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19 mars 2019 2 19 /03 /mars /2019 09:57
Michel TOCHE (Var) gagne le grand prix de la ville d'Aubagne 2019  :  A un cheveu. Joëlle FOIN, Alain VERRIEZ, prix de participation à l'association depuis 2011.
Michel TOCHE (Var) gagne le grand prix de la ville d'Aubagne 2019  :  A un cheveu. Joëlle FOIN, Alain VERRIEZ, prix de participation à l'association depuis 2011.
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Michel TOCHE (Var) gagne le grand prix de la ville d'Aubagne 2019  :  A un cheveu. Joëlle FOIN, Alain VERRIEZ, prix de participation à l'association depuis 2011.
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Michel TOCHE (Var) gagne le grand prix de la ville d'Aubagne 2019  :  A un cheveu. Joëlle FOIN, Alain VERRIEZ, prix de participation à l'association depuis 2011.

Michel TOCHE (Var) gagne le grand prix de la ville d'Aubagne 2019 : A un cheveu. Joëlle FOIN, Alain VERRIEZ, prix de participation à l'association depuis 2011.

Les lauréats et prix 2019 du concours des auteurs en pays d'Aubagne, cette année : Laissez venir les mots.

Encouragements : Corinne WALTHER (Suisse) pour sa nouvelle "Catharsis"

Prix spécial Jeunesse :  Victoria CADO (Nantes)  2e prix pour sa nouvelle : Les Portraits

                                     Chloé DENAYER :  3e prix : Le passager du train

                                      Inès  SENEMAUD :  La robe brodée de chez Harrods

                                      Eléna RABOUIN :  L'origine d'Aubagne

                                     Julie CARVALHO :  Journaliste, moi ?

                                      Léa PALLUAU :  Hypnose

Dix lauréats :

Amélie DIAZ- Plan D'Orgon (13) (également 1er prix Jeunesse) Le trou noir.

Christian TRINGA - Aubagne (13) pour La Scoumoune

Martine BONTOUX- Arles (13) pour Briser le silence

Béatrice FINZI  -Quimper (29) pour l'inconnu

Grégory VALOT -Saint-Ouen (95) pour l'arche de Noé

Elie NICOLOPOULOS- Marseille (13)  pour Hector ( Prix Francis TRIAY )

Bénedicte MITRANO -Mornas (84) pour Mots pour Maux (prix d'honneur de Provence-poésie)

Léa GOURINEL-RESEDA- Saint-Raphaël (83) pour Le Vagabond (prix du crédit Mutuel)

Laurie-Anne COCHET-  Chargé (37) pour La page (prix du conseil départemental)

Michel TOCHE-  Saint-Paul (83) pour A un cheveu (grand prix de la ville d'Aubagne)

 

Coupes, chèques, bons d'achat, recueils et diverses récompenses remis par Valérie MORINIERE, Conseillère municipale, déléguée à la Vie associative, et médailles par Danyel CAMOIN président de l'association.

En présence de messieurs : Philippe AMY, Adjoint au Maire Délégué à la Culture. Giovanni SCHIPANI, Adjoint au Maire pour la jeunesse et la démocratie locale. Jean-Bernard LOUIS, Conseiller municipal, Délégué aux Anciens Combattants.

 

Jury :  Chantal BOLLER : Présidente

Chris BERNARD (président de Portique -Vaucluse)  Daniel GLIZE (UTL)  Patrick LEIDET (animateur atelier et poète)   Fernanda OLIVER (animatrice service culturel )  Isabelle SACHOT (médiathèque Pagnol)  Zavèn SARAFIAN (grand prix de la ville 2018) Joëlle SOLARI (relectrice Pp)  Valérie ZANEBONI (lectrice)

 

Prix  annuel de participation à l'association :

Joëlle FOIN, ex-animatrice de l'atelier, partenaire concours et lecture-spectacle depuis 2011  et ex-présidente de jury

Alain VERRIEZ, accordéoniste et organisateur de la partition musicale de Pp depuis 2012

Diplômes et médailles remis par la vice-présidente : Denise TANZI-BIONDO

 

Les noms en caractères gras indiquent les gens présents à la remise des prix le 16 mars.

 

Photos : Bernard ROYER et Candice

 

 

article : FZ

 

 

 

 

Quelques visages du prix jeunesse que l'on retrouvera dans le recueil de l'année : Le pouvoir des mots,  en page de garde de leur nouvelle (voir l'article: l'amour des mots).
Quelques visages du prix jeunesse que l'on retrouvera dans le recueil de l'année : Le pouvoir des mots,  en page de garde de leur nouvelle (voir l'article: l'amour des mots).
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Quelques visages du prix jeunesse que l'on retrouvera dans le recueil de l'année : Le pouvoir des mots, en page de garde de leur nouvelle (voir l'article: l'amour des mots).

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19 mars 2019 2 19 /03 /mars /2019 09:57
Nathalie Williams et Bernard Royer, deux des auteurs dont les nouvelles ont été mises en scène par l'équipe de Pp et Gérald Filias, deuxième prix du concours 2018 pour les recettes d'Honoré.
Nathalie Williams et Bernard Royer, deux des auteurs dont les nouvelles ont été mises en scène par l'équipe de Pp et Gérald Filias, deuxième prix du concours 2018 pour les recettes d'Honoré.
Nathalie Williams et Bernard Royer, deux des auteurs dont les nouvelles ont été mises en scène par l'équipe de Pp et Gérald Filias, deuxième prix du concours 2018 pour les recettes d'Honoré.

Nathalie Williams et Bernard Royer, deux des auteurs dont les nouvelles ont été mises en scène par l'équipe de Pp et Gérald Filias, deuxième prix du concours 2018 pour les recettes d'Honoré.

Quelques images...
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Quelques images...

Provence-poésie présentait la lecture-spectacle du 16 mars devant une salle de près de quatre-vingt personnes :

Aubade du musicien en hommage à Gilbert Bécaud et présentation des auteurs invités.

Ouverture par un jet de plumes sur la musique de Mon truc en plumes par Alain Verriez

Age tendre et tête de bois pour les jeunes de toute génération par Denise et Danyel

Mon truc aux plumes,( centon hommage à Bécaud ) par Patrick LEIDET .

Rencontre au paradis de Léo Ferré (Guy Feugier ) et Gilbert Bécaud (Danyel Camoin) (musique: Alors raconte).

La plume d'Honoré d'après Gérald Filias : 2e prix du concours 2018, avec Alain D'Aix,  Evelyne Juven et Jean- Claude Colay (musique : Plume de Zaz )

L'hirondelle d'après Bécaud par Danyel (musique l'hirondelle)

Voyage, v.o.y.a.g.e, d'après Nathalie Williams par Fernanda Oliver (musique Voyage-Voyage de Désireless)

Plume d'amour d'après Frank Zorra par Monique et Jacky (musique : Et maintenant)

L'indien  (d'après Bécaud) accompagné musicalement avec  Evelyne et Danyel.

Le car du Fada d'après Bernard Royer dit Oursinus avec Jean-André, Jean-Claude, Alain d'Aix et Guy Feugier.

Le corbeau chante : Ouvrez la cage aux oiseaux par Christian TRINGA et sa marionnette.

Rosy sans john d'après Bécaud par Denise et Danyel (Final musical et salut des participants)

 

Merci aux auteurs qui ont accepté les adaptations.

PS : Bernard ROYER, présent dans la salle et auteur de Coup de pompe, devenu Le car du fada, par l'adaptation de Danyel Camoin et Jean-Claude Colay,  est aussi le deuxième prix du concours Marcel Pagnol  sur Le schpountz à Aubagne.

 

Photos : Bernard Royer et Candice

Article : FZ

La plume d’Honoré

D’aprés les recettes d’Honoré de Gérald Filias                      texte numéro 4

 

Il s’agit d’un boucher qui jouait sur les mots avec sa clientèle et le voilà dans sa retraite…

Un jeune homme à casquette pénètre dans l’établissement, un peu perdu, un papier à la main, c’est la première fois. Une jeune femme à l’entrée le questionne des yeux.

 

 “Je cherche Mr Célesto.

-Mr Honoré… il est dans le parc là-bas, vous le voyez ? Il griffonne comme souvent avec son crayon et sa gomme. Vous êtes de la famille ?

-Non pas vraiment, ma mère était une de ses connaissances. Comment est-il ?

-Il faut être au bon moment et c’est très agréable, sinon, c’est triste. Il radote et pose souvent la même question. Aujourd’hui ça a l’air d’aller.

 

(Il laisse la jeune femme et se dirige vers le vieil homme. Il s’approche de lui.)

-Mr Honoré ?

-Qui êtes-vous jeune homme ?

-Je suis le fils d’une de vos clientes, je suis le fils de Marie !

-Marie… Marie, qui voudrait votre beau nom tourner. Comment va-t-elle ?

-Elle est partie voilà un mois.

(Il paraît plonger dans ses souvenirs)

-J’étais boucher-charcutier comme le précisait l’enseigne qui avait éclairé mon commerce des années durant.

Mais le ris de veau, la bavette et la terrine forestière n’étaient pas ma seule passion. J’aimais les mots. Je jouais, jonglais avec eux, les caressais toute la journée. Mes clients venaient autant pour mon pâté en croûte que pour mes tournures. J’aimais reprendre les auteurs célèbres et taquiner certaines clientes comme Marie en citant Ronsard :

Marie, qui voudrait votre beau nom tourner,

Il trouverait Aimer : aimez-moi donc, Marie.

-Je ne faisais pas seulement dans l’anagramme. Répondre en alexandrins ne me posait pas de problèmes et j’aimais préparer des acrostiches selon l’actualité ou le plat du jour. Si presque partout ailleurs la météo était le sésame pour engager une conversation, chez Honoré, on parlait de soleil mais c’était pour citer Cocteau et quand la pluie était là, j’espérais Marie pour lui dire Carco.

C’est merveilleux, il pleut. J’écoute

La pluie dont le crépitement

Heurte la vitre goutte à goutte…

Et tu me souris tendrement

-Et Marie souriait.

(Vers le public en posant le papier, le jeune homme :)

Ma mère m’a raconté ;

On venait pour Honoré et la qualité de ce qu’il proposait.

Puis le rideau tomba et lorsqu’il se releva, Honoré n’était plus là.

Le tablier rendu, il devint écrivain public.

Il proposa les services de sa plume mais aussi il sollicita les gens. Il aimait s’assoir sur les bancs près des personnes isolées quel que soit leur âge. Il notait les événements de leur vie, leurs réflexions, leurs espoirs… Il finit ainsi par écrire plusieurs recueils et vola vers d’autres amours. Son dernier coup de cœur, Honoré l’avait eu pour une triple sauteuse colombienne aperçue à la télévision. Elle avait un regard si déterminé et un sourire si lumineux qu’il annonça à ses clients que ce serait sa dernière conquête.

Et puis il se fatigua et dut se résoudre à se retrouver dans un établissement de « déplumés » comme tant d’autres.

Ma mère désirait que je découvre ce personnage original et généreux.

 

-Je crois que tu as encore beaucoup de peine.

Il prend son crayon et sa gomme…

(Vers le public) Le visiteur décrit :

Il écrit le mot douleur sur la feuille devant lui. Il gomme le l, et l’écrit un peu plus bas, puis il souffle dessus et courbe la lettre après plusieurs dessins pour le transformer en c. Le c prend maintenant place dans l’espace laissé vide. Voyez son sourire malicieux, la douleur est devenue douceur :

-Les mots sont nos amis mais il faut les connaître et bien les choisir. Comment parler, comment dire, comment aimer avec vos mails ? As-tu remarqué ?

Et le voilà qui reprend son crayon : boîte de réception, on gomme le r et place un d. Boîte de déception !

-Tu n’es pas d’accord ?

-Comment ne pas vous donner un sourire d’acquiescement ?

-Un mot, tourne-le dans un sens, puis dans l’autre. Ça va ?

Sinon, ne force surtout pas, ne l’abîme pas

Si ça ne va pas, c’est qu’il n’est pas à sa place, mets-le de côté

Prends en un autre, puis un autre jusqu’à trouver le bon.

Là, la porte s’ouvre, mais cela ne marche pas toujours…

Vois-tu petit, j’ai aimé ta maman, je l’ai fait sourire mais c’est tout. Elle semblait fermée à double tour. Le mot qui aurait pu ouvrir son cœur, je ne sais pas s’il existe, en tout cas, je ne l’ai pas trouvé…

(Il s’arrête et soudain il change de ton : )

Mais qui êtes-vous jeune homme ?

Le jeune gars parle pour lui-même :

C’est fini, Mr Honoré est parti dans ses souvenirs, je n’arrive plus à capter son regard.

Il le laisse. Il est encore plein d’émotion et de tristesse quand il rejoint la jeune femme de tout à l’heure. Elle lui demande :

-Comment c’était ?

-C’est que…je l’ai perdu à la fin.

-Et vous savez pourquoi il pose cette question aux dames de l’établissement ?

-Quelle question ?

-A toutes, il demande si elles font du triple saut !

Le visiteur remue la tête et s’en va ! L’accordéon démarre la musique…

 

Personnages : La dame ; Evelyne Juven- Honoré ; Alain d’Aix- Le visiteur-Jean-Claude Colay et voix off pour les poèmes : Danyel Camoin.

 

_______________________________________________________________________________________________________________

 

VOYAGE, V.O.Y.A.G.E

 

Version pour scène duo d’après la nouvelle de Nathalie Williams

La lectrice devrait porter un grand chapeau.

 

J’allume mon ordinateur : j’ai gagné un voyage ! Je vous jure, une fenêtre est apparue sur mon écran dix-neuf pouces : « Vous avez gagné un voyage ! ».

Gagné ? Vraiment ? G.A.G.N.É ça veut dire : Géante Attraction du Gain… Non ? Escroquerie ! Dans V.O.Y.A.G.E, il y a Voiture, incontournable et onéreuse, Obligation — quoiqu’on en dise —, Argent — l’autre incontournable —, Gens — trop de gens —, Enfer, sans commentaire... Certes, j’ai oublié le y : Youpi… Très peu pour moi !

J’allume la radio, on reparle de voyage... Je tombe sur la super promo du jour : un voyage pour deux personnes aux Baléares à moins de deux cents euros. P.R.O.M.O : p,r,o,m,o. Prix réduits Ou Mensonge Optimum ? Et puis, un voyage pour deux ne me concerne pas. Moi, je suis S.E.U.L.E : Sans Encouragement, Un Lamentable Etre…

Je m’effondre…sur mon lit. L.I.T. : Lieu d’Intimité Totale. Seule, peu importe, je dois faire mes bagages ! Je tends la main sous mon lit et sors une valise que je dépoussière ensuite avec chiffons et lingettes ; la voilà toute propre. P.R.O.P.R.E ! Prête Rapidement Ou Pas Rapidement, Enfin ! Peu importe… Oui, mais elle est vide. : v,i,d,e. Vie Insipide Dénuée d’Envie. Je vais regarder dans mon placard pour la combler, oui mais, maillots de bain ou pull-over ? T-shirt ou gros manteaux ? Je dois choisir où je vais partir… Loin sans doute. L.O.I.N : Lieu Ou Idée Nouvelle. Nouvelle, je veux bien, mais au hasard non ! H.A.S.A.R.D, h, a, s, a, r, d. Halte ! Attention ! Sorties d’Aléas Rapides et Dangereux ! Il faut que je me renseigne…

Je sors de chez moi pour aller dans une librairie. Je m’arrête au rayon des guides de voyage, histoire de me réchauffer le cœur. G.U.I.D.E : Gagner Une Illustration Des Empêchements. Je prends au hasard un guide de Londres. Je lis : « Il y pleut souvent… ». Tout ça pour ça ! Merci pour l’aide !  Je ne vais pas plus loin, je laisse tomber les guides. Je passe devant un rayon qui illumine la librairie dans son intégralité ; je m’étais trompée… Je vois des photos. P.H.O.T.O : Poésie, Harmonie Ou Tout Oublier. Oublier ? Oui ! J’avais oublié ; dans « voyage » il y a « voy » comme « voyons », « voyez », « voyant », et j’en passe… Il faut voir. V.O.I.R. : v, o, i, r. Vivre l’Ordinaire Intensément…

La publicité avait raison, il faut que je parte en voyage. Seule ? S.E.U.L.E c’est aussi : Sans Ennui, Ultra Libre, Extra ! Je veux dire partir mais Pas Pour Longtemps. P.P.L. ?  Dans V.O.Y.A.G.E, il y a Vrai, Oxygène, Amour, Grandiose, Extra, et bien sûr Youpi… Je rentre chez moi, je prends ma valise, un parapluie, ma carte orange, un plan de Paris, des chaussures de marche et d’autres pour le tango, des talons aiguilles et des chaussures de bowling, et bien sûr mon appareil photo avec mon plus grand sourire... Je passe un appel : coup de téléphone. (voir un portable )

« Désolée, mon ami, je ne peux pas rester longtemps, je pars en voyage. 

— Maintenant ?

— Oui. Tout de suite, immédiatement, sans plus attendre…

— Super. Tu pars où ?

— Quelque part entre Neuilly et Vincennes, St Ouen et Montrouge.

— Ah… Je croyais que tu disais que tu partais en voyage.

— Oui, c’est bien ça, je pars… en voyage… à Paris, dans mon quartier, et ceux des environs… pas plus loin. Je pars seule, et oui…je sais, il pleut… »

Je raccroche. Je P.A.R.S. : p-a-r-s ! Prête A Rire (tout) Simplement.

 

(salut à la salle avec le chapeau)

Sur la scène : En noir voix de la lectrice au lutrin  (Fernanda Oliver) et en bleu voix off micro

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Le car du « fada » d’après Coup de pompe de Bernard Royer-Oursinus                            ( 9)

Un voyageur, pour se rendre à son rendez-vous, prend un vieux car et soudain quelque chose d’inattendu se produit. L’air étonné, il revient à lui sur un banc…

C’est un éclat de voix qui me ramène à la réalité : des boulistes se disputent âprement un point litigieux. Mais je suis donc arrivé à destination ? Comment est-ce possible ? Les réponses des joueurs ne m’apportent pas plus d’éclaircissements : non, personne ne m’a vu arriver dans le village, ni à pied, ni à bord d’un quelconque véhicule et on vient juste de remarquer ma présence sur le banc comme une apparition. En plus une grève contre la nouvelle ligne de TER paralyse ce jour tous les transports en commun ! 

Pourtant je vous assure que j’ai pris un très vieil autocar après ma rencontre avec Samuel Math ! Montant à bord, j’ai donné une pièce argentée que le chauffeur a glissé dans sa vieille sacoche de cuir avant de me rendre deux petites pièces jaunes. Par la porte restée ouverte, un air gorgé des senteurs de foin et de résine s’infiltrait dans l’habitacle surchauffé, se mêlant aux odeurs de la moleskine vieillie et usée, du caoutchouc décomposé et des vapeurs d’huile et d’essence. Le moteur cognait, les amortisseurs couinaient dans les virages, sous la chaleur écrasante tandis que personne ne montait. 

-Alors vous avez pris le car du fada… »

Devant mon air vexé des éclats de rire qui suivent, le joueur explique :

-Enfin c’est façon de parler, prendre le car du fada, c’est quand quelqu’un oublie ce qu’il a fait, qu’il perd la mémoire ! A mon avis, avec la chaleur, vous avez dû forcer sur la bière ou le pastis, c’est pourquoi vous ne vous rappelez plus ce qui s’est passé, mais pour moi vous avez été pris en auto-stoppe : j’ai entendu un moteur s’arrêter et redémarrer tout à l’heure. Et pour vous convaincre, en repartant, jetez donc un œil chez Mimile, sur votre droite après la pompe à essence, vous y verrez le car de son grand-père qui correspondrait à votre récit, mis au rencart dans les années 1970 car il consommait tellement que, par plaisanterie, on disait qu’il faisait trois pompes par jour ! Et il avait toujours soif… !

–   Vous avez raison, c’est ce qui a dû se passer ! Désolé d’avoir interrompu votre partie, mais je dois vous laisser, je ne suis pas en avance.

Un peu penaud, je descends l’avenue ombragée, passe devant la station d’essence et remarque une masse métallique jaunâtre au fond d’une cour. Je m’approche de ce qui se révèle être un car d’un modèle ancien livré à la rouille et aux poules. C’est sans doute celui que j’ai pris…dans mon rêve. A l’intérieur on reconnaît les sièges de moleskine éventrés, les barres d’appui rongées par la rouille, le caoutchouc du tapis de sol déchiré et ces relents d’essence et d’huile qui subsistent. Seuls, le gloussement des poules et leurs caquètements remplacent les bruits mécaniques.

«    C’est un modèle Renault de 1948. 

-- Mais vous ressemblez au chauffeur du car, vous ! Pardonnez mon intrusion mais c’est bien avec ce car que votre grand-père assurait la liaison avec Carpentras ?

–   Bien sûr, mais maintenant il ne risque plus de vous emmener quelque part !

–   Évidemment, mais vous ne pouvez pas imaginer combien il m’a fait voyager… »

Quittant Mimile, j’essaie de remettre de l’ordre dans mes idées. J’ai dû rêver mais je ne peux m’empêcher de maudire ce bavard de Samuel MAHT dont le nom -comme c’est bizarre !- est l’anagramme de Mathusalem. Au fait, si j’ai rêvé, que font alors dans ma poche ces deux pièces jaunes de vingt centimes datées de 1960 ?

Et maintenant avec ma chance, je risque fort de rater mon rendez-vous et de devoir repasser.

En tout cas la prochaine fois, pas question de reprendre…le « car du fada ! »

 

Interprètes : le héros : Alain d’Aix, un joueur de boule : Guy Feugier, les autres : Danyel- Jean-André, Mimile ; Jean-Claude Colay- voix off : Denise Biondo (texte sur le lutrin).

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 22:27
Béatrice FINZI , venue de Quimper, Bénédicte MITRANO, Amélie DIAZ, Christian TRINGA...
Béatrice FINZI , venue de Quimper, Bénédicte MITRANO, Amélie DIAZ, Christian TRINGA...
Béatrice FINZI , venue de Quimper, Bénédicte MITRANO, Amélie DIAZ, Christian TRINGA...
Béatrice FINZI , venue de Quimper, Bénédicte MITRANO, Amélie DIAZ, Christian TRINGA...

Béatrice FINZI , venue de Quimper, Bénédicte MITRANO, Amélie DIAZ, Christian TRINGA...

Nos auteurs à l'honneur 2019. Les coups de cœur du président.

10 auteurs de plus, lauréats cette année, parmi eux plus remarqués par le président :

Bénédicte MITRANO, mots pour maux, qui fêtait en même temps son anniversaire, en gagnant le livre mis en loterie par Provence-poésie.

Amélie DIAZ, lauréate de dix-sept ans. à découvrir avec : Le trou noir.

Christian  TRINGA, la scoumoune, également partenaire du spectacle avec sa marionnette.

Béatrice FINZI, en direct de Quimper pour L'inconnu, particulièrement remarquée.

Parmi tous les lauréats passés sur la scénette de Provence-poésie, depuis la journée dédiée à Maupassant, en 2011, on n'a pas souvent rencontré le dynamisme et le charme de Béatrice, son sourire chaleureux et sa facilité à aider l'association. Ainsi l'auteur(e) de L'inconnu, venue de Quimperest une lauréate exceptionnelle dont l'écriture, hommage à Maupassant, ne pouvait que plaire à l'auteur de Au seuil de l'inexplicable et des Evadés du rêve, entre Kafka et Maupassant.

Pour notre président, l'inconnu ne pouvait que figurer parmi les dix nouvelles sélectionnées, pour le lire voir le recueil "Laissez venir les mots", mais Béatrice avait aussi écrit une autre nouvelle qui a été classée dans les proches de la sélection : Le livre du Diable, avec son accord, amateurs de fantastique, nous vous proposons de la lire gratuitement sur cette page :

 

LE LIVRE DU DIABLE

 

Julien Masconi était magistrat comme son père, Albert, mort prématurément d’une tuberculose deux ans auparavant. Julien était un homme droit. Il aimait son métier et le pratiquait avec conviction. Je suis avocat et nous sommes devenus amis lors d’une affaire qui nous opposait.  Un peu austère mais juste, il était toujours respecté pour ses jugements. C’est pourquoi, souvent, lorsque nous évoquions des dossiers qui me préoccupaient, son avis m’était toujours très précieux.

Célibataire, il partait chaque été en Provence, à Nans-Les-Pins, dans la pension de mademoiselle Fortunée, vieille fille avec qui il s’entendait parfaitement. Il vouait une véritable passion à la faune et à la flore de la forêt de la Sainte Baume. Son plus grand plaisir était de faire de longues promenades pendant lesquelles il notait soigneusement sur un petit carnet tout ce qu’il observait. Il aimait marcher des heures dans les sous-bois, suivre la course du lierre sur le sol et écouter le chant des oiseaux. Quand il me parlait de ses vacances, ce n’était plus le juge un peu sévère qui s’exprimait mais un amoureux de la nature, sensible et ouvert.

Un jour, alors qu’il était parti depuis peu, il m’envoya une lettre qui m’exposait ses tracas :

« ...L’autre jour il m’est arrivé une mésaventure terrible qu’il faut que je te raconte et à cause de laquelle je me trouve encore aujourd’hui bouleversé et intrigué au plus haut point.

Un après-midi, je m’étais éloigné du chemin par je ne sais quel hasard. Après avoir marché longtemps, il me fut aisé de constater que j'étais perdu. Le sentier ne ressemblait en rien à celui que je fréquentais. J’avançais avec grande difficulté à travers les branchages qui me griffaient. Enfin j’aperçus une vieille maison abandonnée. Les deux fenêtres sur le devant croulaient sous les racines et les lianes emmêlées. Quand j’entrai, je découvris un endroit pauvrement meublé. Une table, trois chaises, un lit et un petit vaisselier habitaient la pièce. Le silence était impressionnant et j’eu le sentiment d’être un intrus dans ce lieu sombre et humide. Les étagères sur le mur étaient couvertes de livres anciens. Tu connais mon intérêt pour les ouvrages d’art et je n’ai pas pu m’empêcher d’en saisir un. J’y ai lu avec effroi le titre suivant : « Julien Masconi 14/3/1831 - 30/10/1886 ». Je suis sûr que tu ris déjà de moi et que tu penses à une plaisanterie. Mais je te jure que c’est la pure vérité. J’ai bien cru que le soleil avait frappé trop fort mon crâne et que j’étais en train de délirer. Lorsque j’essayai de l’ouvrir, celui-ci s’effrita et tomba instantanément en poussière. Imagine-toi la terreur dans laquelle je me trouvais. Un livre avec la date de ma mort ? Mais comment était-ce possible ?

Je suis sorti de la maison et j’ai couru à travers le bois sans savoir où j’allais.  J’ai couru encore pendant longtemps et finalement, je me suis évanoui.

Un paysan m’a trouvé sur le bord de la route, à plus d’une lieue de la forêt et m’a recueilli. Le lendemain, il m’a ramené à la pension où j’ai gardé la chambre plusieurs jours. Mademoiselle Fortunée qui m’a veillé, m’a dit que j’avais beaucoup déliré.

Voilà toute l’histoire mon bon Philippe. Tu vas sans doute me prendre pour un fou, mais je t’affirme que je n’ai pas rêvé et que je possède toutes mes facultés... »

Cette lettre m’a un peu étonnée car je savais combien Julien était un homme rigoureux. Il n’était pas influençable et son esprit était très éloigné des sciences occultes et doctrines ésotériques.

Je reçu peu de temps après une autre lettre qui m’inquiéta davantage :

« ...Je n’ai parlé à personne de cette mésaventure. Mais je me suis tout de même demandé si je n’avais pas rêvé. Malgré mon peu de goût pour les choses mystérieuses, tu me connais, et malgré la frayeur qui me prit ce jour-là, je décidais de continuer mon séjour. J’essayais de ne plus penser à ce maudit livre qui avait brouillé ma raison.

Pourtant un matin, je mis le manteau que je portais le fameux jour et tu n’imagineras jamais ce que je trouvais dans la poche ? Un morceau du livre ! Je ne sais pas, grand Dieu, comment il est arrivé là, mais c’est un fait. Une partie de mon nom s’y trouvait ainsi que la date fatidique.

Ne voulant pas me laisser emporter par je ne sais quel trouble et résolu à élucider cette affaire, j’ai décidé de retrouver cette maudite maison, coûte que coûte. J’ai cherché plusieurs jours durant, en vain.

Mademoiselle Fortunée m’a conseillé d’aller voir l’antiquaire du village qui est, paraît-il, un grand érudit. Cet homme m’a appris qu’un forgeron avait bien habité une maison dans les bois. Mais il n’en savait pas vraiment plus. C’était au moins il y a vingt ans.

Tu vois, je n’ai pas rêvé la maison, au moins !

J’ai décidé de raconter mon aventure à cet homme qui a ri de bon cœur en croyant à une facétie. Pour preuve, j’ai voulu lui montrer le morceau du livre que j’avais trouvé, mais celui-ci a disparu.

Tout cela m’a fortement contrarié. Je me demande ce qui m’arrive. Si j’ai bien vu la maison, ai-je imaginé le livre ? Je ne sais plus trop où j’en suis et, parfois, j’ai l’impression que ma raison vacille. Cela a gâché grandement mes vacances et je rentre plus tôt à Paris. Si tu es là, j’aimerais que nous passions quelques moments ensemble. Cela me sortira d’une certaine neurasthénie dans laquelle tout cela m’a jeté... »

J’étais inquiet mais je connaissais son caractère assez fort et j’étais persuadé que tout rentrerait dans l’ordre dès son retour. En effet, pendant un temps, les affaires reprirent et Julien retrouva son calme. Nous nous rencontrions souvent lors des audiences et fréquentions les mêmes soirées.

Tout bascula vers la fin septembre alors qu’il arpenta les quais à la recherche de vieilleries.  Il entra dans une boutique, regarda les bibelots mais rien ne l’intéressait vraiment. Ses yeux se promenèrent sur une rangée de livres anciens et il s’approcha.

Horreur ! Le livre tant redouté était là, devant lui, avec son nom et la date fatidique. Il n’osa pas le toucher. Le cauchemar recommençait. Pris de panique, il s’enfuit.

Au Palais, je le trouvais dans un état de fébrilité totale. Il me raconta ce qui venait de se produire et m’obligea à l’accompagner à la boutique. En entrant, il se précipita sur les livres comme un fou mais aucun ne correspondait à celui qu’il cherchait. Le commerçant, derrière ses grosses lunettes, le regardait curieusement. Julien l’attrapa par le cou en lui criant de lui donner le livre. L’homme se défendit, cria au fou et jura qu’il n’avait jamais eu un tel ouvrage. J’entrepris de calmer Julien et prodiguais mille excuses à ce pauvre homme qui n’y comprenait rien.

Julien croyait perdre la raison. Je n’arrivais pas à le convaincre qu’il avait dû se tromper, qu’il était surmené. Rien ne put le réconforter. Il me planta là et rentra directement chez lui.

J’appris par Joseph, son valet de pied, ce qui allait suivre.

Hanter par le livre et sa date funeste, il décida de s’enfermer chez lui. Il avait demandé à Joseph de ne le quitter sous aucun prétexte. Pendant une quinzaine de jours environ, il continua de traiter ses affaires mais n’assista plus aux audiences et dénonça toutes les invitations qu’il reçut. Quelques jours passèrent mais son angoisse ne fit que décupler. Il refusa toutes les visites et ne traita plus aucun dossier. Restaient quinze jours puis dix. Il devint exécrable, s’offusquant d’un rien, traitant son valet comme un chien et finit par le renvoyer. Celui-ci comprit dans quels tourments était son maître et se cacha dans la pièce attenante à la chambre de Julien. Grâce à un petit trou dans la cloison, il pouvait surveiller la situation et intervenir s’il se passait quelque chose de grave.

Il me raconta plus tard qu’il ne reconnut pas l’homme qu’il avait servi pendant plus de dix ans. Julien tournait en rond des journées entières et se perdait dans de longs monologues incompréhensibles. Je reçus une dernière lettre de lui quelques jours avant le trente octobre. Voici ce qu’il écrivait :

« ...La nuit, je vois des visages déformés par des rictus effroyables. J’entends une voix profonde qui me dit :

- Ta mort est écrite dans le livre du diable. Je suis l’âme du forgeron. Vengeance, mon heure est venue…

Dans le demi-sommeil où je me trouve, je réponds que je ne comprends rien. De quelle vengeance s’agit-il ? Et en quoi tout cela me concerne-t-il ? Je ne sais plus ce qui m’arrive. J’aimerais que ce ne soit qu’un mauvais rêve.  Ces phrases lugubres me poursuivent toute la journée. C’est comme un écho dans mes ténèbres. Parfois je me dis que je sombre dans la folie et je me demande ce qui a provoqué un tel trouble de mes facultés. Comme j’aimerais que tout cela soit fini... »

Ce jour-là, il décida de rester au lit. Il grommelait sans cesse. Ainsi, tout le jour, il attendit, fixant intensément la pendule au-dessus de la commode, regardant le déplacement des aiguilles, éprouvant la lenteur des heures. Parfois, il sombrait dans un sommeil cauchemardesque. A certains moments, Joseph l’entendait crier : « Non ! Assez ! Partez ! Laissez-moi tranquille ! »

À mesure que le temps avançait, son esprit devenait de plus en plus agité. Puis, il se mit à rire, se moqua de lui et de sa peur. Et si tout cela n’était qu’un mauvais rêve dont il allait se réveiller. De nouveau, il se mit à rire nerveusement.

Des heures s’étaient écoulées…. Il regarda la pendule. Plus que quelques minutes et son supplice prendrait fin. Il rirait encore de sa sottise. Il rirait d’avoir cru à cette prédiction, à ce maudit livre qui n’avait jamais dû exister. Il ne quittait pas des yeux la pendule et scrutait chaque seconde. Puis, comme grisé par une étrange ivresse, il se leva, sauta, dansa et tournoya sur le sol. Son excitation redoubla. Comment avait-il pu penser que tout ceci était vrai, lui, un juge respecté de tous ?

Il regarda la pendule et se sentit libre. Il rit de sa méprise, de sa bêtise, de son ignorance. Et ses jambes furent folles et ses mains applaudirent. Il continua de danser jusqu’à s’en étourdir. Il applaudit encore et encore, poussant des cris de joie et de victoire.

Soudain, il sentit une douleur profonde dans son cœur. Un éclair le déchira. Il ne comprit pas tout de suite ce qui se passait. Ses jambes tremblèrent, ses bras devinrent lourds. Il ne trouva plus son équilibre et tituba. Son corps chancela. Ses yeux écarquillés montrèrent une lueur d’incompréhension. Puis son visage se crispa sous la douleur. Julien regarda la pendule une dernière fois. Il voulut se rattraper au lit mais son corps l’abandonna et il tomba mort sur le sol alors que les douze coups de minuit résonnaient.

Le trente octobre de l’année 1886 venait de s’achever.

 

Je dois vous dire que je fus choqué et profondément bouleversé. Julien avait dû connaître d’effroyables moments.

Suffisamment intrigué par cette histoire, je décidais d’enquêter auprès du tribunal de Roquevaire qui traitait les affaires des communes environnantes de Nans-Les-Pins. Quelle ne fut pas ma stupeur en apprenant qu’un magistrat du nom d’Albert Masconi avait bien jugé une dizaine d’affaires en 1860, lors d’une nomination temporaire et qu’il avait condamné injustement un pauvre forgeron qui habitait dans la forêt de la Sainte Baume.

 

Béatrice FINZI

 

Article FZ

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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 09:24
Avec la remise des prix du concours de 2019 (95 participants), un festival de plumes...
Avec la remise des prix du concours de 2019 (95 participants), un festival de plumes...
Avec la remise des prix du concours de 2019 (95 participants), un festival de plumes...

Avec la remise des prix du concours de 2019 (95 participants), un festival de plumes...

Provence-poésie proposera le 16 mars à la salle habituelle (maison de la vie associative, allée Govi, les Défensions, Aubagne) un festival de plumes animé par Denise BIONDO avec la présentation,  pour prolonger la journée des dames en mars, des auteur(e)s :

Micheline AZEMA, historienne, académie du Var,  Brigitte PRADOS, Vincente CHASTEL, Sonia KITAEFF, Denise BIONDO (pour l'amour des mots).

Un spectacle de lectures et interprétations garni de mots et de musiques de Gilbert Bécaud donnera lieu à l'interprétation  partielle de trois nouvelles du concours de l'an dernier : Voyage d'après Nathalie Williams, La plume d'Honoré (d'après les recettes d'Honoré, deuxième prix l'an dernier : Gérald FILIAS), le car du fada d'après Coup de pompe de Bernard ROYER et de la nouvelle Plume d'amour  de Danyel CAMOIN.

Avec, en principe, la participation de Fernanda OLIVER, Evelyne JUVEN, Monique et Jacky, Guy FEUGIER (Léo FERRE) , de Christian TRINGA et sa marionnette, de Jean-Claude COLAY, Alain d'AIX,  Patrick LEIDET, Jean-André MARGOSSIAN et Edouard.

Musique : Alain VERRIEZ. Mise en scène: Danyel CAMOIN et bien sûr  Présentation générale : Denise BIONDO.

La remise des prix récompensera dix lauréats du concours : "Laissez venir les mots" ainsi que trois participations (95 nouvelles reçues dont une candidate Suisse : prix de participation) en présence de la présidente du jury : Chantal BOLLER,  et quelques jeunes talents (prix spécial jeunesse du président) de moins de dix-huit ans présents dans la salle 

Le détail des récompenses sera donné le 16 mars, ouverture musicale à 16 heures, le spectacle suivra avec une entracte pendant laquelle les spectateurs pourront gagner un livre, ticket à l'entrée.

Après la remise des prix en musique et la livraison des recueils du concours commandés, l'association offrira  le verre de l'amitié et permettra la rencontre avec certains membres du jury.

 

Article FZ

 

 

Concours : "Laissez venir les mots"

Les dix noms suivants sont retenus par le jury  chargé du classement, l'un d'entre eux sera le grand prix de la ville le 16 mars : 

Martine BONTOUX -Laurie-Anne COCHET - Amélie DIAZ -Béatrice FINZI-Léa GOURINEL -Bénédicte MITRANO- 

Elie NICOLOPOULOS- Michel TOCHE-Christian TRINGA- Grégory VALOT.   

Les dix lauréats recevront une coupe, une médaille, un recueil, une carte ou un bon d'achat et un diplôme par les élus de la mairie d'Aubagne.

 

Corinne WALTHER (Suisse) et Joëlle FOIN (ex-animatrice de l'Atelier) auront un prix de participation

ainsi que notre musicien : Alain VERRIEZ...

et sept candidats de moins de dix-huit ans peuvent retirer un prix jeunesse s'ils sont présents le 16 mars. 

Ces prix leur seront remis par le président de l'association.

(Victoria CADO- Inès SENEMAUD- Chloé DENAYER -Eléna Rabouin- Julie Carvalho- Pauline Puijalon- Léa Palluau.)

             

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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 11:58
Un tour autour de 2018, réunions, stands, remise de prix, lectures-spectacle et repas de l'association.
Un tour autour de 2018, réunions, stands, remise de prix, lectures-spectacle et repas de l'association.
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2018 va se terminer pour Pp avec l'atelier écriture et lecture du 20 décembre aux Passons animé par Patrick ; voici pour illustrer l'essentiel de l'année quelques photos et ci-dessous les grands moments de l'année :

En décembre, les contes  à l'honneur pour A nous contes des mots  et dans Place aux copains la présentation de nouveaux venus dans leur propre interprétation : Christian TRINGA, Patrick LEIDET, Laurent MAMAN et le chanteur guitariste Thomas COGO qui rendait hommage à Brassens.

En novembre,  notre stand sur la galerie en folie, marché des créateurs avec Pause-Récréation et la semaine du bénévolat qui récompensait d'un diplôme Patrick LEIDET, bénévole de Pp, et Denise BIONDO-TANZI, réprésentant l'antenne France-Bénévolat sur Aubagne.

En octobre toute l'équipe autour de Montand de mon temps saluait Piaf chantée par Annie VAIRET, accompagnée par Alain VERRIEZ après des retrouvailles au salon littéraire de Saint Victoret.

En septembre, outre notre assemblée générale, les stands au parc Borély  (Marseille)avec Michèle et à Aubagne avec Laurent pour les fêtes des associations.

En juillet, des auteurs de Pp  dont Mauricette BUFFE et Danyel CAMOIN étaient récompensés à  la journée littéraire de Sablet par Chris BERNARD..

En juin, Malou, dix ans déjà, après la mort de Ml Bergassoli avec quelques mots de Brel en lecture-spectacle puis une petite interprétation de textes pour la fête à la maison de quartier des Passons.

En mai, remise de prix à Nyons avec notre président dans le jury et Denise en assistante du président Chris BERNARD y représentait notre adhérente gagnante Alice HUGO.

En avril, le triomphe poétique de Vincente CHASTEL avec l'eau de la Clarée et la victoire de Bernard ROYER dit Oursinus pour le concours d'interprétation, (concours interne de Pp) et le stand ouvert sur le cours Foch à Aubagne avec l'association AVH.

En mars, outre la présence de Denise et Danyel sur le plateau du printemps des poètes de l'UTL auprès de Daniel GLIZE et le repas de l'association au restaurant L'Origan à Roquevaire avec illustration de textes en musique ;  le fabuleux résultat de notre concours de nouvelles national auquel un belge s'intégrait parmi les 81 nouvelles reçues et entraînait notre spectacle de nouvelles mises en scène pour Les ballons rouges.

Les dix lauréats étaient récompensés en présence de quatre élus de la mairie d'Aubagne.

En février, l'équipe rendait un hommage poétique au grand Bourvil au club Castéropoulos avec Jehan Armagnac.

En janvier, bien sûr, notre gâteau des rois habituel réunissait l'équipe 2018.

 

Et voilà notre année avec bien sûr un atelier le dernier jeudi de chaque mois (sauf en aout)

 

Article FZ

 

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3 décembre 2018 1 03 /12 /décembre /2018 16:26
a l'époque d'un nouveau Noël les mots sont à l'honneur, les contes aussi
a l'époque d'un nouveau Noël les mots sont à l'honneur, les contes aussi
a l'époque d'un nouveau Noël les mots sont à l'honneur, les contes aussi

a l'époque d'un nouveau Noël les mots sont à l'honneur, les contes aussi

A l'époque d'un nouveau Noël, les mots sont à l'honneur pour la lettre au père Noël et les contes aussi pour raconter la Provence et Provence-poésie vous propose l'interview exclusif du conte. Pour régler ses comptes avec le comte, Denise BIONDO devra interviewer un conte.

A nous, contes , des mots ! ce n'est pas une tirade du Cid mais le titre de la lecture-spectacle qui ouvrira la première partie de l'après-midi du 8 décembre  à partir de 16 heures à la MVA, 140 allée Govi aux Défensions d'Aubagne.

Des contes en vers écrits par Georges BRASSENS et d'autres de La FONTAINE- A. DAUDET - Jean-Claude REY seront à l'honneur pour cette journée particulière.

Avec la voix des partenaires mis en scène par Danyel CAMOIN et la participation de Guy FEUGIER et Alain d'AIX qui présenteront aussi à cette occasion leurs œuvres à la table des auteurs auprès de Michel L'HELLENE et Zavèn SARAFIAN.

L'urne habituelle tenue par Micheline DAOU ou Jean-Claude COLAY fera gagner à l'entracte un livre de Georges BRASSENS.

Et en deuxième partie, une scène de sélection dirigée par Denise donnera la parole aux copains dans "Place aux Copains" pour intercaler des chansons et des textes.

Accompagnement musical à l'accordéon d'Alain VERRIEZ.

Final avec Edouard qui chante en provençal et le verre de l'amitié vers 19h30.

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3 décembre 2018 1 03 /12 /décembre /2018 08:56
Journée des auteurs Médiathèque Marcel PAGNOL
Journée des auteurs Médiathèque Marcel PAGNOL
Journée des auteurs Médiathèque Marcel PAGNOL
Journée des auteurs Médiathèque Marcel PAGNOL
Journée des auteurs Médiathèque Marcel PAGNOL
Journée des auteurs Médiathèque Marcel PAGNOL

Journée des auteurs Médiathèque Marcel PAGNOL

Provence-poésie vous informe : 

trois de ses partenaires en dédicaces à la médiathèque Marcel PAGNOL le 1er décembre : une belle journée ponctuée de discussions et de lecture dans un accueil chaleureux à souligner.

Vincente CHASTEL

Patrick  LEIDET

Danyel CAMOIN

Parmi une liste d'auteurs aubagnais où l'on retrouve Albert BORELLI

quelques livres...
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26 novembre 2018 1 26 /11 /novembre /2018 09:58
Parmi les bénévoles de France-Bénévolat récompensés par la mairie d'Aubagne.
Parmi les bénévoles de France-Bénévolat récompensés par la mairie d'Aubagne.
Parmi les bénévoles de France-Bénévolat récompensés par la mairie d'Aubagne.

Parmi les bénévoles de France-Bénévolat récompensés par la mairie d'Aubagne.

Aubagne semaine du bénévolat 2018.

12 bénévoles au service des associations récompensés. 

Patrick LEIDET, auteur

animateur atelier écriture-lecture

jury du concours de nouvelles

assistant stand et lecteur dans les spectacles

remplaçant à la réception du public pour l'association

Présenté par Danyel CAMOIN , président de Provence-poésie éditions

reçoit le diplôme d'honneur des mains des élus de la mairie d'Aubagne

le 23 novembre 2018 à la maison de la vie associative.

 

Photos en attente

Article FZ

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 14:29
La galerie en folie 10-11 novembre espace des libertés (10h-19h)
La galerie en folie 10-11 novembre espace des libertés (10h-19h)
La galerie en folie 10-11 novembre espace des libertés (10h-19h)

La galerie en folie 10-11 novembre espace des libertés (10h-19h)

Pause-récréation a renouvelé l'expérience avec succès à l'Espace des libertés les 10 et 11 novembre comme l'an dernier au marché des créateurs, Provence-poésie exposait ses dernières productions en permanence les deux jours à partir de 10 h.

A signaler le passages des élus de la mairie d'Aubagne ainsi que de plusieurs amis ou adhérents et la présence sur le stand de Michelle Dubusc qui prenait les photos.

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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 11:00
Outre la lecture spectacle, Alain VERRIEZ accompagnait Annie VAIRET pour chanter PIAF
Outre la lecture spectacle, Alain VERRIEZ accompagnait Annie VAIRET pour chanter PIAF
Outre la lecture spectacle, Alain VERRIEZ accompagnait Annie VAIRET pour chanter PIAF
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Outre la lecture spectacle, Alain VERRIEZ accompagnait Annie VAIRET pour chanter PIAF
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Outre la lecture spectacle, Alain VERRIEZ accompagnait Annie VAIRET pour chanter PIAF

Outre la lecture spectacle, Alain VERRIEZ accompagnait Annie VAIRET pour chanter PIAF

Danyel CAMOIN près du buste d'Yves MONTAND à Marseille et Annie VAIRET chante PIAF..
Danyel CAMOIN près du buste d'Yves MONTAND à Marseille et Annie VAIRET chante PIAF..
Danyel CAMOIN près du buste d'Yves MONTAND à Marseille et Annie VAIRET chante PIAF..

Danyel CAMOIN près du buste d'Yves MONTAND à Marseille et Annie VAIRET chante PIAF..

C'est le samedi 20 octobre qu'après l'assemblée générale du 28 septembre,Denise BIONDO présentait pour Provence-poésie : Montand de mon temps.

D'après la conférence de Danyel CAMOIN : Ivo de Marseille, en utilisant les textes des chansons tirées de poèmes de Prévert, Aragon, Desnos, Trenet et Ferré et quelques extraits de films (Le salaire de la peur, Compartiment tueurs, Manon des sources) dans une mise en scène où participaient des nouveaux venus dans l'équipe dont Vincente CHASTEL, prix Jean Di FUSCO de 2018, Fernanda OLIVER, Patrick LEIDET, ex président du jury, également poète,  Christian TRINGA, imitateur présentant avec les voix de Montand et de Galabru, auprès de nos amis inter-association dont Edouard à Bicyclette et Alain d'AIX remarquable.

La  régie révélait dès l'entrée au public l'identité des auteurs invités à la table de dédicaces parmi lesquels : Michel ISARD, Patrick LEIDET, Daniel GLIZE, Jean-André MARGOSSIAN.

(Voir des couvertures de livres ci-dessous) et Denise BIONDO, auteur contes et nouvelles avec AU BOUT DES DOIGTS remplacée sur le stand par Sonia KITAEFF.

Réception du public Micheline DAOU assistée de Claudie CANU

Durant l'entracte était tiré au sort un gagnant pour le livre de Montand et Signoret et le dvd du film de MONTAND et PIAF. Urne à l'entrée.

Alain  VERRIEZ vous invitait ensuite à un récital PIAF chanté par Annie VAIRET accompagnée par son accordéon avant qu' EDouARD ne  chante devant le verre de l'amitié pour le final.

Final : On se reverra un jour ou l'autre à l'accordéon en hommage à Charles AZNAVOUR.

 

Photos Micheline DAOU

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Quelques-uns des livres présentés le 20 octobre.
Quelques-uns des livres présentés le 20 octobre.
Quelques-uns des livres présentés le 20 octobre.
Quelques-uns des livres présentés le 20 octobre.
Quelques-uns des livres présentés le 20 octobre.
Quelques-uns des livres présentés le 20 octobre.

Quelques-uns des livres présentés le 20 octobre.

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