'est pourtant plus là mais je la vois transparaître sur le manteau de ma nuit. Je dors beaucoup mieux lorsqu'elle me sourit. Je sens sa petite main se poser sur mon destin l'ouvrant sur un morceau de ciel... Le mirage vampirise mes yeux, les arrose d'une image qui s'use au fil du temps mais jamais ne disparaît.

Depuis qu'elle est repartie vers son univers, j'ai dû pactiser avec la déesse solitude pour qu'elle m'enlace à sa place et me la fasse oublier, tant aucune autre ne put s’y comparer. Mon miroir aurait refusé de la refléter aussi sublime qu'elle ! Je voudrais pouvoir briser mon calvaire pour lui cueillir dans le suaire de l'empyrée des mottes luisantes de pluie mais même l'orage pleure la terre de son chemin.

Aujourd'hui, après que le mange-minutes ait mordu ma vie pour l'amoindrir et la pousser vers le chemin de la Fin, j'ai parfois l'impression de l'avoir imaginée. Et je me dis :

« Marius, et si c'était un rêve que tu as cru vivre ? » Elle et moi, allongés sur la grève. Le soleil ému plongeant dans l'étendue bleue pour me donner un manteau d'éternité obscure ne brillerait plus que dans l'émail où tournent ses pupilles. Tout cela, rêve ou fantasme d'un vieux gamin, n'est plus qu'une image qui me poursuit, après avoir conquis mon stylo et déployé quelque feuille restée blanche de peur d'affronter ce dernier voyage...

 

Quoi ? Pourquoi me regardez-vous de cette manière ? Pourquoi ne l’ai-je pas suivie ? Croiriez-vous que le Nord m’ait à ce point effrayé ?

Même si, pour moi, il commence juste après le château des Papes à Avignon, le grand Nord ne m’aurait pas arrêté ! Dois-je vous dire bêtement que je (ne) crains « dégun » ? C’est plus simple que cela : pour elle, j’aurai supprimé mes claquements de dents, mes frottements de mains et tout le reste… J’aurais survécu en plongeant tout entier au fond de ses yeux et me serais chauffé au doux contact de sa peau, mais…

Et oui, pourquoi faut-il donc toujours sortir ce « mais » de sa poche ; ce mot infâme bassement sournois et justicier qui vient déjà transformer la beauté de l’expression qui le précède, qui brise net une affirmation magique pour l’effeuiller dans la vulgaire salade de la réalité.

Oui, la réalité, c’est ainsi qu’on appelle ce moment fatal où le rêve doré éclate en morceaux. Un gabian qui volait trop bas a heurté sa tête et elle a basculé.

Elle est tombée du rocher en se brisant les cervicales sur les pierres aiguisées par le ressac…

La dernière caresse sentie sur sa joue était celle de la vague juste à la minute où son regard s’est éteint. Et mon ciel est devenu noir en plein jour, éclipse totale, image fuyant devant deux yeux grand-ouverts. Elle n’est partie que de mon monde sans retourner dans les brumes du sien.

Elle est toujours là, elle se déhanche quelque part dans mon trou de mémoire…

 

Oui, elle n’est point partie comme je préfère l’imaginer parfois : elle est restée là-bas dans une petite niche de marbre au bout du cimetière où elle n’entend plus mes vers, se contentant de nourrir les siens, les immondes petits chevaliers servants de l’inertie finale : trop belle pour être ainsi enterrée n’est-ce pas ? Là, sa mort, au contraire, déterre mes images tristes et la plage déserte reste froide même en juillet… Les traces de ses pas se matérialisent dans le souvenir et s’estompent ensuite la soulevant au-dessus du paysage flou. Elle porte une paire d’ailes qui essuie le ciel à l’instar d’un pare-brise au-dessus de son dos pour qu’il retrouve pour moi le bleu pur du midi. Je regarde sa petite main qui tient étrangement mon vieux chapeau… Celui qu’à mon arrivée près d’elle, elle avait utilisé pour couvrir la rose qui fleurissait entre ses jambes, dithyrambe à sa beauté naturelle. Mon chapeau de paille, emporté ce jour-là par un coup de Mistral jusqu’à elle, avait favorisé cette rencontre comme dans un merveilleux poème magistral d’Alice Hugo.

Alors, cette fille ne revient que pour moi, légère, chevauchant un nuage dans sa toge d'ange quand mes mots m'échappent pour voler vers elle. J’ai oublié son prénom depuis et pourquoi ne pas l’appeler Alice puisque grâce à elle j’ai découvert un pays des merveilles ? Celui que je rejoins quelquefois au détour d’un songe ; une évasion, peut-être ou un retour vers la beauté intérieure et elle marche sur moi sans voile ni corps, la fille du Nord. Elle est là, dans une autre vie, au-delà de la mort, elle domine tout : elle écrase mon cerveau de ses pieds nus. Elle vendange. Sa main tient ce poème que j'avais écrit pour elle et qu'elle n'a jamais lu :

« Éphémère ».

 

 

Quelques poutounades ont gagné le grand prix d'honneur de l'Académie de Provence en même temps que le rondel "On se retrouvera sur une étoile"

 

Tout est à l'intérieur du livre: Fabulations du pays d'Aubagne

En vente  sur commande à Provence -poésie  ou à l'auteur

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Merci à L'Académie et à Mr Roger Blanc de l'avoir primé en 2011.

Et une opération proposera le livre à 12 euros au lieu de 15 à la rentrée sur les stands Provence-poésie.

 

Histoire d’eau

 

Selon l’histoire d’Aubagne du docteur Jean-Louis Barthélemy une pieuse légende attribue l'origine de l'Huveaune aux larmes de Sainte Marie-Madeleine réfugiée à la Sainte-Baume.

D'où la réalité et la fabulation peuvent se rejoindre, se marier et se confondre autour d'une voie d'eau... Car l'eau, c'est la vie ! Mais rien n'arrête jamais sa colère. Si elle éteint le feu, si elle noie les terres, si elle humidifie l'air, aucun élément ne peut la détruire.

 L'Huveaune prend sa source à 571 mètres d'altitude. Elle regroupe ses affluents : le Merlançon, Le Jarret, le Peyruis, le Fauge et la Vède. Il faut savoir que le lit original de l'Huveaune a été détourné en 1741 à cause du désastre du 21 octobre. Si, de nos jours, lorsqu’on parle de crue et d'inondation, on a de peine à le croire, en regardant le filet d'eau paisible qui traverse Aubagne sous les pattes des canards, il est exact qu'en 1978, beaucoup plus près de nous, l’eau recouvrit la plaine des Paluds jusqu'à St mitre en passant par Lamagnon. De plus, il faut savoir aussi qu’autrefois les plaines des Paluds, Beaudinard, les Aubes et les défensions ne constituaient qu'un grand lac. Ce sont les alluvions transportées qui ont modifié le paysage.

Malgré cela, les années de sécheresse de 1683 à 1895 ont fait souffrir Aubagne d'un manque d'eau. La vallée de l'Huveaune dégage toujours pourtant une poésie exquise ovationnée par Stendhal.

Aussi, ne vous étonnez pas si les propos ou récits qui vont suivre sont fabuleux et véhiculent des personnages pittoresques, cousins de ceux de Daudet ou de Jean-Claude Rey, au moins par leurs histoires. C'est la magie du pays d'Aubagne. Et si je vous disais que l'auteur est un descendant de Jean-Baptiste Camoin, dit Cieron, maire d'Aubagne sous Louis XVI, qui avait demandé au district de lui céder les geôles du château d'Aubagne pour en faire la prison jusqu'en 1903, date où les cellules furent transférées à la gendarmerie du cours Beaumont qui remplaçait la vieille gendarmerie centrale transformée en... café Noailles !

Fabulation ?

 

Ce texte a été écrit en 2003 après la participation de l'auteur aux journées du patrimoine organisées par les amis du vieil Aubagne (voir la revue de cette époque: au fil de l'eau)

C'est par lui que démarre le nouveau livre que Provence-poésie se propose de lancer sur ses stands, nous pensons que les amis et habitués à lire ses ouvrages ont déjà reconnu l'auteur, pour ceux qui seraient intrigués, il leur suffira peut-être de dévisager le brave curé qui échappe à une inondation en robe d'évèque dans un parapluie, ci-dessous, au grand étonnement de Nicole Manday ; une des meilleures histoires contenues dans nos poutounades: le parapluie enchanté. A bientôt...

A propos, qu'est-ce, une poutounade ?

 

 

 


Article: Nicole Manday

© voir le chapitre cinq de j’ai même rencontré le chaperon rouge

¨ voir chapitre six : j'ai même rencontré...

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19 juillet 2013 5 19 /07 /juillet /2013 14:48

Provence-poésie à Tourves

Denise Biondo, Danyel Camoin, Geneviève Casaburi, Janine Ravel

et Jean-Claude Beltramo

présentaient leurs livres le 4 août à l'espace culturel de Tourves

 

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Provence-poésie invitait adhérents et amis à soutenir Joëlle Foin à Allauch.

Joëlle présentera son recueil : Les messagers de l'instant mais aussi notre oeuvre commune dont elle fait partie pour Aubagne : Tous les chemins mènent à Aubagne.

 

Nous invitons les autres auteurs récemment édités à suivre son exemple et à présenter l'oeuvre commune dans les médiathèques en même temps que leur oeuvre propre.

Des exemplaires sont disponibles pour tous, chaque auteur qui vend un exemplaire du livre des chemins d'Aubagne peut conserver cinq euros pour sa participation soit 33% du prix du livre comme les librairies. Accord Pp éditions.

Cette offre n'est  limitée ni aux adhérents, ni aux auteurs. Tous peuvent participer.

 

De plus tous les acheteurs d'un livre de Pp éditions peuvent demander une carte fidélité pour six livres achetés un livre gratuit au choix.

Les gens qui ont des bons d'achats peuvent les faire valoir au bureau pour choisir leurs livres.

 

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Joëlle Foin et les autres membres de Provence-poésie gagnants aux concours de l'Académie de Provence

l'an dernier:

de gauche à droite : Danyel Camoin, Janine Ravel, Zaven Sarafian, Joëlle Foin et Sonia Kitaëff.

 

Un interview de Joëlle figure dans le blog et bientôt dans le périodique...

On peut la retrouver également interprète des lectures spectacle de Pp

et récemment dans le coup de chapeau à Guy Feugier avec une superbe interprétation en rondel de la solitude.

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De la poésie dans l'autobiographie de Christine Peigné 

Parmi les nouveaux auteurs  de Pp éditions...

 

 

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 C'était le vingt-cinq mai  au matin que Christine, accompagnée par sa soeur Dominique et Denise Biondo représentant l'édition Pp, dédicaçait une vingtaine de livres à l'entrée de la médiathèque de Rousset sous le regard amusé de notre président qui retrouvait en cette occasion des amis de l'époque où il travaillait à Rousset...

 

Les personnes hors du cercle amical de l'auteure et loin de Rousset peuvent commander l'ouvrage par correspondance à l'association.

 

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Préfacé par quelques mots de trois auteurs de Pp

Danyel Camoin-Mireille Talotti-Miau et Nicole Manday

les pensées autobiographiques de Christine Peigné

versent des lignes poétiques dans son fauteuil pour marquer sa traversée de l'horizon mouvant...

C'est une invitation à ce voyage où l'amour fait reculer les grilles de la peur.

"Un message d'espoir dans la fraîcheur de l'écriture" a dit Mireille.

Christine dédicaçait à Rousset le 25 mai pour en parler

et elle vous surprendra aussi plus tard dans sa nouvelle qui sera éditée ultérieurement dans le recueil de Pp éditions (un papillon sur l'aile du vent) : A tour de rôle...

 

 

 

 FZ

 

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 Provence-poésie n'est qu'une association comme tant d'autres mais son but est de promouvoir l'art en général, la poésie en recueils réputés invendables et les nouvelles de Provence en particulier.

Et ceci en fouillant les tiroirs d'auteurs méconnus ou inconnus qui ont un talent secret et à qui on n'a donné aucune chance: il ne suffit  pas d'éditer les meilleurs après lecture par le comité ; il faut aussi leur procurer un moyen d'expression d'où l'association a créé ses lectures spectacles pour mettre en valeur les petits auteurs auprès de grands, l'atelier pour qu'ils s'améliorent encore, l'interview répercuté sur le périodique et le blog pour les laisser s'exprimer, le concours de nouvelles pour que les meilleurs soient récompensés et puissent rencontrer les autres et la recherche de stands où même s'ils ne battent pas les records de vente ils puissent avoir le contact avec le public et certaines librairies.


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Précédent article:

 

A l'intérieur de l'association, plusieurs branches dont  : 

-la publicité faite sur les stands et sur Internet autour de son action et de celle des autres associations de même sens, ainsi on peut trouver dans le blog de provence-poésie des articles sur plusieurs associations, même de musique ou de peinture, et les réglements de concours des associations littéraires régionales...

-les hommages et conférences dédiés à certains auteurs disparus... et à plusieurs auteurs en herbe.

-les présentations de livres et l'aide à l'auto-édition ou l'édition de petites quantités de recueils de poésie généralement refusés par les autres éditeurs qui ne prennent pas en charge celles inférieures à cinquante ou cent exemplaires et imposent une participation trop forte pour les petits budgets.

Exemple de contrat proposé  par une maison d'édition créée en 1979 (contrat disponible pour vérification) pour un roman Les fantômes du vieux moulin 125 pages sans illustration : 4512 euros  dont tva 5.5 d'où l'auteur aurait droit à 20 exemplaires et pourrait en acheter d'autres à 20% de remise du prix coûtant.

Il est hors de question d'aligner Provence-poésie à ces éditeurs là, nettement supérieurs, et ce n'est pas le but recherché, nous n'assistons pas les grandes possibilités mais aidons ceux qui n'en ont que peu et qui peut dire qu'il n'y a pas de talent parmi eux, sous prétexte qu'ils ne sont pas nantis ?

 

Provence-poésie, rare association à proposer un concours de nouvelles gratuit, à l'image des autobus aubagnais, qui avait en main le montage manuscrit des 14 auteurs du  "petit guide poétique de Marseille" ( sous le titre: Mes moires de Marseille ) n'a pas hésité à le laisser confier aux  éditions Bénévent pour qu'il ait plus d'envergure et d'avenir d'où son prix de revient comme de vente a augmenté de 50% pour une présentation tout public en format plus grand... N'est-ce pas agir dans l'intérêt des auteurs ?

Le travail de Provence-poésie est de donner une chance à chacun suivant son mérite (et non son porte-feuilles) proposant son édition à ceux qui ne peuvent pas réussir ailleurs, son format est limité à 13x19 et à l'impression numérique, les deux réservés aux petits recueils poétiques mais le client n'est pas trompé par la juste valeur du travail et l'association ne fait aucun bénéfice même pour présenter les oeuvres sur ses stands. Pendant ce temps, les éditeurs de haut niveau peuvent  toujours continuer à brasser les gros budgets.

 

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                         Présentation de l’action

 

Six réunions par an :

Les réunions de Janvier,  mai, septembre  sont réservés aux adhérents

La réunion de mars sur réservations est destinée à une lecture publique et à la remise des prix du concours.

La réunion de juin ouverte sur réservations est destinée  à la poésie et à la promotion des livres de Provence-poésie éditions.

La réunion de Décembre est ouverte aux contes, lectures-spectacles et ventes livres pour cadeaux de Noël. 

 

Concours de nouvelles :  gratuit du 15 septembre au 31 décembre

 

Concours interne ouvert aux poètes en prose réservé aux adhérents sur une phrase à insérer dans le texte.

Projet création d'un prix  Marie-Louise Bergassoli.

 

Atelier d’aide à l’écriture: réservé aux adhérents

Mise en place en 2011 le dernier jeudi du mois, en petit groupe (10 personnes maxi), d’une étude de deux heures à 16h30 pour améliorer des textes ou leur lecture avec un auteur centré sur la poésie écrite. 

Un supplément d'atelier est maintenant prévu après l'autre pour étude de nouvelles à partir de 18h30.

 

Aide à l’édition :  comptes d'auteur sous réserve d’acceptation du projet.  compte éditeur de groupe de nouvellistes

Contrat d’édition à moindre prix : assistance et qualité numérique

Tous droits conservés par l’auteur. (Voir annexe)

Assistance publicitaire gratuite pour les adhérents

 cotisation 15 euros, 20 pour un couple, 45 pour ceux qui sont édités Pp éditions 

Pour la poésie (hors recueils) et concours de poésie

L’association soutient les amis de la poésie de Gémenos ainsi que

l’Académie Poétique de Provence, Portique, Passeport pour la poésie, Hors des sentiers battus, Zygo, l'Atrium, le club Castéropoulos...

 

  la cascade

 

Provence-poésie éditions. Mail : pp.editions@yahoo.fr                           

 

 

 

 

 

 

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 21:37

Douze questions pour gagner un livre...

 

C'est de la série noire sous la direction de Marcel Duhamel qu'on a trouvé traduit de l'américain par Marcel Frère

le roman de Joe Millard : Et pour quelques dollars de plus...

L'histoire du colonel qui joint ses efforts à ceux d'un chasseur de primes parce qu'ils poursuivent le même chef de bande a fait le tour du monde lorsque les héros ont pris au cinéma les visages de LeeVan Cleef et de Clint Eastwood, deux acteurs  américains de second plan  qui devenaient célèbres grâce à un metteur en scène italien : Sergio Léone qui avait pris pour débuter dans le genre western le pseudonyme de Bob Robertson.

 

Du sang sur la bible part sur les traces de ces héros légendaires sans besoin de traduction française, l'histoire a été écrite sur une trilogie

directement en français par Frank Zorra, en souvenir de ce petit garcon, dont la mère était ouvreuse, pratiquement né dans un cinéma qui projetait un western américain en noir et blanc avec Robert Mitchum : L'homme au fusil.

 

Voici pour les fans et les amateurs une ouverture du livre explicite suivie d'un questionnaire qui peut vous permettre de gagner un exemplaire de : Du sang sur la bible.

Après la lecture, à vous de jouer !

 

 

Du sang sur la bible -Chapitre 1

 

           À cet endroit-là, la rivière, retenue par un engorgement, formait un petit lac bleuté. C'est là que retentirent les voix de trois hommes hirsutes qui dévalaient la pente jusqu'à la berge en soulevant la poussière.

« Oh ! Les gars, on va se régaler ! Regardez ce qu'on a sous les yeux... »

L'éperon de l'un d’eux souleva un vêtement fin qui traînait au bord de l'eau.

« Ah ! La belle a perdu ses plumes. »

            Dans l'eau, une jolie femme aux cheveux d'or ondulant s'enfonçait jusqu'au cou pour cacher sa nudité.

Les trois hommes se passaient son jupon en ricanant. Ils  jetèrent ses vêtements en riant au-delà des buissons épineux. Le plus sale, hirsute, sous son sombrero crachait en jurant. Seul, son ceinturon brillait supportant deux étuis lourdement remplis sous le balancement d'un poncho à trois teintes attaché à ses épaules.

« Allez, la belle, sort de là ! Ou alors, on viendra te chercher ! »

Joignant le geste à la parole, il commençait déjà à ôter ses bottes.  Elle essayait d'aller plus loin. Elle aurait pu nager mais la peur, cette entité bizarre qui nous paralyse quelquefois, l'en empêchait déjà.

            Les trois hommes la tirèrent de l'eau sans ménagement. Ils la jetèrent violemment sur l'herbe pierreuse. Sa chair rose détonnait entre leurs mains sales. Ses longs cheveux blonds déferlaient devant ses yeux noisette. L'un d'entre eux dégrafa son ceinturon et son pantalon pendant que les autres la maintenaient…

Soudain, un sifflement les arrêta. Le stetson du premier homme venait de s'envoler. Une balle l’avait atteint. Un homme apparut en haut de la pente et s'imposa devant eux, un colt brillant dans sa main droite. Il grimaça, cracha par terre et les observa d’un œil implacable.

            Ils se levèrent tous les trois pendant qu'elle se repliait en cachant sa poitrine dans ses mains.

« Enlevez vos sales pattes, avait dit l'inconnu. »

Celui qui avait défait son ceinturon se trouvait tout bête. Sa main tremblait...

Il essaya de plonger vers son arme pendant que ses deux compagnons dégainaient mais le canon du nouveau venu cracha le feu par trois fois et chacun des trois eut sa fraction de seconde de souffrance. Ils roulèrent ensuite près de la rivière et stagnèrent au soleil en crachant du sang.

« Il faut bien que les vautours mangent ! »

            L'homme s'avança vers la femme en écarquillant les yeux :

«-Maddie, mais c'est toi ! Tu as changé, une vraie... Dame, bien en chair, tu n'as pas peur de venir te baigner  ici avec tous les serpents qui traînent...

-Mais... » Murmura la baigneuse, dont le regard était gêné par le soleil.

Elle plissa les yeux puis reprit la parole :

«-Braddy ? Que fais-tu ici ? Tu es revenu...

-Tu me reconnais ?

-Rappelle-toi, nous venions… Nous venions ici même nous baigner ensemble quand nous étions enfants.

-Ce n'était pas la même époque, et tu n'avais pas les mêmes formes.

-Le temps a passé... »

            Le nommé Braddy plongea son regard dans la rivière : il revoyait bien la scène. Deux enfants qui couraient nus dans l'eau les cheveux au vent, décontractés, emplis d'une joie de vivre qu'ils avaient perdue depuis. Il n'avait plus rien de ce petit garçon jovial. Il était aussi fourbu que son cheval, mal rasé coiffé d'un chapeau recouvert de poussière et d'une veste marron à franges qui le faisait ressembler aux Indiens, ses demi-frères, dont il portait les mocassins. Il avait chevauché longtemps avant d'arriver à cet endroit. Il se courba et décrocha le poncho du mort au sombrero pour en recouvrir doucement les épaules de Maddie, qui n’avait pu récupérer qu’une jupe, en lui murmurant :

«-Viens je vais te ramener chez ton père .

-Je ne vis plus... Là-bas. Je suis mariée maintenant.

-Mariée ?

-Oui, avec Wes Malewster.

-Et avec Wes ? Mais qu'est devenu Robin ?

-Il est avocat dans les grandes villes. Il y a bien long-temps qu'on ne l'a vu... Comme toi !

-Oui mais moi, je suis loin d'être avocat. Je fais la justice moi-même, tu vois.

-Oui, je vois, mais j'aurais tort de m'en plaindre, n’est-ce pas ? On m'avait dit que tu étais devenu chasseur de primes. Alors, ramène moi au ranch, au mien ! Comme prime, tu auras à manger.

-Si tu veux. »

 

 

 

 

Frank Zorra vous propose maintenant douze questions pour gagner un livre dédicacé :

thème: les français, la littérature et le western.

 

1/ Quel était le titre français du premier western de Sergio Léone transposition d'un film japonais ?

 

2/ Le juge, Roy Bean, la loi à l'ouest du Pécos, tout droit sorti de la Bd de Lucky Luke pour le cinéma, qui l'incarnait face à Robert Hossein en Blackbird ?

 

3/Edward Dmytryk a tourné un western d'après le roman de Louis L'amour avec Brigitte Bardot, quel acteur y incarnait Shalako ?

 

4/D'un roman d'Elmore Léonard traduit en français par Irène Chèse-Convard fut tiré un film avec Paul Newman, quel est le titre de l'oeuvre ?

 

5/ Le réalisateur italien Sergio Corbucci a tourné un western avec Johnny Hallyday et un autre avec Jean-Louis Trintignant, lequel interprétait un personnage muet ?

 

6/ Dans le western français de Jean Bastia, qui incarnait la terreur de l'Arizona : Dynamite Jack ?

  

7/ Quel acteur français fut à la fois à l'écran et à la télévision le chef apache Winnetou ?

 

8/ Au milieu des Indiens, Vincent Cassel personnifie un héros de bande dessiné : quel est ce personnage ?

 

9/ Michèle Mercier, la fameuse Angélique  des années soixante fut l'héroïne d'un western sanglant : Une corde, un colt.  Qui était l'acteur réalisateur ?

 

10/ Alain Delon, cavalier de la Tulipe Noire à Zorro,  devient bandit abattu dans Soleil Rouge  de Térence Young par son compère du film Adieu l'Ami (de Jean Herman), qui est cet acteur ?

 

 

11/Le personnage incarné par Yul Brynner dans les sept mercenaires a été utilisé transposé en robot dans un film de science-fiction de Michael Crichton, quel est le titre français du film ? 

  

12/Quel est le titre français du film qui oppose en duel à Gene Hackman, Sharon Stone et Léonardo Di Caprio ?

 

 

 

A vous de jouer ...

 

 

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 10:52

Des nouvelles de Nyons, recueil récompensé (en septembre) aux Apollons d'Or vous offre une  courte enquète de Frank Zorra. 

  

Parfum sans iode des campagnes lointaines où le chant des cigales éloigne la mouche tueuse d’olives…

 

Et ça baigne dans l’huile !

 

 

C’est sans doute pour oublier le parfum de Sabine que j’ai accepté d’humer celui des olives ; je me suis donc éloigné de Marseille pour courir à Dache… En fait, jusqu’à Nyons à la poursuite de Moune…

J’étais garé à l’Hôtel des Oliviers, petit hôtel calme et discret derrière la médiathèque municipale mais je ne savais pas combien mon client me paierait de nuits d’hôtel, il fallait donc que j’agisse vite…

Sur mon chemin, le collège Roumanille qui avait été le berceau d’un fantastique écrivain, René Barjavel, et les arcades de la place, construites au XIVe siècle, où j’avais rencontré un autre auteur célèbre : Pierre Magnan. La maison assassinée ! Une formidable histoire qui a donné un grand film avec Bruel.

Revenons à Moune, une épouse en fuite dont le mari jaloux ne voulait pas avoir recours aux gendarmes. Il parlait avec des gants, la bouche en croupion de poule avec des poils noirs qui envahis-saient son cou.

De ses grosses mains, il avait bien dû la gifler autant que mon père le faisait à ma mère dans leurs jeunes années mais mon Nez me disait qu’elle n’avait pas fui seule. C’était le style : Juste un baiser de Fragonard plutôt que Je reviens de Worth. Mais pourquoi vers Nyons ? Si loin, au Nord... Des Bouches-du-Rhône. Sans doute était-ce là qu’elle rejoignait son amant ? Et j’aimais bien ce repaire d’oliviers qu’était Nyons.

Je filais donc Moune, de son vrai prénom Monique, qui était plus agréable à suivre que les informations du journal. Sa minijupe qui sautillait en haut de ses fines cuisses et ses pieds qui s'accro-chaient à deux escarpins à talons réduits qui peinaient sur les pavés. Des cheveux bruns frisés qui paraissaient briller au soleil... Moune dévorait souvent un gâteau qu'elle avait longuement choisi chez un pâtissier puis allait quelquefois flâner le long des quais. Ce n’était pas le genre à passer l’escoube tout le jour ! Je l'aurais bien vu se baigner nue dans le léger courant mais elle ne l'a pas fait, pourtant c'est bien nue qu'on l'a retrouvée, sans moi, car cette cagole a réussi à me semer.
Mon enquête inquiète n'a pas duré long-temps, hélas : deux jours après seulement, on retrou-vait la pauvre morte près de Notre Dame de Bon Secours qui de toute évidence n’avait pu la secourir.

La tour Randonne au sommet ciselé domine les bâtisses et l’on y accède par deux rues et quelques pavés rustiques non loin du château féodal chargé de protéger la ville. J’imaginais mal cette Moune en mange-bon Dieu…

Les gendarmes furent bien sûr appelés. Et j'ai presque cru qu'ils allaient conclure à un suicide.

Elle s'est étranglée avec son propre foulard ! Imaginez. Elle monte jusqu'à la chapelle pour faire pénitence sur le sommet de Nyons. Elle se déshabille complètement et s'étrangle toute seule. Cela sentait la mise en scène. Il l’a tué puis l’a dévêtue espérant qu'ainsi on ne la reconnaîtrait pas et qu'on classerait l'affaire en la prenant pour un SDF victime de sa condition, mais qui croirait au suicide ? Surtout que j'étais là pour la filer et je savais que ce n'était pas une sans-domicile ordinaire. Maintenant, elle avait une salle « bouille » avec sa langue qui lui léchait le menton dans une immobilité parfaite.

Cependant, que dire au mari ? Pouvais-je lui laisser croire qu'on l’avait tuée parce qu'elle avait décidé de revenir vers lui ; après tout rien ne prouvait ce fait mais le contraire non plus.

Pécaïre ! Son corps, bronzé comme une pète, avait un étrange parfum. Je devrais dire une odeur que mon nez connaissait bien puisque le matin j’en avalais une cuillère à café contre le cholestérol. L'huile, un parfum d'olive ! Elle avait le corps recouvert d'huile. Pourquoi ? Peut-être que le meurtrier avait voulu la protéger des ultraviolets. Il ne connaissait peut-être pas « Garnier Ambre solaire Golden protect ». Et quoi ? Croyez-vous que dans les enquêtes de police, on donne une réponse à toutes les questions ? C'est au cinéma qu'Hercule Poirot vous explique tout à la fin !

 

Et les fils de l'espoir s'usent sur le rasoir du temps comme la recherche de la liberté se limite au choix de sa prison.

En tout cas ma mission s'arrêtait là : elle baignait dans l'huile.

C’est le cas de le dire, non ?

 

 FZ

 

 

La suite des enquètes de Frank Zorra dans Des nouvelles de Nyons (Pp éditions) mais aussi

dans Je suis né à Marseille (éditions Baudelaire) et Au seuil de l'inexplicable (EmA)

ou sur notre provence-poesie.info (Le carnet vert - le murmure du pastaga dans l'eau glacée - la vieille du palais Longchamp - etc...)

 

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Lire En Mai 2013

Deux ou trois belles journées de textes et de dédicaces autour du concours présidé par notre ami Chris Bernard...

On retrouve parmi les récompensés Jean-Paul Lamy, Lyliane Lajoinie (ex-adhérente), Sylvie Raymond et deux de nos adhérentes partenaires pour Entre Deux Eaux ( le livre d'équipe de 2013) Geneviève Casaburi et Michelle Grenier (récompensées deux fois : nouvelles et poésie)

Le sourire reste présent sur les stands dans l'espace Roumanille qui abrite de nouveau les auteurs et éditeurs.

Frank Zorra remplacé par Danyel Camoin y présente son nouveau livre (Du sang sur la bible) en présence de l'éditeur Christophe Lahondès, pour Nombre 7, où il abandonne sa panoplie de détective pour se plonger dans l'historique d'un de ses héros de jeunesse, et le précédent encore d'actualité : Des nouvelles de Nyons.

 

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Un diplôme d'honneur pour le recueil d'enquètes de Frank Zorra à Vaison La Romaine pour les Apollons d'or 2013 : Des nouvelles de Nyons

Préface poétique de Geneviève Casaburi et citation de Barjavel entourées de photos de Denise Biondo : un joli petit livre.

Le détective traverse la  ville en décrivant quelques endroits remarquables comme la Scourtinerie ou l'hôtel des Oliviers entre autres... avant de retourner vers son Marseille d'origine.

L'ombre des oliviers et un parfum de lavande l'accompagnent jusqu'à ce petit restaurant suspendu au-dessus de l'Eygues

avant d'aller de la Maladrerie au cimetière de Chantemerle mais dans son souvenir restera gravée la tour Randonne au sommet ciselé.

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 Lire en mai : présence de Provence-poésie...

Denise Biondo et Danyel Camoin devraient rejoindre les 9 et 11 mai le stand de leur ami Chris Bernard président de Portique

à Nyons  où ils rencontreront certainement deux de nos adhérentes: Mauricette Buffe et Michelle Grenier également co-auteurs d'Entre deux eaux avec Claire Gilbert.

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Article N.M

 

 

précédents-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Denise Biondo et Danyel Camoin auraient-ils lâché Provence-poésie pour quelques jours ?  Ce sont surtout leurs retrouvailles annuelles avec un ami président de plusieurs associations qui gouvernent plusieurs concours sur les frontières du Vaucluse et de la Drôme ( Chris Bernard sur la photo avec eux) qui leur ont permis cette fois, en participant à Lire en Mai, de retrouver à la remise des prix du concours de Nyons une lauréate du concours "En Provence" de Pp 2011: Lylianne Lajoinie et l'auteur(e) du poème des coups de coeur: Cent Papiers : Michelle Grenier qui devrait être une des co-auteur(e)s de notre prochain livre : "Entre deux eaux" .

Trois autres visiteuses sur les stands : Mauricette Buffe, Claude-Marie Roux et Claire Gilbert devaient aussi y rencontrer notre président :  accorderont-elles une de leurs oeuvres à cet ouvrage à treize pour 2013 ? 

 

La présentation de "Tous les chemins mènent à Aubagne " et de ses vingt auteurs différents était aussi de rigueur et, parmi de multiples ventes de "Je suis né à Marseille"pour Frank Zorra, les derniers exemplaires d'Affabulations Affables trouvaient aussi acquéreurs à Nyons.

Aux côtés des derniers exemplaires du recueil poétique d'Alice Hugo et du nouveau livre humoristique de Chris Bernard : Mi rires, miroirs.

Malgré des menaces du temps, le soleil était de la partie et des visiteurs emplissaient l'espace Roumanille bercé par quelques notes de musique.

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Article Nicole et Frank  Photos Denise

 

Années précédentes____________________________________________________________________________________

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Provence-poésie en vacances, non ?

Il n'y a jamais de vrais vacances pour l'association mais...

Denise Biondo et Danyel Camoin ont retrouvé à Nyons, sous les arcades, un géant de la poésie, président de l'union des poètes francophones et de Portique, (des Apollons d'Or où l'an dernier, notre amie, lauréate et adhérente Alice Hugo a remporté le grand prix du recueil  et du concours de Nyons qui récompense cette année Lyliane Lajoinie et Philippe Deniard, deux de nos adhérents lauréats de notre prix littéraire d'Aubagne 2011)

mais aussi un ami en la personne de Chris Bernard.

 

Quelques photos de Nyons 2011 ci dessous:

 

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Hôtel 2011 nyons 2011 2les oliviers Nyons 2011Nyons 2011 bisnyons 2011 c

 

 

 

 Photos Denise Biondo

Article Frank Zorra

 

 

 

 

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Les voici ensemble une année précédente:

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Après la fête du livre à Nyons le 2 juin où sera présenté le périodique et le recueil du concours 2011: En provence où nous avions conviés deux des lauréates de celui-ci à venir dédicacer un recueil : Lyliane Lajoinie et Claire Gilbert;

Denise et Danyel  ont séjourné un peu dans le fabuleux et accueillant hôtel des oliviers avant de faire un saut jusqu'à Montélimar, le 4 juin, pour recueillir un prix que Danyel a gagné avec sa nouvelle fantastique : le naufragé de l'île aux grenouilles.

Pour les amateurs Pp éditions publie cette oeuvre ci-dessous :

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Le naufragé de l’île aux grenouilles

 

 

Le ressac ramène toujours des objets sur la plage : ce sont mes trésors !

La plage ? Mais quelle plage ? Où suis-je donc ?  A perte de vue devant moi… Une immense étendue d’eau !

Je découvre un coffre échoué dans un état presque parfait renfermant des feuilles de parchemin qui ont résisté au sel de mer ; je les relie ensemble grâce à des bouts de fil que je tresse avec de la laine défaite d’un pull en mauvais état.

Je constitue donc mon journal où je décris mon arrivée, à ce moment-là !  J’ignore la date mais ayant compté les nuits, je sais que je commence à écrire le sixième jour avec une longue plume trempée dans un mélange de jus de coquillages et de sang d’animaux; j’imite ainsi l’encre pour consigner ma vie dans l’île… Il faut que je raconte tout du début depuis le moment où j’ai mis les pieds sur cette terre inconnue pour la première fois…

Ainsi parle le seul survivant d’un naufrage dû à une épouvantable tempête nocturne, qui ne se confie qu’à son journal.

           

            J’avais échoué avec les détritus ; fragments de bois, de tonneau, de tôle… Rien ne ressemblait encore à une machine capable de voguer sur les océans, rien qui ne laissât un instant penser qu’il y eut un équipage… J’étais là, torse nu dans un lambeau de chemise. J’avais dû y être porté par une vague à l’esprit tendre qui n’avait pas voulu m’engloutir, malgré la fureur de Neptune qui  s’était acharné, dans cette nuit inoubliable, sur le Cormoran. C’était le nom affublé à  ce coureur des mers parti admirer le fond de l’eau. Mon pantalon paraissait avoir été retaillé par un requin sympathique qui aurait refusé « ma viande ». Je n’avais plus ni chaussure, ni casquette…

            Ce jour-là, il restait à savoir où j’étais ; malgré ma chevelure épaisse et frisée, le soleil me chauffait le crâne et m’empêchait de réfléchir à moins que ce ne fut simplement le choc. Je me soulevais sur mes bras pour extirper mon visage de ce sable humide qui s’y agrippait comme une sangsue. J’essayais de m’asseoir  pour vérifier si je n’étais pas blessé ! Où avais-je  mal ?  J’avais mal partout ! Mais aucune des douleurs qui léchaient mon corps meurtri n’était assez pointue pour distancer les autres, aucune blessure apparente !

            Je regardais autour de moi mais le soleil m’aveuglait… J’eus pourtant l’impression d’apercevoir une femme étrange, blonde comme les blés, avec une sorte d’oiseau mort incrusté dans ses cheveux au-dessus de l’oreille. Elle apparaissait simplement vêtue d’une sorte de toge transparente de vestale romaine ; une créature de rêve : d’ailleurs, je pensais que je rêvais !

Un sein, du volume d’une pomme, pointait hors du tissu tandis que l’autre tentait de se cacher dans le drapé qui chutait  en se plissant sur le haut des cuisses. Une taille très fine se hissait sur de petits pieds pivotant  sur leur pointe comme pour danser à l’opéra…

Le temps que je frotte mes yeux pour essayer de voir plus clair, elle avait disparu ! Je me soulevais péniblement en vacillant. Je me mis à marcher vers la végétation dense et verte qui faisait face à la plage. Je m’enfonçais entre les troncs craignant de voir apparaître un serpent ou un autre animal, mais je traversais le bouquet d’arbres sans encombre. Ce fut de l’autre côté que l’angoisse m’étreignit :  de l’eau, de l’eau et encore de l’eau ! Des deux côtés s’étendait la même mer qui semblait furieuse de ne point m’avoir avalé : elle rugissait comme un animal frappant sauvagement les rochers de bouquets d’écumes !

            Je pris toutes les différentes directions possibles et chaque fois, aux quatre points cardinaux, je n’aboutissais, par une distance variable, qu’à cette immense étendue bleutée. J’étais sur une île apparemment déserte puisque je n’avais croisé que des grenouilles vertes, des petites comme des rainettes et des grosses presque géantes. Qu’allais-je devenir au milieu de cette immensité ?

            La randonnée que j’avais effectuée m’avait épuisé, à moitié nu sous les rayons ardents, mes cheveux bruns tirant sur le roux, les pieds agressés par les racines saillantes et les cailloux, j’étais revenu à mon point de départ. Heureusement, j’avais noté que, près du trou peuplé de batraciens, se déversait une cascade alimentée en eau douce : au moins, je ne mourrai pas de soif ! Pour la nourriture, il me restait la pêche ou… les cuisses de grenouilles !

Je n’avais vu cette île sur aucune carte, il devait s’agir d’une terre inconnue… Je m’allongeais de nouveau sur la plage, assez loin du ressac  qui remuait les morceaux d’épave. Je m’endormis malgré moi…

Quand je m’éveillais, une ombre sur le visage, se dressait devant moi  celle que je croyais imaginaire ; bien vivante, lumineuse, le soleil tel une auréole dans son dos, une sorte d’apparition féerique !

            En passant ma main sur mon cou, je sentis une ficelle qui n’y était pas avant mon sommeil ; à son extrémité pendait une petite grenouille desséchée. La jolie blonde s’approcha et se pencha vers moi en exhalant un parfum comme je n’en avais jamais senti ; ses doigts effleurèrent mon visage. Elle n’ouvrait pas ses superbes lèvres mais j’avais pourtant la certitude d’entendre :

« -Bienvenu, beau naufragé, je m’appelle Miranda, je protège la nature et les animaux, j’ai fui la foule et me suis réfugiée sur cette île. Je t’ai observé. J’ai senti en toi une flamme de bonté ; j’avais besoin d’un homme comme toi, ici ! »

J’étais effaré, me parlait-elle avec ses yeux ? Je balbutiais :

«-Pourquoi avoir pendu une grenouille à mon cou ?

-Elle est morte ! Quand je l’ai accrochée, elle vivait : ce qui signifie que tu vas vivre. Pendant ton sommeil, tu délirais : on pouvait penser que tu couvais une maladie contagieuse. J’ai préféré m’assurer de ton état.

-Et si elle n’était pas morte ?

-Les malades sont écartés de notre cité secrète… »

            Je la regardais, ébloui mais perplexe, elle parlait, sans ouvrir la bouche, à la manière d’une reine de tribu, pourtant elle était la seule humaine rayonnant de beauté parmi un chapelet d’animaux verts qui s’accrochaient à son habit :

« -Alors, c’est un test ! Pourquoi notre, qui sont les autres ? N’es-tu seule avec les batraciens ?

- Les grosses grenouilles sont des gens comme toi à qui on a jeté un sort qu’il faut conjurer pour les libérer : il faut les aimer, c’est indispensable. Voici Yra, la plus remarquable !

Le mal se cache d’ordinaire à l’intérieur des gens et gâte leur cœur ; dans leur cas, il est visible : plus l’animal  est méchant, plus il devient laid !

- Et celle pendue à mon cou ?

- Une vraie petite  reinette qu’on utilise comme indicateur ! Elle offre un petit bonheur quand on la porte desséchée sur la poitrine ! La grenouille ronge le cancer ! La poudre de ses os avalée devient aphrodisiaque. Si on la mélange à de la farine de galette, on peut envoûter quelqu’un pour le transformer en amoureux docile et fidèle. »

            Elle s’approcha tellement de moi qu’à la fin, ses lèvres se posèrent sur les miennes dans un baiser : il devait y avoir longtemps qu’elle n’avait cotoyé un garçon. Sa peau était douce comme de la soie fine et ses mains, glissant dans mon dos, me faisaient frissonner en effaçant magiquement la brûlure du soleil. Une fée ou une sorcière ?

Comment dire qu’elle était belle ? Elle était au-dessus des mots, indescriptible : un ange, peut-être ? C’était ce que je pensais le premier jour, mais, peu à peu, l’attraction devint pesante et  mon enthousiasme se vautra dans l’habitude… Je n’étais pas fait pour jouer les Robinsons et je me sentais prisonnier… Aussi, les jours suivants, j’essayais de ne plus stagner auprès cette belle créature, cependant à deux sur une île déserte, il paraît difficile de s’éviter !

 

 

Voilà, je reviens au présent. Je me sens un peu Ulysse dans les griffes de Circé. Elle m’a fait découvrir un univers que je n’avais pas vu en courant aux quatre coins de l’île : une grotte creusée au flanc de la colline éclatée en son sommet ! Ce cratère de volcan éteint explique l’ambiance chaude du fond de la grotte qui permet de résister  au froid de la nuit ; le repaire tout entier est aménagé dans cet orifice naturel. C’est merveilleux de se lever au petit matin pour aller marcher dans ce paradis où chantent des oiseaux exotiques, aux côtés de la source limpide qui se déverse dans le bassin intérieur où coassent les grenouilles. Mais, je demeure loin du reste du monde moderne, du téléphone et des habitudes ! Ce serait un lieu de vacances génial, paradisiaque peut-être, mais croquer la pomme tous les jours manque de piment ; on pense alors qu’au-delà de l’eau, on a tout laissé …

            L’absence de famille ou d’amis, ajoutée à la monotonie de ce paradis-prison, me pousse à essayer de constituer un canot de sauvetage. Miranda m’a montré le squelette d’une  barque que je restaure avec des planches du coffre et du bois dérobé aux arbres voisins. Je n’invente rien, d’autres l’ont fait avant moi. Avec l’arc de Miranda, on pourrait chasser mais, refusant de tuer, elle ne mange les oiseaux et les grenouilles que déjà morts, ce qui ne m’enchante pas ; les repas restent donc à base de fruits de mer : coquillages, poissons, algues, étoiles, crabes… Un plateau à faire pâlir les restaurants de Marseille ! Oui, mes yeux s’écarquilleraient devant un bon steak sur le grill que j’ai constitué avec une vieille trappe d’aération.

            J’adore Miranda, elle possède vraiment des dons de magicienne ; elle pense que nous naissons tous avec des pouvoirs mais le stress du monde des villes fait perdre aux gens leur sensibilité, ainsi ils n’observent plus la nature autour d’eux, ne savent plus écouter le silence qu’ils cassent à grands vrombissements de moteurs ou regarder la nuit qu’ils illuminent de bulles électriques. C’est une compagne de rêve que j’aurai voulu avoir ailleurs: elle m’a appris à nommer les étoiles dans le ciel, le soir, sa main dans la mienne. Elle m’a montré qu’on pouvait reconnaître un oiseau à son battement d’aile et une grenouille à son cri sans besoin des yeux, comme on peut se parler par la caresse des doigts sur différentes parties du corps sans prononcer un seul mot.

            Elle me fait oublier que je voudrais partir et je passe plus de temps avec elle qu’à préparer mon embarcation ! Je lui répète qu’un jour je partirai mais je reste comme envoûté… Le temps égraine les jours comme un chapelet et je suis toujours là. J’essaie de la convaincre de partir avec moi, mais elle refuse. C’est son île : elle y restera jusqu’à ce que la vague l’engloutisse ! Drôle d’image dans une telle sérénité.

Est-elle une fée ou une folle accrochée à un rêve démodé de paradis terrestre ?

            Elle parle rarement des hommes qu’elle a connus auparavant. Tous ne lui ont pas laissé de bons souvenirs, elle m’a soufflé que j’étais le premier à qui elle se donnait, les autres avaient voulu la forcer ! Pour elle, le corps ne pouvait ressentir qu’une communion entre l’esprit et le cœur.

Ce jour, le seizième, je crois, elle me regarde et j’entends qu’avant moi, elle a connu un autre homme  fort mais pas assez bon qui s’appelait Eddy. Il a empaillé les oiseaux qui ornent sa coiffure ; il œuvrait dans sa grotte… Je demande où il est maintenant. C’est Yra la grenouille ! C’est un mâle qui a voulu abuser de sa force pour la plier à ses obscénités…et il en a été transformé ! 

            Je tente alors de m’approcher d’Yra, de l’amadouer bien que le fait qu’il soit homme ne m’attire pas, mais j’ai grand besoin d’un compagnon pour finir de construire l’embarcation et m’enfuir de ce piège charnel ; les sens en éveil permanent, je n’avance pas mon travail…

J’ai embrassé Yra pour essayer de lui rendre un visage humain mais cela ne marche pas, ce doit être contre nature : bien sûr, je ne l’aime pas ! Je reste le seul vrai homme pour Miranda que je ne peux m’empêcher d’adorer depuis le premier jour, une passion que j’ai du mal à freiner ! Je me bats contre moi-même partagé entre le désir de retourner à la civilisation et le plaisir auprès d’elle.

J’ai évolué depuis mon arrivée dans ces lieux, le mois précédent. Je comprends mieux qu’on puisse être heureux simplement auprès d’une femme sans avoir besoin de l’étreindre goulûment. Je me sens moins happé par son corps, je la respire…

Je devine sa pensée qui n’a pourtant qu’une simplicité apparente, je la vois paupières closes et l’écoute sans les mots, elle occupe une part de moi. Sa beauté ronge ma résistance et emprisonne mon âme. Je me noie dans la mer de ses yeux, vaincu par l’étoile jaune qui brille en leur milieu et reflète mon image. Mais je dois réagir...

            Le jour vient où le « bateau » du retour est enfin prêt ! Il n’a pas l’allure d’un beau voilier, ni d’une véritable barque, mais il ne coule pas et sera capable d’aller loin. Reste le plus difficile : le moment des adieux.

 C’est alors que le sol se met à gronder, des rochers se détachent des parois de la colline et tombent en écrasant quelques grenouilles. Les autres affolées s’agrippent de leurs pattes à la tunique de Miranda, la seule à pouvoir les protéger !

Le naufragé que je suis, sachant qu’elle ne voudra pas partir, reste torturé par l’idée de la laisser. Il a des difficultés à quitter sa prison, mais l’île semble vouée à la disparition ; il supplie sa geôlière d’emporter les grenouilles et de sauter avec lui dans la barque mais elle refuse une fois de plus…

Le sol commence à s’enfoncer dans l’océan. Le monde de Miranda disparaît comme un univers factice et éphémère. Hissé sur mon embarcation de fortune, je suis propulsé vers mon monde par une déflagration tandis que la princesse, une dizaine de grenouilles accrochées à sa tunique, regarde le niveau de l’eau monter jusqu’à ses chevilles puis rapidement à ses genoux. Je lis dans son regard trouble : « Va, mon amour, tu es sauvé maintenant ! Continue ta route, le destin, un jour, ailleurs, la fera croiser la mienne encore une fois ! »

Non, je ne peux pas la laisser disparaître ! Je voudrais aller la retrouver, mais je nage comme un tuyau de plomb ! C’est le filtre de la grenouille qui m’a envoûté, même si je n’ai plus son effigie autour du cou, je ne sais plus vivre sans elle ! Il y a déjà tant d’eau entre elle et moi …

             

 

« Il a du plonger pour la rejoindre ! » Le capitaine qui lit imagine sa réaction amoureuse au dernier moment. Une grimace sur son visage raviné, cet homme vient de parler seul emballé par le récit !

Au milieu de l’immense océan, un bateau de pêche a signalé par tribord une barque étrangement constituée …une embarcation vide ! Les matelots n’y ont trouvé qu’un grand cahier formé de pages écrites avec du sang d’animal et reliées par des bouts de fils de laine. Ils l’ont remis à leur officier. Après avoir donné ses consignes à l’équipage, le vieux marin s’est assis. Ses yeux ont parcouru les pages du manuscrit et extirpé de ces lettres mal formées les images fondues dans les mots …

Le conteur a dû continuer d’écrire dans la barque malgré les secousses avec son propre sang, s’entaillant sans doute un bras avec son couteau. Il a tout consigné dans ce journal, son livre de bord, son carnet de vie ; c’est une sorte de bouteille à la mer apportée par ce canot parti finalement sans lui…

Sur l’immensité bleue, aucune trace de plage ! S’il est vrai qu’il existe des îles mystérieuses et volcaniques apparaissant et disparaissant à la surface des océans, le reste du récit paraît un conte de fées au point de vue du navigateur. Le naufragé a rejoint son rêve d’amour et sa terre enfouie réapparaîtra peut-être un jour… Qui sait ?

Dans l’immense océan, se reflète le ciel, ces deux grands espaces s’épousent sur l’horizon observé par l’homme qui n’a pas encore tout découvert. Il reste tant de mystères qui s’accrochent à la nature.

 

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concours Juliette Astier Montélimar

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L'an dernier sous les arcades:

Formidablement accueilli, la veille, à l'hôtel des oliviers (l'arbre fétiche de Danyel) malgré le temps pluvieux et les travaux de la place, - nous vous conseillons de vous y arrêter si vos pas vous amènent jusqu'à son restaurant-, Denise et Danyel ont rejoint, le 13 au matin, Chris Bernard, Président de L'UPF et de Portique. Sous les arcades, c'était la journée de dédicaces de Nyons où les fantômes du vieux moulin à l'honneur ont battu leur record de vente de l'an dernier. Danyel y a aussi présenté le guide des trésors de  Marseille, bien sûr, et le monde magique de l'enfance (éditions Bénévent) et récupéré pour la bibliothèque une oeuvre du spécialiste de Nostradamus qu'est Chris, pendant que Denise vantait les Affabulations Affables qui ont, semble-t-il, plu au président...

Provence-poésie vous offre ci-dessous quelques reflets de cette journée et vous propose de vous référer à la page Portique et les apollons d'or  à droite de l'écran  pour trouver les réglement des grands concours littéraires de Nyons, Buis et Vaison La Romaine.

 

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Vous pouvez voir ces photos en grand format en activant le diaporama de l'album dédicaces  

 

  

  Article Frank Zorra

 

 

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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 11:05

Provence-poésie et les éditions Baudelaire vous annonce :

 

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Le même jour 28 juillet dans la basilique de Saint-Maximin Denise Biondo auteur et éditrice présente :

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Douze dames ...Un troubadour ; 13 nouvelles pour 2013

 

chemins d'Aubagne 1-copie-1

un merveilleux voyage illustré autour d'Aubagne par 20 auteurs

le guide

13 copains vous montrent le Marseille qu'ils aiment (préfacé par le Maire)

couverture au bout des doigts

Entre le conte et la nouvelle, le suspense règne jusqu'à la chute...

 

Pour info la même équipe sera à Carqueiranne pour la nuitée du 15 juillet.

Pascal Tissier, l'invité d'honneur de notre réprésentation Allais, vous m'en direz des nouvelles, en mars dernier, avec l'association APC, présentait son deuxième salon (et son deuxième concours (réglement sur demande) qu'on espèrait aussi plaisant que l'année dernière sur deux jours 20 et 21 octobre...

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Denise Biondo, Geneviève Casaburi, Jean-Claude Beltramo, Albert Borelli et Danyel Camoin ( cinq auteurs de Pp ) entre autres étaient en liste parmi les auteurs invités dans le même décors.

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Rosette Escoffier et Janine Ravel de l'Académie de Provence (également auteurs de Pp)

ont été sélectionnées dans les dix lauréats du concours.

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Quelques stars du salon :

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Denise avec l'organisatrice Martine Tissier   

 

Ci-dessous quelques images de l'année dernière:_____________________

Denise Biondo et d'autres adhérents de provence-poésie : Denise et Jean-Claude Beltramo, Annabelle Léna et Albert Borelli invités à Saint-Maximin dans un décor superbe et un accueil phénoménal du café avec croissants jusqu'au repas des auteurs et au-delà.

Provence-poésie vous offre quelques photos de cette manifestation de classe prises les 22  et 23 octobre ; dates à retenir et salon trés prometteur, disons exemple à suivre...

Merci Martine, Pascal et les autres membres de APC 83. 


Ci-dessous  

Rencontre intéressante avec Henri Arpurt (la prodigieuse histoire du clochard de Gainsbourg)

Robert Castel, Pierre Magnan, Alain Melka et bien d'autres...

Et Monsieur Le Maire.

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 Toutes les photos sont visibles en grand écran dans les albums à droite de l'écran...

 

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Photos Denise Biondo et A. Borelli

Article Frank Zorra

 

  

Var matin vous informe...

Denise Biondo et Danyel Camoin y étaient avec le maire de Bandol sur la photo....auteurs-nocturnes.jpg

  

        

 

Et la 7e nuitée de Carqueiranne... c'était le 16 juillet 2012.

 

Geneviève Casaburi, Rosette Escoffier, Denise Biondo, Danyel Camoin au repas avec Brigitte De Nolières, Nicole Mutez-Figuerras, Christine Hollard, Xavier Le Floch, Anne-Marie et Marcel Baril, puis sur le parterre enchanté de la nuitée habituelle organisée par les irremplaçables hôtesses de plume d'Azur, Nicole Bouquet en tête, et la mairie de Carqueiranne.

 

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article précédent_______________________________________________________________________________________________

Lundi soir 18 juillet les auteurs étaient accueillis par le charmant sourire des irremplaçables hôtesses de Plumes d'Azur en partenariat avec la mairie de Carqueiranne pour une grande soirée bien orchestrée débutant par une restauration commune et joyeuse à la maison des associations, ensuite, malgré les grimaces et le souffle du temps frais pour la saison, les tables ouvertes au public par près d'une centaine d'auteurs parmi lesquels se retrouvaient amicalement  Marcel Baril,  Jean-Claude Beltramo, Denise Biondo, Brigitte DeNollières,  Xavier Le Floch, Nicole Mutez-Figueras, Fernand Révilla, Lucien Vassal et Danyel Camoin, entre autres...

 

Ci-dessous quelques images des auteurs sous les étoiles.

 

Jean-Claude Beltramo présente son nouveau livre éclatant: Autopsie d'une tuerie

 

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Au passage, deux sourires de Provence-poésie...

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Marcel Baril en action après son succés avec "Les plumes de Plomb" et Danyel Camoin avec à gauche de son stand le dernier livre de Frank Zorra : "Je suis né à Marseille" édité chez Baudelaire et à droite ses" fabulations" du pays d'Aubagne primées à l'Académie de Provence en 2011 et éditées par Pp éditions.

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Fernand Révilla face au public et Lucien Vassal après son fulgurant passage à Sablet

 

 

Pour les auteurs et leurs clients, admirez le sourire éclatant de Nicole bouquet :

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Article Pp.éditions et Photos de Denise Biondo

 

 

 

 

  

Article Nic Manday                    Photos Denise Biondo

Denise et Jean-Claude Beltramo, adhérents de Pp,  vous invitent ...

Avec notre ami André Aubert à Villelaure.

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 00:29

C'est ce samedi 22 juin qu'a eu lieu la neuvième rencontre portes ouvertes, consacrée ce jour à la poésie

avec au programme les poètes que Brassens chantait mais aussi un double coup de chapeau à Guy Feugier

et à Alice Hugo sur fond de musique de Brassens et Delerue : générique; heureux qui comme Ulysse.

 

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Alain et Jean-paul fidèles au poste assuraient la partie musicale

 

Présentation des auteurs invités :

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Aux côtés des deux vedettes, Janine Ravel, Rosette BP, Emile Mihière

En fond pour recevoir le public et les invités: Isabelle George, assistante, à côté de Jean-Claude Colay secrétaire.

 

Puis  la deuxième partie consacrée aux poètes que chantait Brassens et un final en chansons avec Edouard et l'invité d'honneur : Jehan Armagnac, président du plus ancien club de poèsie de Marseille.

 

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Un tirage au sort désignait sous les doigts d'Emile Mihière deux gagnantes pour le livre Brassens et les poètes et le disque Dvd :

Mesdames Sanchez et Buffe


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Ouverture et passation de pouvoir avec le Canotier d'Alice Hugo.

 

coup de chapeau à Alice... 

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Alice(Geneviève Casaburi) et le Hérisson (Danyel Camoin) entourée de lierre...

Frank Zorra pénètre dans l'alcove d'Alice Hugo... un poil d'accent sur un superbe texte érotique.

les-poetes-zorra.jpg les-poetes-levonian.jpg

Et Joseph Lévonian pose la question à la muse-poète : Me direz-vous demain ?

les-pooetes2.jpgles-poetes-20.jpg

Janine Ravel et la douleur exquise ou Joëlle Foin (sans texte) dans le rêve-chat ?

Peut-être une vision personnifiée de l'héroïne cocaïne avec la ponctuation nécessaire de Danyel

les-poetes19.jpgles-poetes18.jpgles-poetes16.jpgP6220106.jpg

Pour l'humour Rosette a porté "peint d'épices" et pour "la tendresse" : Mireille Miau splendide

puis au final de ce coup de chapeau le duo de 2011 se reforme pour la fragilité des promesses

les-poetes15.jpg

Danyel répond à Alice ; je ne ferai pas de promesses...

 

Le coup de chapeau à Guy Feugier où se sont joints ses amis laisse Alain d'Aix en plein "désarroi", un poème spécial.

Fidèle rappelle les concours de Sète, Joëlle Foin traverse le rondel de la solitude, et FrancisTriay admire la Joconde,

Denise déclame Le confident et Danyel répond par Après toi, Philippe-Auguste en chercheur d'or succède à Jean Armagnac qui montre la puissance d'Eros et après la deuxième mort du père Noël par Janine Ravel, Denise et Danyel

forment un duo insolite devant la porte du Paradis après Edouard perplexe dans les deux hommes et l'amour et avant que Guy Feugier lui-même dise : Mesdames, je vous aime toutes.

 

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les-poetes14.jpgP6220200.jpg

Dédié aux deux invités et à la salle: On se retrouvera, poème écrit et interprété par Denise et Danyel:

ce poème primé à l'Académie de Provence a été publié dans les fabulations du pays d'Aubagne.

 

C'est dans la deuxième partie qu'Alice Hugo rejoint Danyel (Antoine Pol) dans les passantes

Alice et Denise (deux belles passantes) Antoine Pol les aurait saluées avec son képi militaire.

les-poetes5.jpgles-poetes6.jpg 

Est-ce que Jean De La Fontaine pourrait nous parler de la Marquise et de Corneille sur un accent de Jack Lang ?

Peut-être mais en tout cas Jean-Claude Colay (Victor Hugo) nous récite la légende de la nonne avec un choeur de Clodettes trés particulier : à vous de les reconnaître ; enfants voici des boeufs qui passent, cachez vos rouges tabliers !

la-Fontaine.jpgles-poetes7.jpgles-clodettes.jpg 

 Alice rejoint Jean Richepin (Malsheres) et les oiseaux de passage tandis que Guy Feugier en Villon, salue la ballade des dames du temps jadis devant une fantastique prière déclamée sur fond de guitare par Michel Isard...

 les-poetes-4.jpgles-poetes-isard.jpg

Joseph Lévonian (Théodore de Banville) accompagné par toute la salle dans le verger du roi Louis cède sa place à Edouard ( Lamartine) pour la pensée des morts avec une effrayante participation avant que Danyel en Trenet ne nous traîne au grand café devant Jehan Armagnac, le Verlaine de Colombine.

Au revoir Maman, Papa avec des mots de Brassens...

Et tout ce joli monde (17 interprètes ) essaie de rentrer dans la photo de famille finale sur le générique final...

les-poetes-group2.jpg

les-poetes-group1.jpg 

Après la chanson par Edouard et une libre intervention sur la scène, place au verre de l'amitié.

On notera la présence de nos amis Denise et Jean-Claude Beltramo, Mauricette Buffe, Richard Peucelle, Micheline Daou, Mireille Drogoul, Sonia Kitaëff, Nicole Mutez-Figueras (notre prochaine muse-poète) et de deux nouvelles adhérentes

Béatrice Saussol et Patricia Holzl. Bienvenue parmi nous.

 

les-poetes-9.jpg 

article Frank Zorra / photos Yves Ravel

 

 

Prochain rendez-vous des portes ouvertes littéraires le 30 novembre 2013

Les contes de nos moulins avec des textes de Michel Isard, Danyel Camoin, Jean Giono et Alphonse Daudet

invité d'honneur : Henri Rocca.

Auteurs invités : Claude Iconomou, Picosse, Gaël Angélis, Françoise Cordier et Frank Zorra.

 

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Antoine Pol poète pratiquement inconnu si Brassens n'avait pas acheté son poème pour quelques sous et ce poème est devenu la chanson :  Les passantes...
C'est le 22 juin à partir de 16 h que la journée de la poésie de Pp a prévu de programmer les poètes que chantait Brassens et c'est en petite scène que les passantes vous seront présentées sous les traits de Denise Biondo et  Alice Hugo (entre autres) derrière le récitant.
denise idAlice-2011.jpg
disque-brassens.jpg
En attendant cette journée qui réserve d'autres surprises sur Victor Hugo, Corneille, Villon, Lamartine et d'autres... Voyez la vidéo ci-jointe où Lino Ventura demandait à Brassens de chanter  en duo avec Maxime Le Forestier...
Pp éditions 

 

 

 

alice

 

Participent au coup de chapeau à Alice : Denise Biondo, Geneviève Casaburi, Janine Ravel, Joseph Lévonian, Joëlle Foin, Mireille Miau, Rosette Escoffier, Edouard et Frank Zorra.

Guy Feugier aura la surprise de découvrir les textes et les interprètes choisis et il terminera le flot par un poème bien à lui.

Ce ne sera pas vraiment une causerie comme certains l'avaient demandé mais pas moins de 38 textes vont être déclamés dans l'après-midi dont 12 poèmes d'Alice Hugo, 12 de Guy Feugier et quelques surprises en duo.

Et l'on finira sur une chanson de Brassens.

Générique du jour Heureux qui comme Ulysse d'Henri Colpi.

(musique Georges Delerue)

aff 22 sur logos

Six auteurs prévus pour dédicacer : aux côtés d'Alice et de Guy, André Aubert, Rosette BP, Janine Ravel, Emile Mihière

Aubade musicale par Alain et Jean-Paul sur des airs de Brassens

Présentation de l'invité d'honneur du jour

Tirage au sort pour gagner le livre cartonné Brassens et les poètes(Cd inclus)

Et après le double coup de chapeau une pleiade d'interprètes pour les poètes que chantait Brassens parmi lesquels

Guy Feugier(Villon) Jean-Claude Colay (Victor Hugo) Joseph Lévonian (Théodore de Banville) Danyel Camoin (Antoine Pol) Alain D'Aix (Paul Fort)

Michel Isard (Francis Jammes) Phil-Auguste Malsheres (Jean Richepin)

et Edouard (Lamartine)

 

Alice Hugo, poète, écrivain, actrice de théâtre et adhérente de Provence-poésie  2011 était à Aubagne en mars 2011 pour un duo avec Danyel Camoin sous le titre du "guetteur de Chimères" et pour recevoir son prix d'honneur pour " la boule de Cristal"  texte inclus dans le recueil "En Provence".

Alice est une fan de Brassens et son poème le canotier parmi une série d'autres, vont bien débuter l'après-midi...

 

Alors, en attendant,  vous pouvez toujours vous rapporter à notre rubrique Quand la muse est poète... qui présente plusieurs poèmes d'Alice aux côtés de ceux de Mireille Talotti-Miau  et la page : Les coups de Coeur ouverte sur les deux poétesses

et puis Mr Frank Zorra, voici  les vers que vous avez alignés pour Alice en hommage...

 

__________________________________________________________________________________________

 

Acrostiche pour Alice

 

 

À la recherche du meilleur mot,

Le poète devient un marmot.

Ici le rêve règne en maître

Cueillant des lettres aux kilomètres

Et le soleil plonge pour renaître...

 

Hiver, retire la blanche cape !

Une herbe a déjà troué ta nappe.

Gagnons le printemps des vieux hameaux.

Ouvrons la porte aux vers nouveaux.

 

 

 FZ

 

 

Présentation d'un troubadour

 

 

 

Quand il redécouvrit le pays des merveilles,

Une autre musique caressant ses oreilles,

Le troubadour alors fut vite dérouté :

Il n’avait jamais cru vraiment qu’il existait…

Il cessa de chanter en grattant sa guitar’,

S’adressant au cochon, hérisson et renard

Attendant patiemment l’instant plus propice

Pour devenir céans les « stars » de l’appendice…

Il s’aperçut qu’il s’était simplement noyé,

Quelques merveilleux vers lui servant d’oreiller,

Au cœur d’un monde qui refusait l’art factice.

Il était dans un poème écrit par Alice !

 

 

Fz

 

Laissez-vous transporter en tapant simplement Alice Hugo dans Google ...

 

 

Article Nicole Manday

Précédent article__________________________________________________________________________

 

Alice Hugo, auteur(e) aussi modeste qu'étonnante n'aime pas que l'on étale son éloge, nous ne parlerons donc pas des grands prix qu'elle récolte un peu partout et laisserons le choix de découvrir nombre de ses poèmes dans son blog ou dans la rubrique à droite de l'écran : les coups de coeur de Danyel.

Par contre, elle ne nous en voudra pas de saluer le travail de notre ami, le président de l'Upf pour sa réalisation dans les éditions Poésie Vivante concernant le recueil : Anatomie d'une illusion tangible. Bravo Monsieur Chris Bernard !

Il est si fragile notre coeur, il avait besoin de cet acrostiche à l'amour dans les abysses de la gloire de notre thébaïde pour rendre notre déraison raisonnable malgré le sang du vitrail, dans la douleur exquise de l'amour guerrier de cet automne vivant ! L'ultime voyage des larmes du désert dans le crépuscule  de l'écritoire marin  nous a rendu le cheval des étoiles et l'atelier du printemps pansera la rupture due à la trahison au féminin, véritable apocalypse pour une mère. Ecrire le journal d'un exalte  est un rêve perdu qui ne peut que plaire à Frank Zorra, véritable guetteur de chimères.

Merci Chris, merci Alice ! Un petit livre qui nous donne un grand moment  !

Et en hommage à Chris et à Alice

une lecture à deux voix du guetteur de chimère a été faite à Aubagne à la MDVA le 12 mars 2011 avant de laisser place à Maupassant.

Et admirez la couverture illustrée par Fernando Bronchal...

 

Bibliothèque des amis de Provence-Poésie

 hugo-recueil.jpg

 12 mars Alice

Article Danyel Camoin

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 13:05

Outre les "auteurs en pays d'Aubagne" et les autres auteurs édités par Pp, l'association comporte aussi des auteurs adhérents sympathiques qui ne sont pas dans l'édition de Pp.

Soit qu'ils s'éditent eux-mêmes ou sont édités par d'autres...

 

Saluons au passage notre ami Jean-Paul Couturier de l'Académie de Provence qui traite actuellement avec Nombre 7, également éditeur de Frank Zorra pour sa nouveauté, premier icône de la trilogie de l'ouest : Du sang sur la Bible

 bible

 

Outre Jean-Claude Beltramo (attention nouveau livre qu'on vous présentera sur un autre article !) et Geneviève Casaburi  (attention polar historique marseillais en préparation) dont on a déjà parlé, voici une liste d'auteurs dont les livres d'éditions diverses se rattachent à la bibliothèque de l'association :

Et tout d'abord le dernier en titre : Michel isard de l'Académie de Provence qui nous accompagnait sur les stands de Gréasque et de Cadolive

avec les contes de sa Provence.

Dont le grain de beauté de Fanny a été sélectionné pour être représenté en lecture-spectacle dans : Les contes de nos moulins en Décembre interprété entre autres par Danyel Camoin et Michel lui-même  

livre-isard.jpgpage-Isard.jpg

Isard.jpg 

Michel, auteur à remarquer, était aussi un des poètes chantés par Brassens le 22 juin en attendant de venir nous charmer avec sa guitare.

Il prépare un nouveau recueil de contes et devrait être avec nous sur d'autres stands à la rentrée ...

 

 Article NM

---------------------------------------------------------------------------------------------------------- 

 

Françoise Cordier était au palais Longchamp en mai avec Geneviève Casaburi

et présentera son livre en interview à l'atelier de Septembre (dernier jeudi 18h30)


Couverture-cordier.jpg

 

Dans ce roman aux multiples rebondissements, les auteures passionnées de généalogie ont voulu redonner à certains de leurs ancêtres une vie en partie imaginée mais reposant sur des faits historiques.

Il est situé dans la région où Françoise puise une partie de ses racines, entre Alsace et Lorraine au temps des procès en sorcellerie et des guerres de religion.

 

Romancière qui s'intéresse à la nouvelle, comme de nombreuses adhérentes de Pp, Françoise sera à l'atelier pour l'interview de septembre de Pp : suivant le questionnaire développé par Gaël Angélis, elle nous dévoilera les secrets de son roman et ses projets ; en attendant vous pouvez toujours commander son livre par le canal de l'association et la retrouver les conteurs en fin d'année lors du spectacle : les contes de nos moulins.

 

---------------------

 

Plus connue dans les salons, Picosse présentera ses contes pour la jeunesse le 30 novembre aux côtés de Françoise, lors de la représentation des contes de nos moulins à la maison des associations d'Aubagne sous la bannière de Provence-poésie. 

Si vous avez des cadeaux de Noël à prévoir...

  picoss.jpg

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 14:34
Merci à Marcel Baril, qui était un de nos premiers lauréats en 2011, et à nos amis de la petite édition de promouvoir aussi l'écriture des nouvelles et de fouiller, comme nous, les tiroirs des écrivains amateurs ou en herbe.
Dommage que les lauréats soient en majorité hors de notre secteur provençal et justement dans l'année où Marseille est capitale de la culture : cela prouve en tout cas la bonne foi du jury de LPE.
Voici ci-dessous l'exposé de la Petite édition :

 

Palmarès du premier concours de nouvelles
Marseille 2013

Remise des prix le vendredi 17 mai à 18h

au local LPE 102 rue Léon Bourgeois 13001 Marseille

 

Les lauréats

1e  prix : Lettre à un ami
De Jean-Marie CUVILLEZ
89460 Cravant 

2e prix : Un métier difficile
De Francine COUTURIER
13190 Allauch 

3e prix : Grève de la fin
De Barbara MARSHALL
75015 Paris 

Prix spécial du jury : La tresse
De Brigitte DUJON
13008 Marseille 

 

Neuf Mentions :

-Destinée de Fabrice BALESTER 13004 Marseille
-Signe distinctif de Désirée BOILLOT 75002 Paris
-La Séditieuse de Nicole FONTANA-BOUQUET
83610 Collobrières
-La Tradeuse de Daniel DAMART 42000 St Etienne
-Une pomme du pommier
                   de Martine GENGOUX
1150 Bruxelles
-Le dernier mot de Joël HAMM 71290 Simandre
-Une aventure de Raymond JACQ 27390 Le Bourg
-Au commencement était le verbe
                  de Robert LOUISON
40700 Hagetmau
-La valse des étiquettes de Laurence MARCONI
77600 Bussy Saint Georges

 

 

DU PRINCIPE DE CONCOURS

 

Critiquable à bien des égards, le principe de concours prête souvent à controverse. Dans quelque activité que ce soit, soumettre son travail à l'appréciation d'un jury ne va pas sans hésitation. En matière d'écriture, la réticence devient radicale. Entre autres multiples raisons, cela tient probablement à l'idée sous-jacente de “concurrence” qui s'en dégage, induisant du même coup une question des plus naturelles : Les aptitudes des jurés désignés sont-elles en conformité avec l'autorité, supposée souveraine, que réclame la tâche de sélectionner ?
A cette question, nous répondons sans détours qu'il n'est pas un seul critique au monde à qui l'on puisse sérieusement faire crédit d'omnipotence. En ce qui nous concerne, réfractaires à tout jugement de magisters, nous n'avons comme unique critère que notre attachement à l'action émancipatrice de la littérature, et comme seul objectif celui de la servir, dans la mesure de nos modestes moyens.
Autant dire que la décision d'organiser ce concours répond ici au souhait d'arracher quelques textes à quelques tiroirs, afin de leur offrir l'aventure de la publication.
Subordonnés à la part irrépressible de subjectivité que suppose toute action humaine, nos choix ne relèvent en rien d'un verdict d'experts auto-déclarés. C'est en quoi nous souhaitons qu'ils soient reçus comme des appréciations d'amateurs, dans l'acception plénière du terme.


Pour le jury de La Petite édition :
Henri-Michel Polvan.

 

 
 
 
 
 
 

Bonnes nouvelles

   « La nouvelle décrit et aborde quelque chose que l’on aperçoit du coin de l’œil ». J’aime cette définition de V.S. Pritchett qui, me semble-t-il, colle assez bien à la soirée de vendredi consacrée à la remise des prix du concours de nouvelles, organisé par La petite édition.
   Je ne sais rien de plus complice, ni de plus disparate que ces petits groupes qui se composent, se cherchent ou se défont selon d’obscures lignes de force, ou attirés par quelque mystérieux aimant invisible, ou encore avides de partage, ou peut-être  n’obéissant qu’à un appel inattendu, un caprice ou une réflexion entendue, toute proche.
   Ambiance fort bien rendue par les photos d’Anne-Marie Baril.  
   Qui soulignera la  satisfaction  légitime des lauréats réunis pour l’occasion ?
   Qui dira ce qui réunit Jean-Marie Cuvillez et Barbara Marshall ? Une affaire de prix ?
   Que sortira-t-il du face à face entre Xavier et Rachid qui donnent l’impression de se toiser ?
   Pourrait-on savoir ce que se disent Marcel, Jean et Henri-Michel ? Des souvenirs secrets du groupe Voix recomposé ? On ne tient pas tellement à partager ces instants-là, question de pudeur.
   Assiste-t-on à la naissance d’une romance artistique entre Nicole et Rachid ? Pendant qu’Henri, attentif, joue l’attaché de presse, détaché, pour le président du jury qui accapare l’attention de l’auditoire.
   En fait,  tout ce petit monde, au-delà des situations  se trouvait du même côté de la barrière, non pas celle qui sépare, mais celle contre laquelle on s’appuie ou on s’adosse, afin de mieux entendre un communiqué de résultats, résultats qu’il convient de partager amicalement afin de le ramener au niveau du plaisir partagé (voir  photo).  Même s’il paraît laisser Jean-Marie (1er prix) quelque peu dubitatif.
   En début de soirée, il y avait certes une attente diffuse, presque une mini angoisse, qu’une lecture de la nouvelle « Lettre à un ami » faite par Danièlle est venue très vite dissiper, avant qu’un apéritif ne laisse à chacun  tout loisir pour se redéfinir en toute liberté, selon sa géographie personnelle.
   Un peu d’air frais qui se glisse alors entre les participants.
   Et on avait envie de dire à ceux qui longeaient le trottoir, ignorant l’organisation de cette soirée :    Finissez donc d’entrer. La porte n’est pas fermée.

H.E.

 
_précédent article_____________________________________________________________________________________________
 

Double casquette comme Sonia, Nicole Mutez-Figuerras est à la fois adhérente de Pp et de la petite édition, peintre et poète, récemment au palais Longchamp à Marseille avec notre président, elle devrait devenir la muse-poète de l'été et succéder dans la rubrique à Carine Canu.

Peut-être sera-t-elle avec nous une des interprètes de la journée de la poésie le 22 juin à Aubagne.

  

nicole

 

 

 

La retrouver ci-dessous avec J-C Paillet au sein de la petite édition...

Article FZ 

 

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Sonia Kitaëff, la double casquette de Provence-poésie Editions vous invite chez nos amis de la petite édition : ne manquez pas son exposition de peinture et au passage, faites-vous dédicacer Palette et Plume préfacé par notre président qui offre quelques pages de son double talents : poèmes libres et tableaux miniaturisés.

 

  cover soniasonia

 

 

sonia-copie-1.jpg 

 

  article Frank Zorra / documents Sonia Kitaëff 

 

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La petite édition lance son concours de nouvelles : voir ci-dessous le réglement... 

Pp retransmet l'annonce de Marcel Baril : soirée poétique et musicale à la petite édition, rue Léon Bourgeois à Marseille... le vendredi 19 octobre 18h30

avec Nicole Mutez-Figueras et Jean-Charles Paillet  et probablement en spectateurs Denise Biondo et Danyel Camoin.

   

P6300017.jpeg  mutez

P6300004.jpeg 

 

Concours de nouvelles Marseille 2013

Organisé par « La petite édition »

600 € de prix

 

Article I : Inscription

Le concours est ouvert à toute personne écrivant en français sans limite d’âge.

Le thème est libre.

L’envoi de l’œuvre dans les conditions définies par ce règlement vaut inscription au concours et acceptation intégrale de ce règlement.

Article II : Composition du Jury

Président : Henri-Michel POLVAN

Marcel BARIL, Hélène BONNET, Henri ESTEBE, Xavier LE FLOCH, Danièle MANOUKIAN.

Après une première sélection réalisée par un comité de lecture (sur le niveau de langue et surtout le respect du genre : la nouvelle*), le jury déterminera les œuvres lauréates et leur attribuera les différents prix.

* La nouvelle est un récit court, écrit en prose. Cependant, plus que sa longueur, c'est bien davantage la concision et l'efficacité de son écriture qui la caractérisent. En règle générale, les personnages d'une nouvelle sont peu nombreux et brièvement décrits. Son action est assez simple mais construite de façon à ménager un effet de surprise au dénouement .

Article III : Modalités

L’auteur doit rédiger une nouvelle originale et inédite qui sera dactylographiée, format A4, en police de caractère Times New Roman 12, interligne 1, et comptera un maximum de quatre pages. Elle ne sera pas signée.

La page de garde ne doit comporter que le titre de la nouvelle.

Sur une feuille libre seront inscrites les coordonnées complètes de l’auteur (email compris) et le titre de la nouvelle. Le secrétariat attribuera un code qui ne sera pas porté à la connaissance du jury afin de respecter l’anonymat lors de la sélection.

Le droit de participation est de 10€ par nouvelle uniquement payables par chèque à l’ordre de La Petite Edition et joint à l’envoi.

 Toute nouvelle ne respectant pas les règles énoncées ci-dessus ne sera pas admise au concours.

Article IV : Calendrier

Les nouvelles seront envoyées en six exemplaires jusqu’au 31 janvier 2012 à l’adresse suivante :

La petite édition

Chez Marcel Baril

102 la grande bastide Cazaulx 13012 Marseille

04.88.04.27.06

Article V : Remise des prix

La remise des prix aux lauréats du concours aura lieu fin mai 2013 (date à préciser)

Le palmarès sera publié sur le site www.lapetiteedition.com. Les auteurs des dix premières nouvelles seront avisés par courrier électronique ou téléphone au moins deux semaines avant la remise des prix.

Les dix premières nouvelles seront éditées par La petite édition. Un exemplaire sera offert aux auteurs publiés présents le jour de la remise des prix.

Le premier prix recevra un chèque de 300 €

Le deuxième prix recevra un chèque de 200 €

Le troisième prix recevra un chèque de 100 €

Article VI : Droit de propriété

Les auteurs autorisent les organisateurs à publier leur nouvelle sans réclamation de droits ou versement d’une quelconque compensation ou indemnité.

Article VII annulation du concours

Si les inscriptions sont inférieures à 55 candidats au 31 janvier 2013, le concours sera annulé, chèques et nouvelles détruits.

Pour tout autre renseignement vous pouvez vous adresser à :

La petite édition 04.88.04.27.06

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P6300009.jpeg

 

Réunion autour d'un livre d'entretiens avec les auteurs,  poèmes déclamés sur fond de guitare avec quelques chansons et buffet...

c'était la soirée du 30 juin où Denise Biondo et Danyel Camoin rejoignaient leurs amis de la petite Edition.

  

 

Photos Guy Pochon

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 Précédents articles

 

 

   

Vous souhaitez acheter un livre dédicacé ?

  

 

12 auteurs de la petite édition :

 

 

Jran-Charles PAILLET , Nicole FIGUERAS,

 Guy POCHON, Xavier LE FLOCH,

Mario LIBERALI,

Christine CAMPS-HOLLARD,

Marcel BARIL, Lucien FRAU,

Marine Saint PERSAN, Christian IACONO,

Henri-Michel POLVAN.

Henri ESTEBE

 

                            Espèrent votre passage au

 

Festival du livre de la Canebière

 

   pour vous rencontrer et dédicacer leurs ouvrages les

 

8, 9 et 10 juin 2012 de 10h à 17h

 

A Marseille haut de la Canebière

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P6010005.jpeg 

Ex adhérent et en tout cas auteur d'un livre de cette association : J'ai même rencontré le chaperon rouge

Danyel Camoin retrouvait ses amis de la Petite édition  dont Anne-Marie et Marcel Baril ainsi que Nicole Figuerras et Mario Liberali dans les bâtiments de Carrefour Vitrolles vendredi pour des dédicaces en groupe. 

 P6010012.jpegle-doze.jpg  

 

   

 

10 auteurs de la petite édition :

 

 avec

Anne-Marie BARIL, Nicole FIGUERAS,

 Guy POCHON, Mario LIBERALI,

 Marcel BARIL, Romuald LE DOZE,

Marine Saint PERSAN,  Christian IACONO,

Henri-Michel POLVAN

 

                            le 1er juin 

« Carrefour des écrivains »

Auteurs régionaux

 

   pour vous rencontrer et dédicacer leurs ouvrages  

1  juin 2012 de 10h à 17h

 

Carrefour Vitrolles

 

1 autre groupe : dédicaces le 2 juin .

 

 

 

 

 

 

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------article précédent 

Nous serions très heureux si vous nous faisiez l’honneur et l’amitié de votre visite au vernissage de :

 

 

Karol KREGIELK, Dominique ROSSI, Hervé ROCCA, Catherine GRANGAUD, Silvie GRANON-DEVIA

 

Le mardi 15 mai 2012 dès 18h

 

Au Café Littéraire 102 rue Léon Bourgeois 13001 Marseille

 

 

 

Article précédent__________________________________________________________________

 

Nous serions très heureux si vous nous faisiez l’honneur et l’amitié de votre visite pour la présentation du livre :

 

 

Christine CAMPS-HOLLARD : Atalante 

 

Le vendredi 30 mars 2012 dès 18h

 

Au Café Littéraire 102 rue Léon Bourgeois 13001 Marseille

 

  hollard.jpg

 

 

 

 

 

 

 

article précédent

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Nicole Mutez,  Adhérente de Provence-poésie et membre actif de la petite édition

 attire votre attention sur l'exposition suivante

expo Mutez 

Avis aux amateurs:

voir la situation des lieux ci-dessous... 

 

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Article Précédent:

La petite édition vous invitait :

Edition, café-littéraire, lectures, expo peintures,

librairie associative.

 

Nous serions très heureux si vous nous faisiez l’honneur et l’amitié de votre visite au vernissage de l’exposition de :

 

Joël August DI PIANON

 

Ainsi qu’à la présentation de son livre :

Le soleil bleu

 

Le vendredi 16 décembre dès 18h

 

 

Au Café Littéraire 102 rue Léon Bourgeois 13001 Marseille

 

 

 petit-edit.jpg

 

 

_____________________Articles précédents :_____________________________________________________

 

   

  

 

Ex-auteur de la petite édition où trône son oeuvre maîtresse : "J'ai même rencontré le chaperon rouge" (même si certains préfèrent "les fleurs du vide") Danyel Camoin était présent à l'inauguration du local café-littéraire de "La petite édition". Denise Biondo en photographe et Nicole Mutez-Figueras exposant également ses pastels, étaient là lors du passage de Patrick Mennucci, maire du 1er et 7e secteur de Marseille, venu boire le verre de l'amitié avec le président Marcel Baril.

Sous le sourire de Anne-Marie Baril, auteur(e) du "Silence", Henri Estebe présentait la soirée aux nombreux visiteurs sous le flash de Guy Pochon.

Christine Hollard, Mario Liberali et bien d'autres ont retrouvé Xavier LeFloch

dans le rôle du barman au fond de la salle après la photo de groupe devant l'entrée...

 

  

  

petiteedition5-copie-1.jpg petiteedition 1

présentation estebepetiteedtion 2

petite édition 3

 

 

 

   

 

Article Nicole Manday Photos Denise Biondo 

 

 

 ________________________________________________________________________________________ 

 

 

 

La petite édition a ouvert un nouveau local : 102 rue Léon Bourgeois à Marseille (près du métro Longchamp).

Ceux qui veulent rencontrer notre ami Marcel Baril qui était parmi nous le 18 juin peuvent aller le trouver.

Samedi prochain, les adhérents de la petite édition sont conviés à un café littéraire dans le lieu.

Danyel Camoin, auteur de "j'ai même rencontré le chaperon rouge" a déjà rendu visite à Marcel et l'on peut trouver quelques exemplaires de ce livre dans le local cotoyant le fameux "Justine et le métro"  et quelques ouvrages de Nicole Mutez-Figueras (également  partenaire de Provence-poésie).

Une prochaine rencontre avec les auteurs aura lieu à Carqueiranne le 18 juillet .

 

ptite-ed.jpg

 

Les auteurs....

 

 ambaril

 

 

 

justine infinitude

chaperon r

regard

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 00:09

Le samedi 5 octobre, une porte ouverte aux associations qui oeuvrent dans les salles de la maison de quartier des olivettes

permettait à Denise Biondo de présenter aux visiteurs les principaux éléments de Provence-poésie et en particulier le concours et l'atelier écriture-lecture  mensuel, maintenant animé par Joëlle Foin, atelier qui reçoit aussi tous les trimestres après les exercices, un interview d'auteur invité.

Denise a reçu entre autres une nouvelle adhérente pour ce même atelier et quelques intéressés par le spectacle du 30 novembre les contes de nos moulins qui se déroulera à la Mdva avec justement des adhérents formés dans ce même atelier à bien interpréter leur texte.

Le 28 novembre après l'atelier proprement dit aura lieu à 18h30 une répétition des petites scènes prévues pour le 30 novembre.

 

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Les organisateurs en action devant la maison des olivettes

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Joëlle Foin Animatrice de l'atelier

 

Prochains ateliers 31 octobre-28 novembre et 19 décembre...

à 16h30.

 

 

 

 

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 Invitation des dirigeants de l'association à déclamer au sein de la fête le samedi 15 juin

Denise Biondo devrait participer au spectacle devant et sur la scène installée à la maison de quartier des Passons...

Vous pourrez les rejoindre en spectateurs en attendant la lecture spectacle du 22 juin.

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